Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique internationale - Page 4

  • C’est parti pour la nouvelle ère Trump !

    Edito de Cartooning for Peace du 23.01.2025

    Donald Trump a officiellement pris ses fonctions de 47e président des États-Unis lundi 20 janvier, à l’issue d’une journée d’investiture scrutée par le monde entier. Une étrange journée, marquée par un froid polaire qui a cloué la cérémonie à l’intérieur du Capitole, et par le double salut fasciste lancé par Elon Musk au meeting d’investiture*, tout un symbole…
    Dès lundi, Donald Trump a signé plusieurs « executive orders » parmi la centaine qu’il a préparé pour son début de mandat, un record. Il a signé, entre autres, des lois anti-immigration, une grâce présidentielle pour les assaillants du Capitole, et le retrait des États-Unis des accords de Paris.
    Sur la scène internationale, Donald Trump va appliquer son principe « America First ». Il compte refondre l’ordre mondial sous le signe de la puissance, à l’instar de ses homologues Russes et Chinois. Il cherche à s’émanciper du droit international et de ses institutions, du dialogue et des alliances. L’Europe, que ce soit sur le terrain stratégique ou commercial, sera la première à faire les frais de cette nouvelle ère Trump.

    Lire la suite

  • La Confédération paysanne appelle à l'interdiction de la viande in vitro en France et dans l'UE

    Après le dépôt d'une demande d'approbation par l'entreprise française Gourmey cet été 2024, pour du foie gras de synthèse, c'est au tour d'une entreprise néerlandaise, Mosa Meat, de soumettre à la Commission européenne la première demande d'autorisation de mise sur le marché pour de la graisse de bœuf de synthèse.

    Lors des épisodes de colères paysannes, la Confédération paysanne a revendiqué, dans les mesures urgentes à prendre, l'interdiction commerciale de la viande in vitro et l'arrêt des subventions publiques à tout projet de développement. Nous sommes déjà en action avec notre fédération européenne ECVC* pour contrer cette industrialisation et artificialisation de notre alimentation.

    Nos revendications structurelles pour un revenu garanti, pour la sortie des accords de libre-échange et pour interdire la viande in vitro sont passées aux oubliettes du gouvernement français et de la cogestion avec les dirigeant·es de la FNSEA*.

    Lire la suite

  • Trump : le programme anti-écologique des ultraconservateurs

    Extraits de l'article d'Edward Maille pour Reporterre

    Donald Trump, investi président des États-Unis ce 20 janvier, veut augmenter la production d’énergies fossiles et réduire les moyens gouvernementaux de protection de l’environnement.

    Le souvenir de la première présidence de Donald Trump a de quoi inquiéter. Le milliardaire avait retiré les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Il avait détricoté, annulé ou diminué 125 règles et politiques environnementales, selon le Washington Post, avec des conséquences dramatiques.

    L’abrogation de régulations pour limiter la pollution durant son mandat avait causé 22 000 morts supplémentaires en 2019, indique une étude publiée dans The Lancet. Son investiture ce 20 janvier comme 47ᵉ président des États-Unis laisse donc craindre, à nouveau, le pire pour l’environnement.

    Pour son second mandat, Donald Trump a affirmé vouloir réduire, voire supprimer, le financement de l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Avec ses 18 000 employés, elle met en application les régulations environnementales et veille à leur respect. Son affaiblissement provoquerait une détérioration de la qualité de l’air, de l’eau et des sols.

    Lire la suite

  • Les géants de la tech américaine en rang derrière Donald Trump

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 16 janvier 2025

    Les grands patrons de la tech américaine s’alignent les uns après les autres derrière Donald Trump, à quelques jours de son investiture. Elon Musk, patron de X, Tesla et Space X, a ouvertement soutenu la campagne du candidat républicain qui l’a nommé ministre de l' »efficacité gouvernementale » de son futur gouvernement. Plus étonnant est le retournement de Mark Zuckerberg, patron de Meta, qui a annoncé le 7 janvier dernier la suppression du fact checking sur ses réseaux sociaux, au nom de la liberté d’expression. Le même qui avait suspendu en 2021 le compte de Trump après l’invasion du Capitole. Jeff Bezos, patron d’Amazon et propriétaire du Washington Post, a quant à lui financé la cérémonie d’investiture de Trump après avoir refusé que son journal soutienne la candidate démocrate, sous-couvert de neutralité politique. Une censure dont la dessinatrice Ann Telnaes a récemment fais les frais.

