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société - Page 76

  • Environnement : les difficiles négociations sur la pollution plastique

    Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023

    Sous l’égide de l’ONU, Paris accueille les représentants de 175 pays du 29 mai au 2 juin au siège de l’Unesco pour tenter d’aboutir à un traité international juridiquement contraignant contre la pollution au plastique avant 2024. En deux décennies, la quantité de plastique rejetée dans la nature a doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an. Ces déchets finissent généralement dans l’océan, au point de former dans le Pacifique un septième continent, grand comme un tiers de l’Europe.

    Une majorité de pays représentés à Paris comptent donc voter des mesures pour limiter la production et la consommation de plastique. Mais d’autres pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, et ceux du Golfe, qui se reposent beaucoup sur la production du plastique, font frein et contestent que de telles mesures soient prises sans unanimité.

     

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  • Chine : les grandes manifestations depuis Tiananmen

    Le 4 juin 1989, Place Tiananmen, à Pékin, la Chine réprime dans le sang le mouvement de protestation en faveur de la démocratie. Après cet évènement tragique et en dépit d'un environnement de plus en plus répressif, les mouvements de contestation se sont poursuivis. Retour sur les grandes manifestations en Chine depuis Tiananmen.

     

    Trente-quatre ans après Tiananmen, le droit de manifester reste sévèrement limité en Chine. Toute discussion ou commémoration de la répression de 1989 est lourdement censurée, les autorités qualifient les manifestations de « perturbation de l’ordre public » et, sous la présidence de Xi Jinping, les restrictions se sont encore renforcées, rendant les manifestations extrêmement rares.

    Après Tiananmen, certaines personnes ont pourtant continué de se rassembler pour s'exprimer, malgré le risque d'être arrêtées. Ces mouvements de contestation, les autorités chinoises cherchent à les étouffer, à les invisibiliser.

    4 juin 1989 : répression de la place Tiananmen 

    Le 4 juin 1989 est entré dans l'histoire comme le jour où les autorités chinoises ont impitoyablement réprimé les manifestations pacifiques.

    Les troupes chinoises ont abattu des centaines, voire des milliers de personnes qui étaient descendues dans les rues, sur ou autour de la place Tiananmen de Pékin pour réclamer des réformes politiques. Une tache indélébile sur l’histoire de la Chine.

    1999 : Manifestation du Falun Gong à Pékin 

    Plus de 10 000 adeptes du Falun Gong - un mouvement spirituel populaire en Chine dans les années 1990 - ont manifesté silencieusement à Pékin contre le harcèlement exercé par le gouvernement à l'encontre de ses membres.

    En réaction aux manifestations, le gouvernement chinois a interdit le groupe et lancé  une campagne d'intimidation et de persécution, sous la direction d'une organisation spéciale appelée le Bureau 610. Depuis l'interdiction du mouvement, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été détenus arbitrairement et nombre d'entre eux ont été torturés.

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  • Chine : les grandes manifestations depuis Tiananmen

    Le 4 juin 1989, Place Tiananmen, à Pékin, la Chine réprime dans le sang le mouvement de protestation en faveur de la démocratie. Après cet évènement tragique et en dépit d'un environnement de plus en plus répressif, les mouvements de contestation se sont poursuivis. Retour sur les grandes manifestations en Chine depuis Tiananmen.

     

    Trente-quatre ans après Tiananmen, le droit de manifester reste sévèrement limité en Chine. Toute discussion ou commémoration de la répression de 1989 est lourdement censurée, les autorités qualifient les manifestations de « perturbation de l’ordre public » et, sous la présidence de Xi Jinping, les restrictions se sont encore renforcées, rendant les manifestations extrêmement rares.

    Après Tiananmen, certaines personnes ont pourtant continué de se rassembler pour s'exprimer, malgré le risque d'être arrêtées. Ces mouvements de contestation, les autorités chinoises cherchent à les étouffer, à les invisibiliser.

