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société

  • Le Système Bolloré

    L’Observatoire des multinationales et Attac publient ce 24 avril un rapport intitulé « Le Système Bolloré, de la prédation financière à la croisade politique ». Nous y révélons les multiples facettes de Vincent Bolloré et de son empire : ses origines, ses méthodes brutales, ses stratégies, son agenda politique d’extrême droite, ses soutiens et complices dans le monde économique et politique…

    Vincent Bolloré, une des plus importantes fortunes françaises, a mis une partie de son empire dans les médias, la culture et la communication au service de ses idées ultraconservatrices. Il incarne en France une alliance de l’argent et de l’extrême-droite lourde de menaces au plan démocratique, social, écologique.

    L’objectif de cette publication est de montrer ce qui a rendu Vincent Bolloré possible : un système où la finance prend le pas sur l’économie, où les milliardaires mettent la main sur les médias et la culture et où les connivences politiques permettent d’engranger des profits juteux au détriment des peuples et de la planète.

    Ce rapport (à lire aussi sur le site de l’Observatoire) s’inscrit également dans une perspective de mobilisation  : parce que le système Bolloré représente une menace démocratique de premier plan, il faut en comprendre les rouages pour mieux le combattre. Vous pouvez soutenir la mobilisation en diffusant le rapport autour de vous ou en faisant un don pour financer nos publications et nos actions !

    Télécharger le rapport.

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  • Le 1er Mai, exiger la justice sociale pour rénover la démocratie

    Communiqué LDH

    La défaite de l’extrême droite lors des élections législatives de 2024 aurait dû être le signal permettant de refonder le contrat social autour d’un projet solidaire, garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous. C’est ce qui était porté par la société civile organisée qui a joué un rôle-clé dans cette séquence.

    Presque un an après, il est difficile d’identifier ne serait-ce que quelques mesures d’urgence sociale qui auraient été prises par les gouvernements successifs en tenant compte des aspirations exprimées. Elles étaient pourtant très largement reconnues comme nécessaires dans le champ politique à l’été 2024.

    Au nom du respect d’une concurrence économique qui ne permettrait pas de financer les protections nécessaires, de l’affirmation d’un danger imminent de guerre qui devrait mobiliser prioritairement les ressources, on veut imposer la remise en cause des investissements écologiques, pourtant indispensables, et exiger des efforts des assurés sociaux et des travailleuses et travailleurs plutôt que des grandes entreprises multinationales.

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  • Maltraitance institutionnelle : Non aux sanctions sur le RSA !

    Une réforme en vigueur depuis le 1er janvier 2025 prévoit d’imposer 15 heures d’activité obligatoires par semaine aux allocataires du RSA. Le texte déterminant les sanctions prévues en cas de non-respect est actuellement en préparation. Il est urgent de se mobiliser. ATD Quart Monde a lancé fin mars une pétition pour refuser les sanctions et mettre l’accompagnement au cœur du RSA.

    C’est quoi le RSA ?

    L’État a le devoir d’assurer à chacun des moyens convenables d’existence, comme le prévoit la Constitution. Le Revenu de solidarité active est aujourd’hui de 636 euros pour une personne seule.

    En France, 2 millions de personnes touchent le RSA. Il s’agit d’un revenu de survie, pas une aide conditionnée au travail.

    36 % des personnes qui pourraient le demander ne le réclament pas, dont 18 % par peur des conséquences négatives.

    Que prévoit la réforme du RSA ?

    La loi Plein Emploi prévoit de contraindre les allocataires à faire un minimum de 15 heures d’activité par semaine pour percevoir le RSA, sous peine de sanctions : suspension de tout ou partie du RSA, radiation de la liste des allocataires du RSA et/ou de la liste des demandeurs d’emploi. Après une expérimentation menée depuis mars 2023 dans certains territoires, la réforme est désormais généralisée à l’ensemble du pays.

    Un décret en préparation prévoit une nouvelle mesure de sanction intitulée « suspension remobilisation », en cas de non-respect du contrat d’engagement et des heures d’activité. Il devrait entrer en vigueur au cours du premier semestre 2025.

    Pourquoi ATD Quart Monde s’oppose à cette réforme ?

    En conditionnant l’accès au RSA à 15 heures d’activité par semaine, cette réforme exclut de fait les plus éloignés de l’emploi. Elle risque d’entraîner une forte augmentation des radiations pour des raisons administratives : absence à un rendez-vous, activité non validée par France Travail, problème de transport… Au lieu d’aider, on risque de pousser encore plus de personnes hors du dispositif.

    Les sanctions aggravent la pauvreté, elles contribuent à augmenter les expulsions locatives, entraînent des ruptures dans le parcours de soin, augmentent l’isolement social.

    Le dispositif de contrôle mis en œuvre par les institutions est d’autant plus inquiétant que les moyens alloués à l’accompagnement des allocataires du RSA n’ont pas été augmentés. Cela va se traduire par plus de contraintes administratives pour les allocataires et une dégradation des conditions de travail pour les professionnels de France Travail.

    Les 15 heurs d’activités imposées ne garantissent aucun retour à l’emploi. Elles brouillent la frontière entre bénévolat et travail obligatoire. Le manque d’accompagnement cumulé au manque d’emploi ne permet de toute façon pas de répondre à la problématique de l’inactivité.

