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politique nationale - Page 5

  • Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

    Appel à mobilisation les 14 et 18 décembre 2024

    Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

    Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

    Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

    La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

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  • Les prioritaires DALO reprennent la lutte : devant le ministère du logement !

    Communiqué de DAL ( Droit Au Logement) le  25.11.2024

    Des mal-logé.e.s et des sans-abris prioritaires DALO (Droit Au Logement Opposable) de Paris et Ile de France s’installent pour la 3e fois cette année sur un trottoir, pour un camp permanent.  

    Ces familles et personnes sont sans-abri, dorment dans leur voiture, sont entassées dans des hébergements, en hôtels, chez des tiers, sont locataires de taudis, ou sont en instance d’expulsion sans relogement.

    Elles sont prioritaires DALO souvent depuis des années. Selon la loi, elles auraient dû être relogées en urgence, dans les 6 mois après avoir été reconnues prioritaires par la commission de médiation. La plupart ont un emploi souvent fatigant et sous-payé…

    L’hiver est là, et il y a toujours autant de sans-abris…: Paris compte 128 000 logements vacants selon l’INSEE, et l’Ile de France 416 000 !

    Les lois prévues pour héberger les sans-abris et pour les reloger, ainsi que les DALOs, sont bafouées.  

    Il faut mettre en œuvre la loi de réquisition sur les immeubles vacants de riches propriétaires, pour loger les sans-abris et les DALOs en attendant d’édifier en masse des logements sociaux, de réguler à la baisse le marché immobilier et les loyers.

    Nous demandons RV à la Ministre du logement pour engager des discussions concrètes et pour :  

    • Le relogement des familles DALO en lutte de Ségur !
    • La réquisition des immeubles vides pour les mineurs isolés à la rue en lutte, pour les familles avec enfants et pour toutes les personnes à la rue !
    • Le respect et l’application des lois qui protègent les sans-abris : DALOs, locataires, sans-abris !
    • La baisse des loyers et la taxation des profits immobiliers, et le Droit au logement dans la Constitution !
    • L’abrogation de la Loi Kasbarian-Bergé et le retrait du projet de loi Kasbarian 2 !
    • La réalisation massive de HLM avec des financements publics, l’arrêt des démolitions et des ventes !

    Un toit c’est un Droit, un toit c’est la Loi !!

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  • La mortalité des dauphins divisée par 4 dans le Golfe de Gascogne

    Communiqué de la LPO le 24.11.2024

    Les mesures de limitation de la pêche imposées l’hiver dernier par le Conseil d’Etat ont permis une importante diminution des échouages de cétacés sur les côtes atlantiques françaises, montrant qu’une autre pêche est possible, plus respectueuse de la biodiversité.

    Dans un communiqué publié ce 21 novembre, le Ministère de la transition écologique a présenté l’évaluation de la fermeture d’une partie des activités de pêche dans le Golfe de Gascogne pendant 30 jours entre le 22 janvier et le 20 février 2024, au cours desquels environ 300 navires de plus de 8 mètres identifiés comme à risque ont été contraints de rester à quai et indemnisés.

    Réalisé par l’Observatoire Pelagis, le bilan complet des échouages de cétacés met en évidence une nette diminution liée à la période de fermeture de la pêche, avec une mortalité estimée à 1450 dauphins communs pendant l’hiver 2023-2024, contre une moyenne de 6100 entre 2017 et 2023.

    Cette mesure, conforme aux recommandations des experts scientifiques du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM) a été imposée par le Conseil d’Etat suite à une série de recours de plusieurs associations (Défense des Milieux Aquatiques, France Nature Environnement, Sea Shepherd France et la LPO), soucieuses d’empêcher que des milliers de mammifères marins protégés soient capturés chaque année par les filets de pêche. La période de suspension doit être reconduite jusque 2026, date après laquelle l’Etat compte sur la mise en place de dispositifs d’effarouchement des dauphins, qui n’ont jusqu’à présent pas démontré leur efficacité, pour autoriser à nouveau la pêche.

    Ces résultats encourageants prouvent que des solutions existent pour concilier activités humaines et protection de la biodiversité. La LPO renouvelle son engagement aux côtés du gouvernement et des acteurs concernés pour construire une pêche durable, basée sur la préservation des écosystèmes marins. 

     

     

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  • Première extinction d’une espèce continentale d’oiseau en Europe

    Communiqué de la LPO le 21 11.2024

    Une étude scientifique vient de confirmer la disparition du Courlis à bec grêle, un limicole migrateur qui n’avait plus été observé depuis plus de 25 ans. Jamais une espèce continentale d’oiseau n’avait été déclarée éteinte dans le Paléarctique occidental depuis l’existence des suivis naturalistes. Une première extrêmement inquiétante.

    Le Courlis à bec grêle (Numenius tenuirostris) était un oiseau au plumage clair et au long bec fin courbé. Autrefois répandu dans les zones humides d'Europe et d'Asie centrale, ce grand migrateur nichait en Sibérie et en Finlande avant d’hiverner sur les côtes méditerranéennes. L’observation indiscutable la plus récente remonte à 1995 au Maroc. Le dernier signalement en France a été réalisé par Michel Brosselin, ancien secrétaire général de la LPO, le 15 février 1968 en baie de l'Aiguillon (Vendée).