    Au-delà de l’aspect idéologique de ce mouvement, évident chez Elon Musk qui assume une vision politique libertarienne, proche de l’extrême-droite (qu’il soutient volontiers en Allemagne et au Royaume-Uni) et dangereuse pour la démocratie*, ce sont surtout des milliards de dollars de profits qui sont en jeu.

    *Cartooning for Peace a décidé, à l’instar d’autres médias et ONG, de quitter le réseau social X (Twitter), via la campagne HelloQuitteX.

    Lire la suite

  • 2024 : la limite des 1,5°C franchie

    Communiqué de Greenpeace le 14 janvier 2025

    2024 marque un tournant préoccupant dans la lutte contre le réchauffement climatique : pour la première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C sur une année. Ce sombre record, s’il venait à se pérenniser, risque d’entraîner des conséquences irréversibles, mettant en péril notre avenir. Pendant ce temps, les entreprises des énergies fossiles continuent de réaliser des profits record en alimentant cette crise climatique. Il n’est pas trop tard pour agir : chaque dixième de degré compte.

    Un seuil critique a été franchi. Selon le dernier rapport de l’observatoire européen Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et pour la toute première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. 

    Ce dépassement de la ligne rouge fixée par l’Accord de Paris marque un tournant alarmant dans la lutte contre le réchauffement climatique et laisse entrevoir des conséquences dramatiques pour l’humanité et la biodiversité. 

    Alors que chaque année est marquée par ses records de chaleur, de sécheresses et d’inondations, les politiques climatiques des gouvernements restent largement insuffisantes et inadaptées à l’urgence de ces désastres. L’échec retentissant de la COP29 et les coupes budgétaires prévues par la France pour 2025 concernant la transition écologique ne font que témoigner de ce déni climatique dangereux.

    Des conséquences irréversibles ? 

    Si la moyenne mondiale des températures venait à durablement dépasser les 1,5°C, cela entraînerait des points de basculement climatique aux conséquences irréversibles et toujours plus dangereuses.

    Chaque dixième de degré supplémentaire augmente les risques de :

    •  Montée des océans et perturbation des courants marins essentiels à notre climat ;
    •  Effondrement des récifs coralliens tropicaux, qui abritent plus de 25 % des espèces marines ;
    •  Fonte des glaces et dégel du pergélisol, libérant alors des quantités massives de carbone ;
    • Baisse des rendements agricoles qui menacerait la sécurité alimentaire.

    Sans compter que plus la planète se réchauffe, plus les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’intensifient. L’année 2024 a été marquée par de terribles catastrophes : incendies dévastateurs en Californie, inondations meurtrières en Inde, en Roumanie, en Italie, au Brésil, en Afrique du Sud ou encore en Espagne…

    Tout au long de cette année, des milliards de personnes ont souffert des conséquences du réchauffement planétaire. Et malheureusement, les terribles feux qui ravagent la ville de Los Angeles depuis le 7 janvier, montrent que ce n’est pas prêt de s’arrêter en 2025.

    Cette nouvelle catastrophe n’est pas seulement une tragédie, c’est un avertissement sur ce à quoi ressemblera notre avenir en pleine crise climatique. Le coût total des incendies de Los Angeles, entre les dégâts matériels et les pertes financières qu’ils ont engendrés, pourrait dépasser les 225 à 250 milliards de dollars.

    GP0SU41N5_Medium-res-1200px-780x585.jpg

    Des feux violents ravagent des maisons à Los Angeles, aux Etats-Unis, en janvier 2025 © David McNew / Greenpeace

    Lire la suite

  • Increvable et universel

    Edito de Riss dans Charlie-Hebdo du 07.01.2025

    Dix ans après, Charlie Hebdo est toujours là. Les causes du drame aussi. Ainsi que la détermination des membres du journal. La situation géopolitique a évolué, s’est même aggravée. Des régimes autoritaires comme la Russie ou la Chine ne cachent plus leurs ambitions de combattre les valeurs démocratiques avec le même fanatisme que des organisations terroristes islamistes comme Daech ou al-Qaida. La démocratie est une idée qui semble de plus en plus contestée par des forces hostiles de plus en plus actives.

