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politique internationale - Page 8

  • Nouvelle-Calédonie : plutôt qu’une politique arrogante, un dialogue démocratique pour parvenir à la décolonisation

    Communiqué LDH

    La Nouvelle-Calédonie, et plus particulièrement Nouméa, s’est embrasée et compte déjà cinq morts dont un gendarme. La politique arrogante du gouvernement français, notamment celle du ministre de l’Intérieur, M. Darmanin, a mis le feu aux poudres et l’état d’urgence est instauré. Pourtant, fin avril, trois anciens Premiers ministres, Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Edouard Philippe, ont alerté sur les risques de violence à venir si la méthode choisie n’était pas modifiée.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) dénonce la stratégie de passage en force du gouvernement français. La déclaration de l’état d’urgence en réponse à une crise politique est une méthode autoritaire de maintien d’un pouvoir colonial en Nouvelle-Calédonie.

    Le gouvernement français ne s’est pas tenu en surplomb pour permettre aux acteurs locaux de trouver la voie d’un accord dans le cadre du processus de décolonisation auquel il s’était engagé. Au contraire, il a choisi de tenir le troisième référendum prévu par les accords de Nouméa à une date qu’il a fixée, malgré l’annonce de la non-participation du peuple colonisé. Dès lors, les résultats en étaient délégitimés.

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  • Élections européennes : faire de la lutte contre la pauvreté une priorité

    Communiqué de presse de ATD quart monde.

    Les Européens souhaitent que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale soit le thème principal abordé au cours de la campagne des européennes, selon un sondage Eurobaromètre publié le 17 avril. Et pour cause, malgré les objectifs fixés par Bruxelles pour 2030, le bilan reste très décevant : plus d’un européen sur cinq est menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale (chiffre Eurostat). ATD Quart Monde a élaboré un plaidoyer et propose des solutions concrètes pour lutter contre la pauvreté et enjoint les candidats aux élections européennes à dynamiser l’intergroupe « lutte contre la pauvreté ».

    POUR UNE EUROPE QUI NE LAISSE PERSONNE DE CÔTÉ

    ATD Quart Monde rappelle que l’objectif de réduction d’au moins 15 millions le nombre de personnes en proie à la pauvreté défini par la Commission européenne est loin d’être suffisant. Avec 95 millions de personnes en situation de pauvreté, les réponses d’urgence aujourd’hui mises en œuvre par l’Union Européenne ne permettent pas d’éradiquer la grande pauvreté et de répondre aux besoins réels de ces personnes.

    POUR UN INTERGROUPE « LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ » QUI GARANTISSE AUX PLUS PAUVRES D’ÊTRE DES CITOYENS À PART ENTIÈRE

    ATD Quart Monde interpelle les candidats aux élections européennes pour développer l’intergroupe « lutte contre la pauvreté » et pour en faire un outil d’influence pour que des mesures spécifiques et adaptées soit réellement mises en œuvre.

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  • Agent orange au Vietnam : " Ce procès historique est celui de la dernière chance pour obtenir justice"

    A l’initiative du Collectif Vietnam Dioxine, des personnalités politiques, syndicales et associatives apportent leur soutien, dans une tribune au Monde, à la Vietnamienne Tran To Nga, victime de cette arme chimique, dans le procès qui l’oppose notamment à l’entreprise Monsanto.

    Le 7 mai 2024 aura lieu un procès digne d’un combat de David contre Goliath. Tran To Nga, âgée de 82 ans, assigne en justice 14 multinationales agrochimiques, dont la célèbre Monsanto, pour avoir produit et commercialisé l’agent orange, un herbicide employé comme arme chimique par l’armée étasunienne durant la Guerre du Vietnam. Ce procès historique est celui de la dernière chance pour obtenir justice et permettre aux victimes d’envisager la reconstruction individuelle et collective, près de 50 ans après la fin du conflit.

    Accompagnée de ses avocats Me William Bourdon, Me Bertrand Repolt, et Me Amélie Lefebvre, c’est en 2014 que Tran To Nga dépose plainte au tribunal judiciaire d’Evry où elle réside. Reprenant les arguments des sociétés incriminées, le parquet rend sa décision en 2021 : il se déclare incompétent à juger du fond de l’affaire. Ses avocats font alors appel de cette décision, l’affaire est reconduite devant la Cour d’appel de Paris trois ans plus tard.

