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L’UE propose enfin une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël : la France doit être au rendez-vous

Communiqué de CCFD Terre Solidaire du 10.09.2025

Ce matin, la présidente de la Commission européenne Ursula Van Der Leyen a proposé lors du discours sur l’état de l’Union, une suspension du volet commercial de l’accord d’association UE-Israël. Une demande portée depuis plus d’un an par le CCFD-Terre Solidaire et plus de 200 ONG européennes 

« Nous saluons cette proposition. L’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël. Or cet accord est clair : les deux parties ont obligation de respecter les droits humains. Alors que les Gazaouis sont victimes d’un génocide, d’une famine organisée et que l’annexion de facto de la Cisjordanie se poursuit dans la violence et rend illusoire toute solution à “deux Etats”, le « business as usual » de l’UE avec le gouvernement israélien ne peut pas continuer. Au risque sinon de nous rendre les complices indirectes de crimes contre l’humanité » souligne Sarah Lecoq, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire.  

Il revient désormais aux Etats membres, dont la France, d’acter cette suspension. Nous appelons la France à jouer un rôle moteur pour que l’Europe mette en œuvre au plus vite cette suspension.  

« Emmanuel Macron a montré, avec la question de la reconnaissance de la Palestine, que la France pouvait faire preuve d’un véritable leadership et entraîner plusieurs pays dans son sillage. Cette dynamique doit se poursuivre pour obtenir des sanctions fortes contre le gouvernement israélien et mettre fin à la campagne génocidaire en cours », poursuit Sarah Lecoq 

Mais pour le CCFD-Terre Solidaire, « la France ne doit pas se retrancher derrière Bruxelles et l’impossible unanimité des 27. Nous l’encourageons à faire preuve de courage en imposant elle-même des sanctions à Israël, comme vient de le faire l’Espagne en interdisant l’importation des produits des colonies ou en actant par une loi l’embargo sur les livraisons d’armes à Israël ».  

Prendre des mesures fortes comporte des risques, comme le montre la violence des réactions du gouvernement israélien contre les voix européennes dissidentes. Mais elles sont un impératif juridique, politique et moral.   

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