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société

  • Déclaration du CADTM sur la répression au Bangladesh

    Le CADTM dénonce la brutalité et la violence de la répression déployée contre les étudiants qui protestent contre les quotas d’emploi imposé par le gouvernement du Bangladesh. Plus de 150 décès ont été signalés tandis que des milliers de manifestants ont été blessés. Dans un pays où près de 40 % des jeunes sont sans emploi et n’ont qu’un accès limité à l’éducation, le mouvement étudiant est bien présent dans les rues, à manifester contre la décision autorisant les quotas d’admission aux postes de la fonction publique. Le premier ministre a imposé un couvre-feu national, a donné l’ordre aux militaires de tirer à vue et a fermé presque tous les canaux de communication, y compris l’Internet.

    Le CADTM dénonce toute action du gouvernement du Bangladesh qui porte atteinte aux libertés civiles. Malgré l’utilisation de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de balles réelles par la police, les étudiants continuent de descendre dans la rue.

    Les manifestations massives des étudiants ont éclaté lorsque le gouvernement, à la suite d’un arrêt de la Cour suprême, a annoncé la réintroduction de « quotas » pour les emplois publics, indiquant que 30 % de ces emplois seraient réservés aux descendants de ceux qui sont considérés comme des « héros de la guerre d’indépendance » (1971). Ce système de « quotas » était suspendu depuis 2018, date à laquelle une vague de protestations contre ce système avait également envahi les rues.

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  • 126 000 fûts de déchets nucléaires menacés d’inondation en Allemagne

    Extraits de l'article de Thomas Schnee pour Reporterre

    La mine d’Asse II, site de stockage de déchets nucléaires à scandales en Allemagne, fait à nouveau parler d’elle. Du fait de la structure géologique de la mine, ses parois s’effondrent sur elles-mêmes et l’eau des nappes phréatiques et des fleuves souterrains a commencé à s’y infiltrer dès 1988. Depuis le début de l’année, les infiltrations se sont nettement intensifiées dans cette ancienne mine de sel située en Basse-Saxe. 12 m3 d’eau s’écoulent chaque jour à environ 25 mètres au-dessus de treize chambres creusées à plus de 600 mètres sous terre, selon l’Agence fédérale en charge des déchets nucléaires (BGE). Ces chambres abritent 126 000 fûts de déchets nucléaires de faible et moyenne radioactivité.

    Le risque est double. La saumure — mélange de sel et d’eau — générée peut endommager les fûts et faire fuir leur contenu radioactif dans la nature. Cela s’est déjà produit : de 1988 à 2001, de nombreuses analyses de la saumure ont montré des concentrations de tritium supérieures aux valeurs autorisées (jusqu’à 75 fois trop élevées). Idem avec du cobalt 60 et du césium 137, des isotopes radioactifs dangereux.

    L’eau peut aussi conduire à l’effondrement des parois de sel et tout bonnement empêcher la récupération prévue des déchets. « Je suis inquiet. Le désastre nucléaire d’Asse se poursuit. Les incidents montrent que la récupération des déchets radioactifs doit être accélérée », a jugé le ministre de l’Environnement de Basse-Saxe, Christian Meyer (Vert), à la télévision publique régionale NDR.

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  • Greenpeace International active la directive européenne contre les procédures-bâillons pour contester une action en justice d’Energy Transfer

    Amsterdam, Pays-Bas – Greenpeace International riposte aujourd’hui à la procédure-bâillon lancée contre elle par l’entreprise pétrolière américaine Energy Transfer, qui lui réclame 300 millions de dollars. L’ONG de défense de l’environnement vient de faire parvenir à l’entreprise à son siège de Dallas, au Texas, une lettre de mise en demeure l’informant de son intention d’intenter une action en justice contre elle devant un tribunal néerlandais afin d’être indemnisée de tous les dommages et frais qu’elle a subis du fait de ladite procédure-bâillon, à moins que Energy Transfer ne retire ses poursuites et accepte ses responsabilités quant aux préjudices subis par Greenpeace International.

    Il s’agit de la toute première utilisation de la nouvelle directive européenne contre les procédures-bâillons, adoptée par l’Union européenne en avril 2024 pour lutter contre les procédures judiciaires abusives (« poursuites stratégiques altérant le débat public ») qui, à l’image de la procédure lancée par Energy Transfer, ont pour but de réduire au silence les personnes qui s’expriment sur des questions d’intérêt public [1].

    « L’action en justice d’Energy Transfer illustre exactement ce que la directive européenne vise à empêcher : l’utilisation par de grandes entreprises d’outils juridiques engendrant des coûts considérables pour les entités ciblées, afin de museler la critique. Grâce à une campagne qui avait été menée par l’ensemble de la société civile, nous disposons désormais d’un outil solide pour arrêter ces poursuites à la frontière de l’UE et pour les combattre », a déclaré Daniel Simons, conseiller juridique principal de Greenpeace International.

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  • L’occupation des territoires palestiniens jugée illégale par la Cour de Justice Internationale

    Communiqué d'Amnesty International du 21.07.2024

    C’est une reconnaissance historique des droits des Palestiniens et Palestiniennes qui ont été bafoués depuis des décennies d’occupation. Le vendredi 19 juillet 2024, la Cour de Justice Internationale (CIJ) a déclaré l'occupation et l’annexion par Israël des territoires palestiniens depuis 1967 illégale.

    Une occupation et une annexion jugées illégales 

    La Cour internationale de justice a rendu son avis et la conclusion est claire et sans équivoque : l’occupation et l’annexion des territoires palestiniens par Israël sont illégales et les lois et politiques israéliennes discriminatoires vis-à-vis des Palestiniens et Palestiniennes bafouent l’interdiction de la ségrégation raciale et de l’apartheid. 

