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société - Page 79

  • La Ligue des droits de l’Homme appelle au combat pour les libertés et la démocratie

    Communiqué LDH

    Lors de son audition au Sénat sur la question de la manifestation contre la « mégabassine » de Sainte-Soline, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remis en cause les subventions publiques attribuées à la LDH (Ligue des droits de l’Homme). Cette menace est d’une particulière gravité. La LDH a été créée par des esprits résistants mus par l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, au nom de la raison d’Etat.

    Elle a depuis lors été de tous les combats historiques de la République : la loi de 1905 sur la laïcité, les projets d’émancipation, la lutte contre le fascisme et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Elle a toujours travaillé dans un souci de dialogue franc et constant avec les institutions. Sous le régime de Vichy, elle fut dissoute et grand nombre de membres de la LDH résistants furent arrêtés, assassinés et/ou déportés. Elle s’est reconstituée pour participer à la reconstruction d’une France meurtrie par les atrocités de la guerre et de l’occupation. Elle n’a eu de cesse de se mobiliser pour soutenir les projets de liberté, d’égalité et de fraternité en défense permanente de l’Etat de droit.

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  • Estimations des émissions de gaz à effet de serre : réaction de l’Affaire du Siècle


    L’organisme CITEPA a publié ses premières estimations des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2022. Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, si la baisse anticipée d’environ 2,5% par rapport à 2021 va a priori dans le bon sens, elle reste largement insuffisante, d’autant plus qu’elle n’est pas liée à des actions structurelles du gouvernement.

    D’abord, une baisse de 2,5% des émissions de gaz à effet de serre est largement insuffisante pour atteindre les objectifs européens de -55% à l’horizon 2030. Ce n’est pas non plus suffisant pour atteindre l’effort supplémentaire de réduction de 15,8 mégatonnes de CO2eq ordonné à l’Etat suite à sa condamnation d’octobre 2021 pour inaction climatique.
    Par ailleurs, l’État a artificiellement abaissé ses objectifs à court terme, augmentant donc l’effort à réaliser plus tard, ainsi que l’expliquait le Haut Conseil pour le Climat dans son dernier rapport.

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  • Le tribunal suspend l’arrêté de la préfecture de police de Paris interdisant les manifestations non déclarées.

    Communiqué commun LDH, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM) et l’Union syndicale Solidaires

    Depuis le 24 mars, la préfecture de police de Paris prend quasiment quotidiennement des arrêtés d’interdiction de manifester, couvrant l’essentiel de la ville, dissimulés en fonction des jours par :

    – un affichage illisible devant la préfecture ;

    – des publications sur des sites internet différents ;

    – des mises en ligne après le début de la période d’interdiction, voire le lendemain.

    Cette stratégie visant à empêcher les justiciables d’en prendre connaissance et de les contester a porté ses fruits : multiples verbalisations, rejet à deux reprises des référés initiés par le Syndicat des avocats de France (Saf), la LDH (Ligue des droits de l’Homme), le Syndicat de la magistrature (SM) et l’Union syndicale Solidaires, en raison de l’impossibilité pour le juge administratif de se prononcer à temps.

    Pour la première fois, un arrêté a été publié le 1er avril 2023, dans un délai permettant au juge des référés du tribunal administratif de Paris de statuer à temps.

    Le juge administratif constate son caractère manifestement illégal portant atteinte aux droits et libertés fondamentaux et ordonne sa suspension.

    Le Saf, la LDH, le SM et l’Union syndicale Solidaires demandent à la Préfecture de police d’en tirer les conséquences en cessant ces atteintes à la liberté de manifester et au droit à un recours juridictionnel effectif.

    La liberté de manifester est un droit fondamental démocratique : nous ne laisserons pas l’autorité préfectorale la piétiner !

    Paris, le 3 avril 2023

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  • Favoriser l’accès à la Nature pour les personnes en situation de handicap

    Communiqué de la LPO le 2 avril 2023

    « La nature est là qui t’invite et qui t’aime » proposait Alphonse de Lamartine. Mais cette nature n’est pas accessible à tous. C’est pourquoi, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme le 2 avril, la LPO s’engage à favoriser l’accès aux espaces naturels pour les personnes en situation de handicap.

    Depuis trois ans, la LPO et l’association La Bourguette organisent des sorties nature pour des personnes autistes en région PACA. Afin de promouvoir cette initiative, les partenaires ont décidé de mettre en images les rencontres riches en émotions entre un autiste et un animal sauvage. La première vidéo retrace le face-à-face entre Benjamin et un Hibou Grand-Duc blessé pris en charge dans un centre de soins de la LPO.

