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politique internationale

  • Israël/Gaza : l’interdiction de l’UNRWA, une décision effroyable et inhumaine

    Publié par Amnesty International le 30.10.2024

    Lundi 28 octobre, le Parlement israélien a adopté deux textes qui mettent un terme aux activités de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) sur son territoire et sur le territoire occupé palestinien. L’agence ne pourra plus y opérer. Son siège devra être fermé et les visas pour son personnel seront supprimés. Les conséquences de ce vote pourraient être désastreuses.

     

    « Cette loi effroyable et inhumaine ne va faire qu’exacerber les souffrances des Palestiniens et Palestiniennes, qui subissent des épreuves inimaginables depuis les terribles attaques du Hamas et d’autres groupes armés dans le sud d’Israël il y a un an, et qui ont plus que jamais besoin d’un soutien mondial. La communauté internationale doit de toute urgence condamner cette loi avec la plus grande fermeté et exercer toute son influence sur le gouvernement israélien pour qu’il l’abroge. » 

    Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International 

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  • Sahara occidental : la déclaration d’Emmanuel Macron contraire au droit international

    Communiqué LDH le 29 octobre 2024

    Emmanuel Macron est arrivé hier au Maroc pour une visite d’Etat qui doit sceller la réconciliation des deux pays sous une pluie de contrats. Cette visite, qui se veut historique, bafoue pourtant le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. En préparation de cette visite, le président français s’était en effet prononcé en juillet dernier pour une solution au Sahara occidental « dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

    Pourtant, le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires à décoloniser. Pourtant, la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’Assemblée générale de l’ONU, a déclaré dans son avis consultatif du 16 octobre 1975 « que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc […] d’autre part ».

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  • États-Unis : un scrutin incertain dans une Amérique divisée

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 24 octobre 2024

    Le 5 novembre, les États-uniens sont appelés aux urnes pour déterminer qui de Donald Trump ou de Kamala Harris occupera la Maison Blanche de 2025 à 2029. Après une campagne haute en couleur, le scrutin s’annonce plus serré que jamais selon la plupart des sondages. Une nouvelle fois, ce seront les fameux « Swing States » qui feront pencher la balance. Kamala Harris, qui a débuté sa campagne sur les chapeaux de roue en juillet dernier, fait face à un Donald Trump qui, par sa rhétorique agressive vis-à-vis de sa concurrente, est récemment remonté dans les intentions de vote. Il est de surcroit épaulé par Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, propriétaire du réseau social X où les campagnes de désinformation du mouvement MAGA ont le champ libre. Les points de clivage de la société américaine sur lesquels cette élection se joue sont nombreux : immigration, avortement, pouvoir d’achat… Et l’impact de ce scrutin sur la politique internationale, étant donné les conflits en cours en Ukraine et au Proche-Orient notamment, est aussi redouté qu’attendu.

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  • Les Brics+ et l’anti-impérialisme de marché

    Article tiré du Monde Diplomatique du 24.10.2024

    Le seizième sommet des Brics+ s’est tenu à Kazan, en Russie, du 22 au 24 octobre 2024. Sous les projecteurs, l’hôte de la cérémonie, le président Vladimir Poutine, a mis en scène l’échec de la stratégie occidentale visant à l’isoler. Loin des accolades, toutefois, les travaux se sont concentrés sur une thématique : celle de la monnaie, au sujet de laquelle les autorités russes avaient préparé un « document de travail » à la suite d’une rencontre des ministres des finances des Brics+ en février dernier. Sa lecture offre quelques éclairages sur la nature du monde qu’entendent construire ceux qui se présentent désormais comme l’incarnation d’un « Sud global ». Un monde qu’une partie de la gauche espère en rupture. Avec l’hégémonie américaine et celle des marchés.

    A priori, elle n’a pas tort : avec un sens certain de la litote, le document dénonce le poids du dollar dans le système monétaire international (SMI), « qui place l’économie mondiale en difficulté dès lors que les intérêts des États-Unis ne sont pas toujours alignés avec ceux des autres participants au SMI ». Sans utiliser le mot, les ministres des finances des Brics+ appellent en substance à rompre avec l’un des piliers de l’impérialisme américain.