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  • La LDH et la pièce Léviathan mettent en lumière les conséquences des comparutions immédiates

    Les sections LDH se sont associées aux représentations partout en France depuis novembre 2024.  Du 10 au 17 mai 2025, à Paris, carte blanche sur les questions de justice dans le cadre des représentations aux ateliers Berthier.

    La LDH, qui n’a de cesse de dénoncer le délabrement exponentiel des services publics, dont celui de la justice, invite à découvrir la pièce Léviathan, de Lorraine de Sagazan, et plus généralement à se pencher sur les conséquences de la comparution immédiate.

    Cette procédure particulièrement répressive et discriminante juge l’auteur présumé d’une infraction à sa sortie de garde à vue. Publique et durant, en moyenne, moins de trente minutes, elle est de loin la procédure de jugement contradictoire pénale la plus utilisée en France.

    Elle est désormais utilisée dans des domaines autrefois protégés et massivement appliquée dans le cadre des mobilisations sociales (Gilets jaunes, réforme des retraites, émeutes dans les quartiers populaires) ce qui en fait un outil de musèlement des citoyennes et citoyens.

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  • Donald Trump livre à la pêche un immense sanctuaire marin

    Article tiré de Reporterre

    Donald Trump porte un nouveau coup de poignard à la biodiversité. Jeudi 17 avril, le président étasunien a réautorisé par décret la pêche commerciale dans l’un des plus vastes sanctuaires marins du monde, le Pacific Remote Islands Marine National Monument, situé au beau milieu de l’océan Pacifique.

    Créée en 2009 sous le mandat de George W. Bush, cette aire marine protégée avait été étendue par Barack Obama en 2014. D’une superficie de près d’1,3 million de kilomètres carrés (l’équivalent du Pérou), la zone est parsemée d’atolls coralliens et peuplée de tortues de mer et de baleines en danger d’extinction.

    Donald Trump justifie cette décision par sa volonté de défendre les pêcheurs étasuniens, qui seraient contraints à pêcher « plus au large, dans les eaux internationales, pour concurrencer des flottes étrangères mal réglementées et fortement subventionnées ».

    Un autre décret publié le même jour presse le Département du commerce d’assouplir les réglementations qui pèseraient sur la pêche et l’aquaculture étasunienne.

     

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  • Relations franco-algériennes : un pas en avant, deux pas en arrière

    Éditorial de Cartooning for Peace du 17 avril 2025

    Les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie sont de nouveau au plus bas. Pourtant, un échange téléphonique entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune il y a deux semaines, puis la visite à Alger du ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot, semblaient avoir apaisé la situation. Paris et Alger étaient à couteaux tirés début mars sur les questions du Sahara Occidental, des expulsions d’algériens sous OQTF, et de l’arrestation de Boualem Sansal.

    Les hostilités ont repris le 12 avril avec la mise en examen de trois ressortissants algériens, dont un agent du consulat d’Algérie de Créteil, dans le cadre d’une enquête sur l’enlèvement d’un opposant algérien en France. L’Algérie a réagi en expulsant douze fonctionnaires français du ministère de l’intérieur, particulièrement ciblé du fait des assauts répétés de Bruno Retailleau contre le régime algérien. La France a répliqué par l’expulsion de douze diplomates algériens, et a rappelé son ambassadeur. Toujours agitées par des enjeux économiques, géopolitiques, migratoires et mémoriels particulièrement sensibles, les relations franco-algériennes vont demander de lourds efforts réciproques pour revenir à la normale.

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  • Une Confédération paysanne robuste pour continuer à défendre les paysan·nes et leur revenu

    La Confédération paysanne était réunie en congrès du 15 au 17 avril à Langres, en Haute-Marne. Trois journées de débats, de réflexion et de convivialité. Le 17 avril, journée internationale des luttes paysannes, nous avons de nouveau rendu hommage à Pierre Alessandri, le secrétaire général de Via Campagnola*, assassiné en Corse il y a tout juste un mois. Plus de 300 confédéré·es ont adopté, à l’unanimité, le rapport d’orientation pour les deux prochaines années. Le nouveau Comité national élu compte 64 membres, dont près de 44% de paysannes. La mixité au tiers est en vigueur depuis plus de 20 ans à la Confédération paysanne dans les instances nationales. C’est le Comité national qui élira, en son sein, la nouvelle équipe du secrétariat national lors d’un comité électif organisé les 14 et 15 mai à Bagnolet.

    Les 11 motions débattues ont été adoptées. Une motion demande la révision de la répartition du POSEI, l'aide européenne pour l'agriculture d'outre-mer, pour que tous·tes les paysan·nes cotisant à la MSA* y accèdent, en priorité celles et ceux qui diversifient leurs productions et contribuent à l'autonomie alimentaire locale. Elle appelle aussi à la simplification des démarches administratives et un contrôle accru sur l'attribution des aides pour garantir un accès effectif, équitable et transparents aux financements, face à leur concentration excessive au profit de quelques filières dominantes ; la création d'un fonds spécifique pour soutenir les productions locales ; la reconnaissance institutionnelle des disparités historiques et structurelles des territoires d'outre-mer ; le renforcement des liens entre les  paysan·nes de l'hexagone et des outre-mer pour construire un projet qui porte nos valeurs syndicales : autonomie alimentaire, justice sociale, et solidarité.

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