    L’objectif de cette série en 5 épisodes, parrainée par Allain Bougrain Dubourg, est notamment d’inciter les associations spécialisées à mener des actions similaires dans d’autres régions de France avec le soutien des collectivités. Un financement participatif de ce projet a été mis en place sur la plateforme Helloasso afin que chacun puisse contribuer à sa réussite.

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  • « Cette crise sociale s’enracine au plus profond d’un présidentialisme vertigineux »

    Tribune de Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH, publiée dans La Croix.

    Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), juge durement le rapport entretenu par le président Emmanuel Macron à la démocratie. Une vision très « aristocratique » du pouvoir qui s’enracinerait dans un présidentialisme daté.

    On s’épuiserait à détailler la somme des dégâts provoqués par l’entêtement – le mot est faible – d’Emmanuel Macron à maintenir son projet de réforme sur les retraites. Le dialogue politique est dévasté, le dialogue social piétiné, les élus méprisés, les syndicats insultés, l’opposition populaire renvoyée au statut de « foule » en recherche d’« émeute » tandis que la police renoue dans les villes de France avec les mauvaises méthodes mises en œuvre contre les gilets jaunes, les écologistes, les syndicalistes…

    Il faut ajouter au tableau un gouvernement en sursis et un président de la République largement délégitimé tant en France qu’à l’étranger. Même s’il retire son projet, ce qu’il devrait évidemment faire, la crise restera patente, globale et surtout, très incertaine quant à ses issues. Elle doit certes beaucoup à la personnalité du président, même si elle vient de loin. Elle s’enracine au plus profond d’une Constitution (dotée) d’un présidentialisme vertigineux mais elle a pris en quelques semaines une dimension paroxystique.

    Le « J’assume » présidentiel, asséné au-dessus d’un champ de ruines, dit d’ailleurs l’essentiel en deux mots. Un seul aurait d’ailleurs suffit pour exprimer la somme des mécanismes qui défigurent l’image de la République et alimentent une crise institutionnelle aux retombées plurielles – démocratique, sociale, voire républicaine. Pourtant, en rester au stade de l’étude de la psyché d’Emmanuel Macron reviendrait à ignorer son soubassement politique et la dynamique de blocages ainsi « assumés », comme par tant d’autres présidents ces dernières décennies.

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  • Les associations de solidarité demandent une revalorisation exceptionnelle des minima sociaux

    Communiqué du collectif "Alerte" le 31.03.2023

    Le gouvernement a annoncé la revalorisation annuelle de 1,6 % des minima sociaux et des prestations familiales pour 2023. Cette décision est indécente alors que les prix alimentaires et dans les grandes surfaces ont déjà progressé de 14 % en un an et devraient encore croître au cours de l’année.

    Nous demandons une loi en urgence pour une revalorisation exceptionnelle des prestations sociales et familiales d’au moins 5 % dans un contexte d’augmentation des prix de première nécessité.

    Dans la perspective du prochain Pacte des solidarités, nous demandons :
    •    L’indexation des minimas sociaux sur les prix du budget de référence des ménages modestes, comme c’est le cas pour le Smic ;
    •    Un relèvement des minima sociaux au-dessus du seuil de grande pauvreté (940 € pour une personne seule).

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  • Un plan Eau à contre-courant des urgences

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 30.03.2023

    Emmanuel Macron vient d'annoncer le plan Eau du gouvernement. Derrière des termes et des éléments de langage sur la "sobriété", les propositions de ce plan ne changeront pas grand-chose face aux grands enjeux de la protection de la ressource en eau.

     Alors qu'à peine 7% de la Surface agricole utile est irriguée, l'agriculture utilise dans certains territoires jusqu'à 80% des visuels%20generaux%20bassines%20rs4(2).pngprélèvements totaux en période estivale. Pourtant, l'agriculture n'est évoquée que tardivement dans ce plan et n'apparaît pas dans le volet sobriété. On ne sait même pas si elle est concernée par l'objectif annoncée de baisse des prélèvements, pourtant indispensables aussi pour l'agriculture. Par contre, ce qui est certain, c'est que le Président exprime la volonté d'étendre la surface irriguée.

    Pour le stockage, Emmanuel Macron pointe la priorité de la vie des sols pour un rechargement maximal des nappes. Tant mieux ! Mais malheureusement aucune mesure concrète n'est annoncée. Pour le stockage de l'eau dans des ouvrages, les critères fixés par ce plan eau sont le contraire des méga-bassines : partage, fondements scientifiques et conditionnement aux changements de pratiques. Nous espérons ainsi qu'il sera mis fin à tous les projets de stockage qui ne respectent par ces critères.

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