    L’occupation des territoires palestiniens est l’un des principaux piliers du système d’apartheid qu’Israël utilise pour dominer et opprimer la population palestinienne, et qui a causé des souffrances d’une ampleur massive.  

    Depuis des décennies, les Palestiniens et Palestiniennes ont vu leurs logements détruits, ils ont été expropriés de leurs terres qui ont été utilisées pour construire et étendre des colonies, et ils ont été la cible de restrictions étouffantes affectant tous les aspects de leur vie quotidienne (notamment par la séparation de leur famille, les restrictions de leur droit de circuler librement et la privation de l’accès à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles). 

    Nous avions dénoncé ce système d’apartheid qui a progressivement été mis en place par les autorités israéliennes à la suite d’un travail de recherche que nous avons mené pendant près de quatre ans, dans notre rapport intitulé « L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité ».  

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  • Un mois d’alternatives et de résistance !

    Parti de Nantes le 2 juin dernier, le Tour Alternatiba poursuit depuis plus d’un mois sa mission d’organisation et de mobilisation des territoires face au défi climatique !

    Après les résultats des élections législatives, la montée de l’extrême droite représente une grave menace pour les valeurs qui nous animent au quotidien, telles que la démocratie, la justice sociale, le féminisme, les droits de l’homme, l’antiracisme et la lutte contre les discriminations, l’accueil des migrants, la paix, la non-violence, la justice internationale…

    Le Tour Alternatiba est une mobilisation concrète pour  combattre et résister à l’extrême droite et à ses idées. Sur notre parcours, nous rencontrons les nombreux collectifs, associations citoyennes, coopératives qui chaque jour poursuivent leur lutte pour construire un monde plus juste et plus solidaire, un monde auquel nous aspirons.

    Ce mois-ci, nous avons découvert la Maison Sésame à Herzeele, un formidable lieu d’accueil pour les personnes migrantes. Depuis 2019, la Maison Sésame refuse de laisser des familles, femmes et enfants dormir dehors, dans des conditions extrêmement précaires et violentes, apportant un soutien physique et psychologique aux personnes bloquées à la frontière franco-britannique

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  • Attentat contre Trump : un tournant dans la présidentielle américaine

    Edito de Cartooning for Peace du 16 juillet 2024

    Samedi 13 juillet, en plein meeting à Butler, en Pennsylvanie, Donald Trump échappe à une tentative d’assassinat : plusieurs tirs retentissent, une balle le blesse à l’oreille, mouvement de panique dans la foule, le tireur immédiatement abattu par le service de sécurité. Puis Trump, le visage en sang, se relève le poing levé en scandant à la foule « Fight! Fight! Fight! » dans un élan vital et combatif. Les images prises sur le vif sont déjà entrées dans l’Histoire. De l’assaillant, l’enquête en cours ne révèle que peu de choses pour l’instant : Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, est un électeur républicain sans casier judiciaire, ni antécédents psychiatriques. Les réactions ne se font pas attendre : la communauté internationale condamne unanimement la « violence politique ». Aux Etats-Unis, des républicains accusent les démocrates d’être à l’origine de ce climat de tension. Tandis que les théories du complot foisonnent sur les réseaux sociaux, les partisans évangéliques de Trump voient en lui « l’élu miraculé par la main de Dieu ». Peu importe que la vente d’armes, ardemment défendue par Trump lui-même, ait été multipliée par 4 en vingt ans…  Dès le lendemain et à la veille de la convention républicaine, Trump appelait les américains à l’unité, comme s’il était déjà réélu. On savait que cette campagne serait folle. Elle n’est pas finie.

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  • Non aux méga-bassines !

    Communiqué de la LPO le 18 juillet 2024

    La LPO est présente au « Village de l’eau » de Melle (Deux-Sèvres) du 16 au 21 juillet 2024 dans le cadre de la mobilisation contre l’implantation de retenues d’eau géantes destinées à l’agriculture intensive, au détriment de la biodiversité et du partage équitable des ressources en eau.

    La LPO se joint à de nombreuses associations pour demander un moratoire sur la construction de méga-bassines, afin que les aides publiques qui leur sont actuellement destinées soient redirigées vers la reconstitution d’infrastructures naturelles (talus, haies, zones humides, etc.), la restauration des sols et le soutien aux pratiques agricoles agro écologiques.

    La multiplication de ces immenses réserves de substitution a pour objectif principal de pérenniser voire d’augmenter l’irrigation de grandes monocultures céréalières dont les effets délétères sont déjà connus : pollution phytosanitaire, arasement des haies, assèchement des nappes phréatiques, homogénéisation des paysages, effondrement de la biodiversité, etc.

    Plus de chants dans nos champs

    Un tiers des oiseaux des champs (alouettes, perdrix, vanneaux, œdicnèmes, busards, tariers, etc.) a disparu en 15 ans selon une étude du CNRS qui pointe du doigt la responsabilité de l’agriculture intensive et de son cortège de pesticides. Dans le Poitou-Charentes, 93 mégabassines sont envisagées à proximité des zones de présence de l’Outarde canepetière, une autre espèce inféodée aux zones rurales dont les populations migratrices ont chuté de 95% au cours des 50 dernières années.

    Dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement du vivant, il est irresponsable de faire ainsi disparaitre des écosystèmes essentiels pour préserver la biodiversité, réguler le cycle de l’eau et absorber du carbone. L’accaparement des ressources en eau au profit d’une poignée d’industriels accentue en outre les inégalités au sein du monde agricole.

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