    4 juin 1989 : répression de la place Tiananmen 

    Le 4 juin 1989 est entré dans l'histoire comme le jour où les autorités chinoises ont impitoyablement réprimé les manifestations pacifiques.

    Les troupes chinoises ont abattu des centaines, voire des milliers de personnes qui étaient descendues dans les rues, sur ou autour de la place Tiananmen de Pékin pour réclamer des réformes politiques. Une tache indélébile sur l’histoire de la Chine.

    1999 : Manifestation du Falun Gong à Pékin 

    Plus de 10 000 adeptes du Falun Gong - un mouvement spirituel populaire en Chine dans les années 1990 - ont manifesté silencieusement à Pékin contre le harcèlement exercé par le gouvernement à l'encontre de ses membres.

    En réaction aux manifestations, le gouvernement chinois a interdit le groupe et lancé  une campagne d'intimidation et de persécution, sous la direction d'une organisation spéciale appelée le Bureau 610. Depuis l'interdiction du mouvement, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été détenus arbitrairement et nombre d'entre eux ont été torturés.

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  • Tunisie : le racisme tue à Sfax ! Appel pour la protection des migrants subsahariens en danger en Tunisie

    Un crime odieux s’est déroulé à Sfax, dans la nuit du 21 au 22 mai 2023.

    Un groupe de jeunes Tunisiens s’est rendu coupable d’une agression abjecte sur des jeunes Subsahariens. Résultat  : un mort et deux blessés parmi les agressés. Selon le porte-parole du tribunal de Sfax, « les agresseurs voulaient s’en prendre aux Subsahariens dans leur domicile afin de leur prendre des biens et de l’argent ».

    Depuis l’automne dernier, il règne en Tunisie un climat de haine et d’hostilité envers les étrangers et, particulièrement, les Subsahariens qui y résident.

    Ce climat est alimenté et encouragé par une campagne raciste et xénophobe menée par des organisations politiques tels le Parti national tunisien et le Mouvement du 25 juillet proche de Kaïs Saïed). Il a été amplifié par les déclarations du 21 février dernier par la plus haute autorité de l’Etat, le président de la République tunisienne Kaïs Saïed, accusant les migrants de « participer à un complot visant à mettre à mal l’identité arabo-musulmane de la Tunisie ».

    L’agression raciste de Sfax fait suite à de nombreuses autres dans de nombreuses villes, faisant régner sur les migrants subsahariens un climat insupportable de terreur et de haine.

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  • Iran : une frénésie d’exécutions pour des infractions liées aux stupéfiants

    Publié le 01.06.2023 par Amnesty International

    Depuis le début de l’année, les autorités iraniennes ont exécuté au moins 173 personnes condamnées pour des infractions liées à la législation sur les stupéfiants, à l’issue de procès systématiquement iniques. C'est près de trois fois plus que l’année dernière sur la même période.

     

    Les exécutions pour des infractions liées aux stupéfiants représentent les deux tiers de toutes les exécutions qui ont eu lieu en Iran au cours des cinq premiers mois de 2023 et touchent principalement des personnes issues de milieux marginalisés et pauvres. Les membres de la minorité ethnique baloutche, persécutée et défavorisée, représentent environ 20 % des exécutions recensées, alors qu’ils ne constituent que 5 % de la population iranienne.

    Le rythme auquel les autorités procèdent à des exécutions pour des infractions liées aux stupéfiants, en violation du droit international, révèle leur manque d’humanité et leur mépris flagrant pour le droit à la vie. La communauté internationale doit veiller à ce que la coopération dans le cadre des initiatives de lutte contre le trafic de drogue ne contribue pas, directement ou indirectement, à la privation arbitraire de la vie et à d’autres violations des droits humains en Iran.

