Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 5

  • Participez à la consultation abaissant la protection de toutes les espèces !

    Communiqué publié le 8 octobre 2025 par FNE

    Pourquoi faut-il se mobiliser contre ce projet ?

    Contrairement à ce qu’expose la note explicative de la consultation censée éclairer le public, les dispositions du futur décret ne portent pas que sur le loup, mais concernent toutes les espèces protégées. 

    Le gouvernement indique que cette modification est nécessaire pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne, la directive Habitats. Mais en tronquant le texte européen, le gouvernement vient en fait amoindrir la protection des espèces, en plaçant au même niveau le maintien de l’état de conservation favorable des espèces protégées et les activités économiques. Il introduit à cet effet, la notion de « coexistence », un terme imprécis qui n’est pas prévu par la directive européenne.

    Comment cela se passe aujourd’hui ?

    Pour rappel, actuellement, la protection des espèces, dont le maintien de leur population dans un état de conservation favorable est en état de risque, prévaut sur les activités économiques dont il est néanmoins prévu de « tenir compte ». Ainsi, le projet de décret, qui introduit un changement majeur de priorités et affaiblit le statut d’espèce protégée, n’est pas conforme à la directive Habitats.

    Un projet qui affaibli la protection des espèces

    À noter également que les moyens de gestion des espèces protégées concernées par ce décret, sont pour l’heure inconnus, ils seront précisés par des arrêtés interministériels à venir. 

    S’agissant d’un décret modifiant et amoindrissant le niveau de protection d’espèces menacées, on pouvait s’attendre à ce que le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) soit consulté, puisque la mission de cette instance scientifique est de rendre des avis au ministre en charge de la protection de la nature. Il n’en est rien. Lors de sa réunion plénière du 2 octobre, le Comité National pour la Biodiversité a voté une motion réclamant que le CNPN soit consulté sur ce projet. FNE soutient et reprend cette demande à son compte.

    Lire la suite

  • Jour de la Nuit : allons vers la sobriété lumineuse !

    Une nuit pour rallumer les étoiles...

    Le Jour De La Nuit est un évènement de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et d'émerveillement à la magie du ciel étoilé. Et cela dans toute la France... et au Québec depuis 2023 !

    Porté par Agir pour l'environnement depuis notre création en 2008, nous rassemblons chaque année des centaines d'acteurs ! Que ce soient des communes aux associations, en passant par les parcs régionaux ou des passionnés, tous se mobilisent pour éteindre les lumières et proposer des animations accessibles à tous !

    Car la nuit abrite la vie, car elle se vit sans lumière, car le ciel est un patrimoine à protéger.
    Parce que la pollution lumineuse bouleverse les écosystèmes, gaspille de l'énergie, nous éloigne des étoiles.
    Le Jour De La Nuit, c'est l'occasion de changer de regard sur les lumières artificielles et de se retrouver dans le monde de la nuit.

    Pourquoi lutter contre la pollution lumineuse ?

    La pollution lumineuse est un sujet qui prend de l’ampleur en France, les études scientifiques sur l’impact de l’éclairage artificiel démontrant les impacts de l’excès d’éclairage sur la biodiversité et sur la santé humaine se multiplient. L’excès de lumière artificielle peut provenir d’un éclairage public mal-adapté, ou bien d’éclairages publicitaires et privés la nuit.

    Notons que parmi toutes les pollutions existantes, la pollution lumineuse est facilement réversible : en éteignant les lumières et en mettant en place de véritables mesures d’encadrement des nuisances lumineuses, la pression sur les milieux disparaîtrait.

    Lire la suite

  • #ÇaNeTientPlus ! LES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT LE 11 OCTOBRE

    Les associations, c’est 20 millions de bénévoles, 1,8 million de salarié-es et 67 millions de Françaises et de Français concernés par leurs actions.

    Elles agissent dans tous les territoires, dans toutes les sphères de la vie quotidienne. Solidarités, éducation populaire, culture, sport, santé, environnement, accompagnement des plus fragiles, les associations sont au cœur de nos vies, au cœur de notre société, en France et à l’international.

    Elles donnent une voix à celles et ceux qui n’en ont pas, elles créent du lien, elles permettent l’engagement citoyen, elles rendent possible l’impossible.

    Pourtant, elles traversent une crise sans précédent : alors que la précarité s’accroit en même temps que les besoins, la baisse de leurs financements fragilise les associations dans leur fonctionnement quotidien et elles sont menacées dans leur capacité à maintenir leurs activités et leurs emplois…

    Lire la suite

  • Toujours trop de faux produits « verts », selon la répression des fraudes

    Article publié dans Reporterre le premier octobre 2025

    Du « parpaing vert », des tee-shirts « upcyclés » mais neufs, une production de chocolat décarbonée qui ne l’était pas encore… Voici quelques exemples de fausses allégations environnementales débusquées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) au cours des enquêtes qu’elle a menées en 2023 et 2024 auprès de plus de 3 000 établissements, notamment dans les secteurs du textile, de l’ameublement, des cosmétiques et des produits alimentaires.

    Le bilan publié le 1er octobre n’est guère reluisant : l’utilisation d’allégations environnementales imprécises, injustifiées ou totalement interdites est récurrente, constate la DGCCRF.