    Si les sociétés incriminées plaident l’immunité de juridiction (définition), parce elles ont en réalité répondu à un appel d’offres qui n’imposait en rien la présence de dioxine. Par ailleurs, la toxicité du produit était connue des fabricants dès 1957. Les épandages d’herbicides ont commencé en 1961, dont l’agent orange, massivement déversé dès 1965. S’il y a eu des réquisitions par les Etats-Unis, elles n’ont eu lieu qu’à partir de 1967, soit six ans après le début des épandages.

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  • Le président français prié de mettre les droits humains et le Tibet au cœur de ses discussions avec Xi Jinping

    Communiqué commun signé par la FIDH, la LDH et ICT

    À l’occasion de la prochaine visite en France du Président chinois Xi Jinping, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres International Campaign for Tibet (ICT) et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appellent le Président Macron à placer la question des droits humains – notamment au Tibet – au cœur de ses échanges avec son interlocuteur chinois.

    Les 6 et 7 mai prochains, le président chinois Xi Jinping effectuera une visite officielle en France, marquant ainsi son premier déplacement en Europe depuis 2019. Cette visite qui fait suite à la visite du Président Macron en Chine en avril 2023, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement des relations franco-chinoises.

    Quelques jours avant la visite, M. Macron a rencontré le ‘sikyong’ (président) du gouvernement tibétain en exil, Penpa Tsering, le 30 avril au palais de l’Elysée, lors d’une cérémonie de remise de la Légion d’honneur à l’ancien sénateur André Gattolin, un ami de longue date du Tibet. Lors de cet événement, Penpa Tsering a remis au président français une photo de sa rencontre avec le Dalaï Lama en 2016, dédicacée par le leader spirituel tibétain, et l’a exhorté à ne pas oublier le Tibet, selon l’Administration centrale tibétaine (le nom officiel du gouvernement tibétain en exil). Il s’agissait d’un moment important, car quelques jours auparavant, le gouvernement chinois avait de nouveau qualifié l’Administration centrale tibétaine d’”entité séparatiste“.

    « Nous comprenons que l’agenda entre les deux présidents sera dense compte tenu des nombreuses crises internationales comme en Ukraine et au proche-orient mais cela ne doit pas se faire au détriment des échanges sur les droits humains, qui sont dans une situation déplorable dans tout le pays ainsi qu’à Hong Kong, au Xinjiang (région Ouïgoure) et au Tibet où un conflit latent perdure depuis plus de soixante ans et constitue une menace pour la sécurité régionale et internationale » indique Vincent Metten, directeur des Affaires européennes pour International Campaign for Tibet.

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  • le Parlement européen réduit à néant les exigences environnementales de la PAC

    Le Parlement européen a voté aujourd’hui la suppression des règles protégeant la nature et la biodiversité dans les exploitations agricoles. Greenpeace alerte sur une décision qui met en péril la capacité de l’Union européenne (UE) à fournir une alimentation saine et durable aux générations futures. À quelques semaines des élections européennes, Greenpeace dénonce un processus antidémocratique pour faire adopter une réforme majeure de la politique agricole commune (PAC).

    Le Parlement a approuvé une proposition de la Commission européenne visant à modifier la politique agricole commune (PAC) en supprimant les obligations pour les exploitations agricoles de protéger les sols, de laisser un petit pourcentage d’éléments paysagers et de pratiquer la rotation des cultures [1]. La proposition exempte également près de 17 millions d’hectares de terres agricoles – soit la taille de l’ensemble des terres agricoles de l’Allemagne – de tout contrôle environnemental.

    « Les sécheresses ont ruiné les récoltes dans le sud de l’Europe et les mois les plus humides jamais enregistrés font de même dans le nord, explique Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. La plupart des agriculteurs et agricultrices réclament à juste titre un revenu équitable et une protection contre un marché impitoyable dominé par quelques géants de l’agro-industrie qui les essorent jusqu’au dernier centime. Détricoter les dernières mesures de protection de l’environnement au sein de la PAC ne sauvera pas les agriculteurs et nous rendra toutes et tous plus vulnérables aux conditions météorologiques extrêmes qui détruisent les récoltes et les moyens de subsistance. Ce vote réduit à néant les derniers vestiges de crédibilité de la politique agricole commune en matière de protection de l’environnement et de l’intérêt général ».

