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société

  • L’ancienne gare de Luméville sera expulsable à partir du 11 octobre

    Communiqué des opposants à Cigéo du 17.09.2025

    Lieu emblématique de la lutte contre le projet de poubelle nucléaire CIGEO, l’ancienne gare de Luméville sera expulsable à partir du 11 octobre 2025. Ce 10 septembre, l’ANDRA a versé l’argent aux propriétaires de la gare ce qui était la dernière étape de la procédure judiciaire d’expropriation. Suite à cela les occupant.es ont jusqu’à 1 mois pour quitter les lieux, ce qui amène au samedi 11 octobre.

    Venez défendre la gare pour lutter contre le nucléaire ! En ce moment, le camp Septembre Infini bat son plein avant la manif du futur le samedi 20 septembre 2025. Continuons les dynamiques d’occupation de la gare !

    Pour être tenu.es au courant de ce qu’il se passe à la gare, on vous invite à consulter :

    Pour plus d’infos sur le projet CIGEO, le site bureburebure.info regorge de brochures, vidéos, affiches dans sa « boîte à outils ».

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  • Inaction de l’Etat face au Dieselgate : FNE saisit la justice​

    Communiqué de FNE le 17.09.2025

    France Nature Environnement (FNE), l’association de consommateurs Consommation, Logement, Cadre de Vie (CLCV) et ClientEarth engagent une action en justice contre l’État en raison de son inaction face aux dommages sanitaires et économiques du Dieselgate. 8 000 vies sont en jeu.

    Une carence de l’État en matière de santé et d’environnement

    Il y a 10 ans, le scandale du Dieselgate éclatait, mettant en lumière une pratique délétère : de nombreux véhicules diesel étaient équipés de dispositifs prohibés, qui permettaient aux constructeurs de tromper les tests d’homologation des véhicules en laboratoire. Ainsi, une partie de l’industrie automobile mettait sur le marché des véhicules bien plus polluants que les normes autorisées en conditions réelles de circulation sur la route.

    Plusieurs millions de voitures diesel de ce type, vendues entre 2009 et 2019, continuent de circuler en France, émettant des niveaux d’oxyde d’azote entre 2 et 10 fois supérieurs aux normes en vigueur. Malgré les preuves obtenues par une commission d’enquête en 2016 et les obligations légales découlant du droit européen depuis 2020, l’État n’a ni engagé les procédures nécessaires, ni sanctionné les constructeurs automobiles pour faire cesser ces pratiques.

    Cette inertie constitue une carence fautive, en contradiction avec l’obligation constitutionnelle de garantir à chacun et chacune le droit de vivre dans un environnement sain.

    16 000 décès et 101 milliards d’euros de coûts entre 2009 et 2024

    Selon une récente étude du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), ces émissions illégales ont déjà causé 16 000 décès prématurés en France entre 2009 et 2024, et coûté 101 milliards d’euros. Les personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes précaires…), sont davantage impactées, tandis que les constructeurs automobiles ont bénéficié d’une relative impunité.

    D’ici à 2040, l’État pourrait prévenir 8 000 décès supplémentaires et 8 000 cas d’asthme infantile s’il imposait aux constructeurs automobiles de mettre en conformité les véhicules concernés.

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  • PestiRiv : résultats de l'étude nationale sur l'exposition aux pesticides des riverains de zones viticoles

    Communiqué de Santé publique France

    Une étude inédite pour combler le manque de données d’exposition « en vie réelle » robustes à l’échelle nationale

    Il existe peu de données, notamment en France, sur l’exposition des personnes vivant près de cultures aux substances contenues dans les produits phytopharmaceutiques1. PestiRiv a été conçue pour mesurer de manière objective l’exposition des populations vivant près des cultures, en prenant la viticulture comme cas d’étude. Cette culture a été choisie car les vignes sont des cultures permanentes, souvent situées à proximité immédiate des habitations, et qui font généralement l’objet d’importantes applications de produits phytopharmaceutiques, au vu des quantités vendues et des fréquences de traitement. 

    L’étude, menée de 2021 à 2022 dans 265 sites répartis sur six régions viticoles françaises, a concerné 1 946 adultes et 742 enfants, dont une partie vivait à moins de 500 mètres de vignes, et l’autre à plus de 1 000 mètres de toute culture.

    Pour évaluer les expositions, 56 substances ont été recherchées dans au moins une des matrices suivantes :

    • les urines et les cheveux des participants (imprégnation biologique) ;
    • les poussières et l’air intérieur des habitations ;
    • l’air ambiant.    

    Des mesures ont aussi été menées sur des fruits et légumes des jardins de certains foyers en zones viticoles pour estimer l’exposition via l’autoconsommation.

    En parallèle, les participants ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation et leurs modes de vie (activités à l’extérieur, profession, utilisation de pesticides au domicile) pour identifier l’ensemble des facteurs pouvant expliquer l’exposition aux pesticides. 

    Santé publique France était en charge de la logistique de l’étude, du volet sur l’imprégnation biologique des participants, et l’Anses du volet sur les contaminations environnementales. Les agences ont ensuite élaboré un avis commun, avec l’appui de leurs collectifs d’experts.