    Diana Eltahawy, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International

    Les États et les organismes intergouvernementaux doivent condamner avec la plus grande fermeté les autorités iraniennes pour ces exécutions arbitraires, réclamer l’instauration d’un moratoire officiel sur toutes les exécutions, envoyer des représentant·es rendre visite aux condamné·es à mort et demander à assister aux procès des accusé·es qui encourent ce châtiment. Face à cette crise d’impunité pour des exécutions arbitraires massives, ils doivent se mobiliser sans plus attendre pour mettre en place des moyens significatifs d’obligation de rendre des comptes. 

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  • Réchauffement climatique : TotalEnergies à nouveau poursuivie en justice

    Publié le 31.05.2023 par Amnesty International.

    Mercredi 31 mai, la multinationale TotalEnergies se retrouve une nouvelle fois devant la justice dans une affaire liée au climat. Les six associations et 16 collectivités territoriales à l’origine de cette procédure accusent la multinationale de ne pas respecter son devoir de vigilance sur l’environnement. Face à l’urgence climatique, elles lui demandent de faire des choix en adéquation avec les engagements de la France lors de l’Accord de Paris. 

    La pression monte contre TotalEnergies. Mercredi 31 mai au matin, s’est tenue la première audience de procédure au tribunal judiciaire de Paris dans le contentieux climatique engagé par des associations et collectivités territoriales contre TotalEnergies. En tant qu’intervenant volontaire accessoire, nous soutenons et appuyons cette coalition pour faire valoir la défense des droits humains et de l’environnement.  

    Après son passage devant la justice pour défendre son mégaprojet pétrolier Tilenga-Eacop en Ouganda et en Tanzanie, c’est la deuxième fois que TotalEnergies est entendue sur une affaire liée au climat. Survenant quelques jours seulement après la forte mobilisation contre l’Assemblée générale deTotalEnergies, cette audience s’inscrit dans la première action en justice française dont l’objectif est de rehausser les ambitions climatiques d’une entreprise. Lancée début 2020, la procédure a été retardée par la multinationale énergétique qui contestait la compétence du tribunal judiciaire au profit du tribunal de commerce. Durant l'audience, l’entreprise a développé ses nombreux moyens de défense pour contester la recevabilité de l’action judiciaire, y compris notre rôle d’intervenant volontaire. 

    Au regard de l’urgence climatique et des engagements de la France sur une trajectoire 1,5°C, la coalition a demandé au juge de contraindre TotalEnergies à adopter des mesures provisoires telles que la suspension de ses nouveaux projets pétro-gaziers et la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités mondiales. Selon les associations et collectivités, TotalEnergies est responsable de 0,8% à 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et prévoit de continuer à investir d'ici à 2030 à 70% dans les énergies fossiles. Le groupe a reconnu que l’usage de ses produits dans le monde génère 0,8% des émissions mondiales. 

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  • Aide médicale d’Etat : la droite veut empêcher les personnes étrangères de se faire soigner

    Extraits de l'article de "Basta"du 30.05.2023, par Maïa Courtois.

    Avant l’annonce du report du projet de loi immigration au mois de juillet, le Sénat avait adopté, mi-mars, un amendement visant à supprimer l’aide médicale d’État (AME) pour la remplacer par une aide médicale d’urgence, plus restrictive. « Nous devons stopper la distribution d’aides incontrôlées, qui créent un “appel d’air” migratoire, que la France ne contrôle plus du tout », défend la sénatrice LR Françoise Dumont, à l’origine de l’amendement.

    L’AME est une aide sociale de prise en charge des soins pour les personnes étrangères en situation administrative irrégulière. « Depuis sa mise en place en 2000, elle n’a cessé de subir des coups de boutoir du législateur », expose Matthias Thibeaud, chargé de projet santé pour La Cimade en Île-de-France. En 2011 puis en 2015, la prise en charge de la PMA, des cures thermales et des médicaments à faible remboursement a été supprimée du panier de soins.

    En 2018, lors de la dernière loi immigration de Gérard Collomb, le Sénat avait déjà tenté de de supprimer l’AME - tentative mise en échec à l’Assemblée nationale. Puis, la loi de finances de 2019 a restreint encore le panier de soins lors des neuf premiers mois d’AME.

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