     

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  • COP16 : une chance pour la restauration de la nature

    Publié par Greenpeace le 21 octobre 2024

    La conférence sur la biodiversité s’ouvre aujourd’hui à Cali, en Colombie : pendant deux semaines, les gouvernements vont débattre afin de faire progresser le Cadre mondial de la biodiversité, conclu en 2022 lors de la COP15. Alors que l’Union européenne recule sur ses ambitions environnementales et vient d’annoncer vouloir reporter l’application du règlement déforestation (RDUE), cet accord mondial sur la nature représente une opportunité de protéger et de restaurer les écosystèmes d’une grande importance en matière de biodiversité de manière juste et équitable, au cours de la prochaine décennie. Il incombe aux gouvernements d’approfondir ce cadre et de respecter leurs engagements.

    Pour Greenpeace, la COP16 sera une réussite si les actions suivantes sont réalisées :

    • la mise en œuvre de l’engagement du Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal : fournir 20 milliards de dollars d’ici 2025, et chaque année par la suite, pour atteindre 30 milliards de dollars annuels d’ici 2030, avec un accès direct au financement pour les peuples autochtones et les communautés locales ;
    • l’octroi d’un mandat au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique pour agir sur les synergies climat-biodiversité aux niveaux international et national, avec la protection de l’intégrité des écosystèmes comme mesure clé ;
    • la réalisation et la mise en œuvre des stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB) afin de rendre opérant le cadre mondial pour la biodiversité ;
    • la mise en place d’un mécanisme permettant de poursuivre l’identification des zones marines importantes sur le plan écologique et biologique.

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  • La LDH demande la pleine reconnaissance du massacre du 17 octobre 1961 comme crime d’Etat

    Communiqué LDH

    Le crime d’Etat que constitue, à la fin de la guerre d’Algérie, le massacre du 17 octobre 1961, en plein Paris, de plusieurs centaines d’Algériens qui refusaient d’obéir à un couvre-feu discriminatoire et anticonstitutionnel a été nié et dissimulé par le pouvoir politique en France pendant une trentaine d’années. Cet événement n’a commencé à émerger dans la mémoire collective qu’au milieu des années 1980 et il est l’objet depuis,  dans toute la France, de commémorations de plus en plus nombreuses. Pourtant, malgré un communiqué du président François Hollande, en octobre 2012, et un geste du président Emmanuel Macron, en octobre 2021, sa pleine reconnaissance comme crime d’Etat n’est toujours pas intervenue.

    Avec l’association des Ami-e-s de Jean-Luc Einaudi, qui a apporté une contribution décisive à la connaissance de ce drame, le Mrap, l’association Au nom de la mémoire et de nombreuses autres, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à se rassembler partout en France. En particulier à Paris, sur le Pont Saint-Michel qui a été l’un des principaux lieux de ce massacre, le jeudi 17 octobre 2024, à 18h, pour exiger la pleine reconnaissance de ce sombre épisode de notre passé colonial.

    Paris, le 10 octobre 2024

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  • Journée mondiale contre la peine de mort, mobilisons-nous pour l’abolition !

    Communiqué LDH

    L’année 2023 a été marquée par une augmentation importante tant du nombre de condamnations à la peine de mort (2428 contre 2016 en 2022) que d’exécutions (1153 contre 883 l’année précédente).

    Pourtant, de plus en plus de pays abolissent la peine de mort :  aujourd’hui 144 pays sont abolitionnistes en fait ou en droit (112 pour tous les crimes, 9 pour les crimes de droit commun et 23 le sont en pratique puisqu’ils n’ont procédé à aucune exécution depuis 10 ans). Même s’il reste 55 pays non abolitionnistes, seuls 16 d’entre eux ont procédé à exécutions en 2023 contre 23 en 2022.

    Le nombre d’exécutions, le plus haut jamais atteint depuis 2015, est essentiellement dû à l’Iran où 853 personnes ont été exécutées contre 576 en 2022 (parmi elles, 24 femmes et 5 mineurs). Ce pays a le triste privilège de comptabiliser 74 % des peines capitales comptabilisées[1] dans le monde. Près de la moitié sont liées au trafic de stupéfiants ; on constate que les personnes les plus précaires et les minorités sont particulièrement touchées. Le nombre de personnes exécutées a également augmenté aux Etats-Unis (25 contre 21), en Somalie, en Afghanistan, au Vietnam…

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