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  • La LDH attaque le schéma sur les violences urbaines devant le Conseil d’Etat

    Communiqué LDH

    Alors que la situation politique et sociale est particulièrement tendue, le ministère de l’Intérieur fait de nouveau le choix du tout répressif en publiant un schéma sur les violences urbaines qui menace la liberté de manifester et la liberté de la presse.

    Dans le cadre de manifestations déclarées ou de violences urbaines, ce schéma prévoit la possibilité pour la police d’empêcher la présence de journalistes ou encore l’activation de brigades policières non formées à la gestion des foules protestataires, comme le RAID qui est normalement chargé d’arrêter un périple meurtrier ou des terroristes et a donc une réponse particulièrement violente.

    Les journalistes fournissent pourtant un travail démocratique essentiel qui permet de garantir une information indépendante et participe à rendre compte des pratiques des forces de l’ordre. Leur mission est notamment garantie par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui protège la liberté d’expression et de communication. La Cour européenne des droits de l’Homme a précisé que la collecte d’informations est une étape préparatoire essentielle au travail des journalistes, de sorte qu’elle doit faire l’objet d’une protection. Il en est de même des observateurs des pratiques policières.

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  • Crise politique : chute logique du gouvernement face à une colère partagée

    Communiqué de Greenpeace publié le 8 septembre 2025

    En réaction à la chute du gouvernement de François Bayrou à la suite du vote de confiance organisé aujourd’hui, Greenpeace France déplore le fiasco écologique et social et les dénis démocratiques répétés des derniers mois et appelle à un véritable sursaut pour répondre aux aspirations citoyennes pour plus de justice.

    Entre déni climatique, concessions aux lobbys et compromissions avec l’extrême droite, la ligne politique d’Emmanuel Macron a atteint un point de non-retour, parachevé par l’adoption de la Loi Duplomb adoptée en juillet 2025, à l’encontre de notre santé et de notre environnement. La colère qui s’exprime aujourd’hui est la conséquence directe de renoncements répétés au profit d’intérêts privés, de politiques injustes et discriminatoires, d’attaques contre nos droits, et de reculs inédits en matière d’écologie. C’est pourquoi Greenpeace France sera mobilisée les 10, 18 et 28 septembre, et s’oppose aux politiques austéritaires qui frappent les ménages modestes et les plus fragiles alors que les financements pourraient être trouvés du côté des profits des grandes entreprises polluantes et des plus hauts patrimoines. Nous rappelons qu’il existe d’autres choix politiques que ceux désastreux imposés par les derniers gouvernements pour financer la transition écologique et les services publics.” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. 

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  • Gaza : pour le droit d’informer

    Edito  de Cartooning for Peace du Lundi 1er septembre 2025

    Cartooning for Peace, qui défend au quotidien la liberté d’informer, se joint à la mobilisation internationale des médias, une première mondiale lancée ce 1er septembre à l’initiative de Reporters sans Frontières et de Avaaz. « Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza par l’armée israélienne, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer… ».

    En 23 mois seulement, plus de 220 journalistes ont été tués à Gaza sous les tirs de l’armée israélienne. C’est le plus grand nombre jamais recensé par RSF dans un conflit.

    Cette campagne, qui mobilise des centaines de médias à travers le monde entier, exige la protection des journalistes de Gaza dans l’exercice de leur métier, la fin de l’impunité des crimes contre les reporters et l’ouverture de l’enclave à la presse internationale. A huit jours de l’ouverture de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, elle appelle « une action forte de la communauté internationale… afin de stopper les crimes de l’armée israélienne contre les journalistes palestiniens ».

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  • « Stop déforestation » : Greenpeace se mobilise pour sensibiliser à l’urgence de mettre fin aux attaques contre l’Amazonie

    Publié le 5 septembre 2025 par Greenpeace

    À l’occasion de la Journée internationale de la forêt amazonienne ce vendredi 5 septembre, Greenpeace France, accompagnée de cinq représentantes et représentants de peuples autochtones du Brésil, s’installe sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris afin de sensibiliser le public à la déforestation qui menace l’Amazonie : lettres géantes, prises de parole et sensibilisation directe rappellent que la plus grande forêt du monde court toujours un grand danger, comme de nombreux autres écosystèmes essentiels à la vie sur Terre.

    Les chiffres concernant l’Amazonie sont effrayants : en 50 ans, la déforestation a rasé plus de 17% de sa surface. Or, atteindre 20% de surface de déforestation pourrait constituer un seuil de non-retour qui empêcherait l’Amazonie de remplir des fonctions vitales, comme la régulation du climat.

    Pour Clément Helary, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace France : « Alors que le réchauffement climatique s’intensifie et fait toujours plus de victimes, il faut de toute urgence remettre le sujet de la déforestation au cœur du débat politique. L’Amazonie se meurt, attaquée par le rouleau compresseur qu’est l’industrie agricole qui dévaste les écosystèmes au Brésil. Laisser faire les agro-industriels qui déforestent sciemment ces terres et y participer en important leurs produits, c’est non seulement contribuer aux pressions que subissent les peuples autochtones et leurs terres, mais aussi abandonner les paysannes et les paysans en France comme dans les pays du Mercosur, et dérégler irréversiblement le climat. La France doit faire sa part pour éviter ce désastre, en soutenant la reconnaissance et l’accès aux financements directs des peuples autochtones et des communautés locales, en surveillant la bonne mise en place du règlement européen contre la déforestation, et en s’opposant fermement à l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur. »

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