    Plus de 15 % des professionnels contrôlés ont présenté des manquements graves et ont été sanctionnés.

    « Les infractions les plus graves ont donné lieu à plus de 430 injonctions de mise en conformité et plus de 70 amendes administratives et procès-verbaux pénaux, principalement pour des pratiques commerciales trompeuses ou la présence de mentions interdites », détaille la DGCCRF. Les enquêteurs ont également adressé plus de 500 avertissements pour rappeler aux professionnels leurs obligations et leur permettre de mieux maîtriser la règlementation.

    Lire la suite

  • DNC : l’État doit trouver une véritable solution pour les animaux coincés en zone réglementée !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.09.2025

    Alors que le nombre d'animaux à héberger et les énergies déployées par les paysan·nes pour trouver des solutions sont énormes, le Ministère n'a annoncé que l'ouverture des lycées agricoles et une maigre incitation financière. L'Etat propose de fausses solutions et persiste à justifier les mesures prises, alors qu'elles se révèlent inefficaces sur le terrain. Ces réponses inadaptées n'apportent pas de véritable perspective aux éleveur·euses qui se trouvent dans l'impasse : plus de 2.000 génisses et vaches en estive ont commencé à vêler ou s'en approchent, sous la neige, sans herbe. Plusieurs milliers de veaux et de broutards coincés dans les fermes, qui auraient dû partir dans des fermes d'engraissement en zone indemne, génèrent une charge de travail devenue insupportable pour les éleveur·euses déjà épuisé·es par la gestion de la Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) cet été.

    Encore une fois, la stratégie de l'Etat vis-à-vis de la DNC a montré ses failles. C'était déjà le cas tout au long de l'été, la peur de l'abattage total ayant conduit plusieurs éleveur·euses à transporter des animaux à l'abri des regards, prenant le risque de propager la maladie. L'apparition d'un nouveau cas dans le Rhône, à 100 km des autres foyers, montre que les règles drastiques génèrent des stratégies de contournement aux interdictions imposées.

    Lire la suite

  • Affaire Sarkozy : respecter les juridictions pour respecter l’Etat de droit

    Communiqué commun du  1er octobre 2025

    Les juges appliquent la loi votée par le Parlement et l’article 64 de la Constitution fait du président de la République le garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.

    Il est particulièrement choquant que N. Sarkozy, ancien président de la République, attaque des magistrats. En les ciblant, il les expose. Ainsi, la présidente du tribunal l’ayant jugé, au sein d’une formation collégiale, a reçu des menaces de mort et est désormais placée sous protection policière.

    Sarkozy, ainsi que d’autres responsables politiques, s’indigne de l’exécution provisoire de sa peine, étant présumé innocent tant que le jugement n’est pas irrévocable. Il s’agit pourtant de l’application de dispositions légales, qu’il est certes possible de critiquer mais qui ont été votées par le Parlement et qu’il n’a jamais remis en cause lorsqu’il était ministre de l’Intérieur ou président de la République, et qu’il tançait le supposé laxisme des juges.

    Une fois de plus, un responsable politique demande à bénéficier de privilèges, et à échapper aux rigueurs de la loi.

    Comment, quelqu’un qui a été aux plus hautes responsabilités peut-il pointer des juges qui prennent des décisions conformément aux lois en vigueur ?

    Lire la suite

  • Marches “Climat, Justice, Libertés !” : près de 70 villes mobilisées pour exiger un monde plus juste

    Communiqué publié par Greenpeace le 28 septembre 2025

    Ce 28 septembre, partout en France, 40 000 personnes ont défilé à l’appel d’un large front d’organisations sociales, syndicales et écologistes. Des collectifs de quartiers populaires, des organisations paysannes, des organisations confessionnelles, des associations environnementales et des mouvements de défense des droits se sont rassemblés pour dénoncer les politiques d’austérité, les atteintes aux libertés et l’inaction climatique. Ensemble, elles ont porté haut et fort une exigence commune : “Climat, Justice, Libertés !”.

    Cette mobilisation, impulsée par 350.org, ActionAid, Alternatiba, l’Alliance Écologique et Sociale, Action non-violente COP21, Les Amis de la Terre, Attac, Ghett’up, GreenFaith, Greenpeace et Les Impactrices, s’inscrit dans un contexte de montée des résistances. Dans la lignée des mouvements “Bloquons Tout !” et des mobilisations intersyndicales de ce début d’année, plus de 300 organisations ont signé l’appel à rejoindre les Marches “Climat, Justice, Libertés !” – Marches des Résistances. Pour la première fois, la CGT a participé au niveau confédéral à des marches initiées par des organisations environnementales.

    Des mobilisations ont eu lieu dans près de 70 villes, de Lyon à Marseille, en passant par Angoulême ou Besançon. À Paris, la marche, rejointe par la mobilisation pour le droit à l’IVG, a rassemblé 25 000 personnes. Partout, les manifestant·es ont porté des revendications concrètes pour changer la vie des gens telles que l’abrogation de la loi Duplomb et la mise en place d’un Plan National Chlordécone, la mise en place de la taxe Zucman et l’instauration d’une taxe sur les profits des majors fossiles pour débloquer des recettes vers les services publics et la rénovation thermique des logements, ou encore l’embargo sur les armes envoyées à Israël.

     

    Lire la suite