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politique nationale

  • Atteintes et violences sexuelles visant les enfants : la LDH appelle à un sursaut

    Communiqué LDH

    Le chiffre est accablant : 56 % des victimes de violences sexuelles sont mineures. Le chiffre est aussi bien connu. Pourtant, la riposte des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur.

    Alors que les enfants doivent être particulièrement protégés, alors que le service public est l’instrument privilégié de cette protection, car seul à même de mener une politique de prévention et de détection, ses moyens ne cessent d’être réduits. Les structures de protection maternelle et infantile (PMI), de l’aide sociale à l’enfance (Ase), ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) voient l’emploi diminué, de même que les assistantes et assistants de service social et les infirmières et infirmiers dans les établissements scolaires. Autant de signes indiquant le faible investissement dont bénéficie ce domaine.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle les pouvoirs publics à prendre la juste mesure du phénomène et à mener, moyens à la clé, une politique à la hauteur, tant en matière de formation des personnels, d’amélioration de la prise en charge judiciaire. La LDH souligne, enfin, l’urgence d’une campagne de prévention et de sensibilisation aux violences sexuelles subies par des enfants.

    Paris, le 18 novembre 2024

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  • Le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.11.2024

    La crise agricole est toujours d'actualité : la Confédération paysanne continue d’exiger un revenu pour tous les paysan·nes et une répartition juste des soutiens publics. La diminution du budget dédié à l’agriculture dans le projet de loi de finances porté par le gouvernement s’accompagne d’un transfert massif de financements. Il est inacceptable de sacrifier le revenu des paysan·nes engagé·es dans les pratiques agricoles les plus vertueuses, pour financer de nouvelles exonérations fiscales et sociales bénéficiant à l’agro-industrie et aux plus grosses fermes.

    Les crédits de la mission agriculture doivent être réorientés pour soutenir les pratiques agronomiques favorables au climat, à la qualité de l'eau et de l'air, à la fertilité des sols et à la biodiversité. Un rééquilibrage a été entamé par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a adopté de nombreux amendements portés par la Confédération paysanne.

    Nous appelons le Premier ministre, M. Barnier et la Ministre de l'agriculture, Mme Genevard, ainsi que l'ensemble des parlementaires, à continuer dans cette direction : rétablir les budgets de la planification écologique, en priorité ceux dédiés à la stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, au pacte en faveur des haies et au plan protéines.

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  • Les expulsions s’intensifient à l’approche de la trêve hivernale

    Communiqué de "Droit au Logement"du 28 octobre 2024

    Non aux expulsions !!

    A quelques jours de la trêve hivernale, les expulsions se sont intensifiées, particulièrement de personnes âgées : on met à la rue, sans relogement « nos vieux et nos vieilles ». On les condamne à la rue !!

    Ainsi cette dame de 80 ans, que les gendarmes ont expulsée cet après-midi à TIGEAUX 77…
    A la demande du DAL présent sur place, le maire de TIGEAUX est venu. Il aurait pu prendre un arrêté pour bloquer l’expulsion, il a renoncé.
    Celle-ci avait été demandée par le fils de son conjoint (ce dernier était décédé peu avant l’arrivée du notaire en route pour régulariser la situation).

    Ainsi les 15 ménages habitant à l’année au camping de VILLEMER 77, vivant depuis des années dans des chalets, mobiles homes, caravanes, que le Maire de cette commune rurale et le cerbère du camping veulent aussi expulser…

    A Paris 12e, c’est un autre dame aussi très âgée, locataire loi 48 qui doit être mise à la rue avant le 1er novembre, à la demande d’un groupe financier, qui ne pense qu’à rémunérer ses actionnaires, au prix d’une vie.
    Le Préfet de police doit suspendre l’expulsion !

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  • Abandon du plan vélo : « Un scandale absolu »

    Extraits de l'article d' Erwan Manac’h pour  Reporterre

    Le budget 2025 prévoit une baisse de 23 % des crédits de la sécurité routière et la disparition du plan vélo. La mort d’un cycliste, mi-octobre à Paris, avait pourtant relancé le débat sur la sécurité.

    Il n’y a eu ni communiqué ni déclaration officielle, mais les inquiétudes étaient bel et bien justifiées. Les 304 millions d’euros du plan vélo, destinés à aider les collectivités à aménager des pistes cyclables, vont disparaître en 2025. Et les investissements prévus en 2024, gelés depuis le mois de février, ne seront pas dégelés, comme le détaillait Reporterre le 8 octobre.

    La rapporteuse spéciale sur les questions de transports, Christine Arrighi, a porté le 30 octobre une série d’amendements en commission des finances de l’Assemblée nationale pour tenter de faire machine arrière, aux côtés de députés socialistes et insoumis. Mais tous les amendements ont été rejetés. « C’est un scandale absolu, tonne la députée écologiste. Les promesses d’un plan vélo à 2 milliards d’euros, prononcées par la Première ministre Élisabeth Borne en 2023, s’évaporent. C’est la parole politique qui est totalement décrédibilisée. »

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  • Greenpeace dénonce le risque d’inondation à la centrale nucléaire de Gravelines

    Publié  par Greenpeace le 28 octobre 2024

    A 9h ce matin, une quarantaine d’activistes de Greenpeace France sont entrés au sein du périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer sa vulnérabilité aux risques d’inondation et de submersion par la mer. Des activistes, à bord d’embarcations sur le canal de rejet de la centrale, brandissent un message d’information publique : « Montée des eaux, nucléaire à l’eau ». Des cerfs-volants en forme de méduses et 60 fumigènes bleus symbolisent l’eau qui monte sur la centrale. Alors qu’un débat public est en cours, Greenpeace France met en lumière la dangerosité du projet d’EDF de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur ce site, au cœur du delta de l’Aa, en proie à des inondations qui impactent de plus en plus la population, et au bord d’une mer dont le niveau va monter inexorablement.