    Malgré des recherches intensives pour localiser d'éventuels survivants, une étude scientifique publiée ce 17 novembre 2024 dans la revue d’ornithologie IBIS estime à 96% la probabilité que l’espèce soit désormais éteinte. La population a décliné rapidement au XXe siècle en raison de la perte d’habitat causée par l'agriculture intensive et le drainage des zones humides. Son cousin d’Amérique, le Courlis esquimau (Numenius borealis), n’a plus été vu depuis 1987. Sur les 9 espèces de courlis décrites dans le monde, deux ont donc cessé d’exister en moins de 40 ans. Après un intense plaidoyer de la LPO, la France a suspendu en 2020 la chasse du Courlis cendré (Numenius arquata), dont les effectifs européens ont diminué de près de la moitié depuis 1980.

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  • Combien de morts faudra-t-il dans la Manche avant que les États français et britannique ne prennent leurs responsabilités ?

    Publié par Amnesty International  le 21.11.2024

    Le 24 novembre 2021, la Manche engloutissait 27 vies humaines dans le naufrage le plus meurtrier qu’a connu cette mer devenue le symbole d’une crise ignorée. Si ce naufrage reste celui qui a fait le plus grand nombre de victimes, l’année 2024 a battu un triste record. Depuis le début de l'année, ce sont au moins 70 personnes qui ont perdu la vie ou sont disparues en tentant la traversée. Les morts ne cessent pas. Pire, leur nombre se multiplie. Notre tribune publiée dans la Tribune aux côtés de quinze autres organisations.

     

    Cette année, Rola, fillette de 7 ans, est morte noyée dans un canal sous les yeux de ses parents et ses grands frères, sans avoir même atteint la Manche. Maryam, un bébé de quatre mois, est morte noyée. Mansur, un enfant de 2 ans, est mort asphyxié. Des dizaines d’enfants, de femmes et d’hommes sont décédés à la frontière franco-britannique après avoir fui les conflits, la pauvreté, les persécutions, ou simplement parce qu’ils poursuivaient l’espoir d’une vie meilleure sur les rives anglaises.  

    Il y a peu, Bruno Retailleau, fraîchement nommé ministre de l'Intérieur, portait l'indécence à son comble à l’occasion d’une rencontre avec son homologue britannique, en qualifiant les décès survenus au cours des semaines précédentes de « conséquences néfastes » de l'« efficacité » des forces de l'ordre. 

    Ces morts ne sont ni le fruit du hasard ni un simple dommage collatéral. Ils sont les conséquences directes des politiques migratoires sciemment mises en place par les pouvoirs publics français et britanniques pour rendre la vie des exilés sur le littoral nord impossible. 

    En effet, depuis 2021, les gouvernements français et britannique se sont engagés dans un coûteux projet de militarisation de la frontière, qui n’a fait qu’exacerber la souffrance, rendre toujours plus précaire la vie des personnes exilées ainsi qu’augmenter les risques et la dangerosité des traversées, au lieu d’ouvrir des voies de passage légales et sûres entre les pays.

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  • Atteintes et violences sexuelles visant les enfants : la LDH appelle à un sursaut

    Communiqué LDH

    Le chiffre est accablant : 56 % des victimes de violences sexuelles sont mineures. Le chiffre est aussi bien connu. Pourtant, la riposte des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur.

    Alors que les enfants doivent être particulièrement protégés, alors que le service public est l’instrument privilégié de cette protection, car seul à même de mener une politique de prévention et de détection, ses moyens ne cessent d’être réduits. Les structures de protection maternelle et infantile (PMI), de l’aide sociale à l’enfance (Ase), ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) voient l’emploi diminué, de même que les assistantes et assistants de service social et les infirmières et infirmiers dans les établissements scolaires. Autant de signes indiquant le faible investissement dont bénéficie ce domaine.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle les pouvoirs publics à prendre la juste mesure du phénomène et à mener, moyens à la clé, une politique à la hauteur, tant en matière de formation des personnels, d’amélioration de la prise en charge judiciaire. La LDH souligne, enfin, l’urgence d’une campagne de prévention et de sensibilisation aux violences sexuelles subies par des enfants.

    Paris, le 18 novembre 2024

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  • Le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.11.2024

    La crise agricole est toujours d'actualité : la Confédération paysanne continue d’exiger un revenu pour tous les paysan·nes et une répartition juste des soutiens publics. La diminution du budget dédié à l’agriculture dans le projet de loi de finances porté par le gouvernement s’accompagne d’un transfert massif de financements. Il est inacceptable de sacrifier le revenu des paysan·nes engagé·es dans les pratiques agricoles les plus vertueuses, pour financer de nouvelles exonérations fiscales et sociales bénéficiant à l’agro-industrie et aux plus grosses fermes.

    Les crédits de la mission agriculture doivent être réorientés pour soutenir les pratiques agronomiques favorables au climat, à la qualité de l'eau et de l'air, à la fertilité des sols et à la biodiversité. Un rééquilibrage a été entamé par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a adopté de nombreux amendements portés par la Confédération paysanne.

    Nous appelons le Premier ministre, M. Barnier et la Ministre de l'agriculture, Mme Genevard, ainsi que l'ensemble des parlementaires, à continuer dans cette direction : rétablir les budgets de la planification écologique, en priorité ceux dédiés à la stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, au pacte en faveur des haies et au plan protéines.

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