    Qu’est-ce qu’un hebdomadaire pouvait espérer faire, à son modeste niveau, pour combattre ces forces hostiles ? D’abord survivre. Au lendemain de l’attentat, nous nous sommes ­retrouvés au pied du mur : du statut de commentateur de l’actua­lité, Charlie Hebdo est brutalement passé à celui ­d’acteur politique. Si Charlie s’effondrait et disparaissait, les terroristes gagnaient. Si Charlie réussissait à se relever, les terroristes échouaient. Continuer le journal, c’était prouver que les idées pour lesquelles nous nous battions depuis des années, au moyen de textes et de dessins, n’avaient pas été que du bavardage, mais l’expression de nos convictions profondes. L’attentat fut un moment de vérité qui allait mettre à l’épreuve la solidité de nos idées, et ce malgré les souffrances et la difficulté de devoir reconstruire une rédaction toujours ciblée par des menaces et dénigrée par les critiques. Parce qu’une idée, c’est du réel, du vécu, pas seulement des belles paroles qu’on déclame ou qu’on gribouille dans un édito.

    Ce qui nous a réconfortés durant ces dix années, ce sont les gens que nous croisions, en France ou à l’étranger, qui nous disaient : « Heureusement que vous êtes là. » On leur répondait : « Heureusement que vous êtes là, vous aussi. » En dix ans, ­Charlie Hebdo est devenu bien plus qu’un journal. Il suffit de lire ce que déclare cet Irakien, interrogé par Inna dans ce numéro : « Le courage affiché par Charlie Hebdo nous rappelle à tous ici le rôle essentiel de la laïcité, telle qu’incarnée par l’exemple français. » Ou ce Turc : « La résilience de Charlie Hebdo alimente notre lutte, en Turquie, où la censure d’Internet et la répression médiatique persistent. » Le combat que Charlie mène depuis 1970, depuis 1992 et depuis 2015, c’est celui de ceux qui, pour être libres, se battent contre toutes les formes d’asservissement, politique, religieux ou économique.

     

    Lire la suite

  • Face aux drames de la Manche, marchons pour la justice et la dignité

    L’année 2024 à la frontière franco-britannique s’est clôturée par un terrible bilan, 85 personnes - hommes, femmes et enfants - sont décédées, pour la grande majorité suite à des tentatives de traversées de la Manche dans des embarcations de fortunes, d'autres, à cause des conditions de vie qui y sont maintenues.

    En solidarité avec les personnes bloquées à la frontière et pour dénoncer les politiques qui y sont menées, nous appelons à une grande marche le 11 janvier prochain à Calais.

    Depuis plus de 30 ans, les accords se multiplient entre la France et le Royaume-Uni, chacun ayant pour vocation d’augmenter la militarisation du littoral nord afin d’empêcher les personnes en exil de rejoindre le Royaume-Uni. En 2003, le déplacement de la frontière franco-britannique sur le sol français a fait de la France le “bras policier” de la Grande-Bretagne.

    À cette volonté d’étanchéification de la frontière s’ajoute une politique d’hostilité, conjointement menées par les municipalités et le ministère de l’Intérieur. Elle maintient des centaines voir des milliers de personnes dans des conditions de précarité extrême : poussées à vivre dehors par manque d’accès à l’hébergement, harcelées au moyen d’expulsions de terrain régulières et un accès aux droits fondamentaux (eau, nourriture, asile) sous dimensionné, voire inexistant.

    La militarisation accrue du littoral amplifie les prises de risque lors des tentatives de traversée, augmentant la précipitation lors des départs, amenant les personnes à partir de plus en plus loin et sur des bateaux toujours plus chargés. En parallèle, les moyens de sauvetage demeurent insuffisants et inadaptés.

    Lire la suite