    Quelques semaines après la publication du rapport La centrale nucléaire de Gravelines : un château de sable en bord de mer, Greenpeace France tient à informer la population sur les dernières avancées scientifiques en matière de risques climatiques et sur la dangerosité de ce projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires en zone inondable.

    L’impossible garantie de la sûreté nucléaire face au dérèglement climatique

    Dans son dossier des maîtres d’ouvrage, EDF estime que les données sur lesquelles se base le dimensionnement de la centrale sont « suffisamment robustes pour atteindre l’horizon 2070 des troisièmes visites décennales des réacteurs EPR2 (à mi-chemin des 60 années d’exploitation) ». Pour le reste, EDF misera sur une possibilité d’adaptation à la marge selon un principe d’amélioration continue [1].

    Alors que le Programme des Nations unies pour l’environnement alerte sur le fait que « les émissions de gaz à effet de serre restent beaucoup trop élevées et entraînent la planète vers un réchauffement de + 3,1 °C », et que les prévisions des scientifiques sur l’augmentation du niveau de la mer et la multiplication des évènements climatiques extrêmes comme les pluies intenses sont alarmantes, EDF fait un pari qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement.

    Un monde à + 3,1 °C, c’est la multiplication des catastrophes climatiques avec notamment l’accélération de la fonte des calottes glaciaires et donc l’augmentation du niveau de la mer. Tous nos repères actuels seront bouleversés, et il est déjà acté que des territoires côtiers deviendront inhabitables y compris sur la Côte d’Opale [2].

    Greenpeace France considère qu’il est irresponsable de miser sur cette méthode pour des réacteurs nucléaires qu’on peut éviter de construire dans une zone aussi dangereuse que le polder de Gravelines, qui sera de plus en plus exposé aux risques du submersion avec l’aggravation du dérèglement climatique. Il n’est pas envisageable d’improviser face aux risques climatiques.

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  • Rémi Fraisse : 10 ans déjà

    Publié par FNE le 24 octobre 2024

    Le 26 octobre 2014, il y a maintenant 10 ans, Rémi Fraisse, jeune écologiste, bénévole de Nature Midi Pyrénées (désormais Nature en Occitanie), membre de FNE Occitanie-Pyrénées, perdait la vie lors d’un rassemblement sur deux jours pour la sauvegarde de la zone humide du Testet contre le projet destructeur du barrage de Sivens, suite à un tir de grenade offensive de la gendarmerie dans la nuit. 

    À quelques jours de cette date anniversaire, nos pensées se tournent vers lui, en particulier vers sa famille, pour lui rendre hommage. Nous appelons également à ce que des mesures soient prises afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise, en renforçant la démocratie environnementale et en donnant à la justice les moyens d’aller plus vite que les bulldozers.

    Le partage de l’eau, au cœur de l’actualité

    C’est la problématique du partage de l’eau qui a généré le conflit autour du barrage de Sivens. Barrages, méga-bassines : ces projets génèrent beaucoup de tensions ces dernières années, mais pourquoi ? Derrières ces tensions, souvent des cultures gourmandes en eau, inadaptées localement et au dérèglement climatique en cours (sécheresses et inondations), mettant au premier plan beaucoup d’idées reçues sur l’irrigation des cultures.

    Pour limiter ces tensions autour du partage de l’eau, France Nature Environnement (FNE) a publié ses 15 propositions pour une agriculture plus durable et plus juste (voir proposition numéro 5).

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  • Zones humides, tourbières et COP16 : la France doit agir

    Publié par FNE le 23 octobre 2024

    Les zones humides et tourbières sont des écosystèmes essentiels dans la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité, et la gestion des ressources en eau. Cependant, plus de 50 % de ces espaces ont disparu en France depuis 1960, aggravant les sécheresses et inondations. 13 organisations dont France Nature Environnement appellent le gouvernement à revoir sa proposition de protection des zones humides et tourbières dans sa Politique Agricole Commune (PAC) qui doit débattue au comité de suivi du Plan Stratégique National (PSN) le 24 octobre avant transmission à la Commission Européenne.

    Les zones humides, en plus d’abriter une biodiversité riche, agissent comme des puits de carbone, contribuant à l’atténuation des effets du réchauffement climatique. Leur disparition rapide est principalement due au drainage des terres pour l’agriculture intensive. Des efforts ont été faits avec l’instauration d’une nouvelle conditionnalité (BCAE N°2) exigeant la protection des zones humides et des tourbières pour bénéficier de l’intégralité de aides de la PAC pour la période 2023-2027. Cependant, cette dernière a été suspendue lors des manifestations agricoles et ne sera mise en œuvre qu’à partir de 2025.

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