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  • Risque d’escalade au Proche-Orient

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 18 avril 2024

    Dans la nuit du samedi 13 avril, l’Iran a lancé plus de 300 drones et missiles vers Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas le 1er avril dernier. Une agression inédite entre ces deux Etats et un quatrième front qui s’ouvre en quelques mois pour Benjamin Netanyahou après le Hamas à Gaza, les Houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban. L’offensive n’a fait aucune victime, et 99 % des missiles ont été interceptés par le « dôme de fer » israélien, aidé par l’intervention des États-Unis, de la France, mais aussi de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis. Téhéran qualifie cette salve de missiles d’avertissement, en « réponse aux crimes répétés » de l’État hébreu, et laisse entendre qu’à moins d’une réponse israélienne, elle ne sera pas suivie d’autres attaques. L’armée israélienne promet quant à elle une « riposte », malgré les inquiétudes exprimées par la communauté internationale qui appelle à la retenue face au risque d’embrasement régional. Les Etats-Unis et l’Europe ont cependant annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran quand Moscou et Pékin font bloc derrière Téhéran, contre Washington.

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  • Les premiers éléments de programme de l’ECSA à Marseille

    Du vendredi 26 au dimanche 28 avril, l’ ECSA organise des rencontres européennes ouvertes à toustes à Marseille (Friche de la Belle de Mai). Le comité de pilotage en dévoile les thématiques et les premières activités !

    À Marseille, les activités sont organisées par “conteneurs”, qui sont des regroupements de thématiques créés pour faciliter la transversalité et les échanges.
    On retrouve :

    les plénières des conteneurs sont sous la responsabilité du comité européen qui organise ces rencontres (l’ECSA : European Common Space for Alternatives),
    les autres activités sous la responsabilité des mouvements et organisations qui les ont proposés.
    Les infos sur le programme et les sessions préalables en ligne sont à retrouver ici.
    Pour s’inscrire aux journées d’avril à Marseille, rendez-vous sur le site de l’ECSA !

     Conteneur 1 : La planète B n’existe pas

    Plénière : Guerre et climat : les menaces existentielles de notre temps (organisation : ECSA)

    Dans cette plénière, nous nous efforcerons de démêler le lien entre climat/extractivisme et militarisme. Convaincus de l’urgence d’assurer un avenir juste sur une planète vivable, nous discuterons de la manière de dépasser le capitalisme, le militarisme et le colonialisme. Nous ferons le lien entre le pouvoir des entreprises, le militarisme, l’effondrement climatique/écologique et le rôle de l’Europe dans les évolutions actuelles.

    Nous partagerons les expériences des organisations sur le terrain qui s’engagent activement dans le démantèlement du capitalisme fossile, la construction d’une transition juste et internationaliste, la décolonisation de la justice et de la paix, et la lutte contre l’agenda de l’extrême droite et du néolibéralisme sur la guerre et le changement climatique.

    Session 1 : La complicité européenne dans le génocide israélien à Gaza (Organisé par ARCI (Italie) & TNI (Pays-Bas))

    Le soutien populaire à un cessez-le-feu et à l’arrêt du génocide israélien a mobilisé des centaines de milliers de personnes dans différentes villes d’Europe. Les organisateurs locaux, les organisations de la société civile et les syndicats y ont joué un rôle essentiel. Les gens sont descendus dans la rue, ont dressé des piquets de grève devant des usines, les dockers ont refusé de charger des navires, et des avocats et des organisations de la société civile poursuivent les gouvernements et les hommes politiques devant les tribunaux, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Allemagne, pour leur complicité.

    Compte tenu des plaintes devant Cour Internationale de Justice, de la mobilisation actuelle des mouvements et des experts de l’ONU qui ont averti que toute exportation d’armes vers Israël contribuerait probablement à violer le droit international, comment pouvons-nous renforcer la solidarité à travers l’Europe pour mettre fin à la complicité européenne et faire en sorte qu’Israël rende des comptes ? Cette session se concentrera sur les stratégies des mouvements.

    Session 2 : Expérience de solidarité avec les peuples en guerre - Ukraine (Organisation : ENSU Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine et différents groupes, jeunes, syndicalistes, défenseurs des droits...

    Échanges d’expériences sur les pratiques de solidarité de ces dernières années, avec des groupes et des mouvements dans des sociétés déchirées par la guerre, en Ukraine, et des mouvements anti-guerre en Russie.

    Session 3 : Pour une écologie populaire d’en bas (Organisation : Alter Summit, Corporate Europe Observatory, TransNational Institute, Rosa Luxemburg Stiftung)

    Face à la pseudo transition écologique néolibérale et antisociale imposée par les multinationales, et à la montée d’une écologie d’exclusion portée par l’extrême droite, nous devons construire une écologie populaire, de gauche, à partir de la base. Nous discuterons de ce défi ainsi que des contradictions et des difficultés à relier les luttes écologiques aux réalités sociales, avec des représentants des luttes collectives locales.

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