Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 2

  • Sauver l’encadrement des loyers !

    Et si les locataires pouvaient économiser jusqu’à 1 700€/an ? C’est ce que permet l’encadrement des loyers aujourd’hui, obtenu après une lutte de plusieurs années. Or, si rien n’est fait, ce dispositif expérimental prendra fin dans les soixante-dix communes concernées en novembre 2026, alors même que des villes comme la Communauté d’agglomération Pays Basque ou la métropole de Grenoble viennent à peine de le mettre en place.

    Grâce à ce dispositif, des milliers de locataires ont pu faire valoir leurs droits, à l’image de Fiona, étudiante et vivant en colocation à Paris. Fiona et ses deux colocataires ont mené une véritable bataille, qui était loin d’être gagnée d’avance, et ont pu se faire rembourser plus de 7 000€ de trop-perçus par leur bailleur. Une somme non-négligeable pour des étudiantes, qui voyaient chaque année leur loyer augmenter, de façon injustifiée et sans
    qu’aucune aide ne suive. Ce genre d’abus de la part des bailleurs risque de devenir la norme si les loyers ne sont plus encadrés.

    Il est donc urgent d’agir pour prolonger, étendre/élargir à d’autres territoires, mais aussi pérenniser et améliorer l’encadrement des loyers, avant que le couperet ne tombe ! C’est pourquoi nous lançons cette pétition : nous avons besoin de votre soutien et de vos signatures. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids pour faire pression sur le gouvernement.

    Lire la suite

  • Les lois européennes sur la nature sont menacées : exprimez-vous maintenant !

    La Commission européenne souhaite assouplir des réglementations environnementales essentielles et a sollicité l’avis des citoyens. Il reste 10 jours pour donner votre opinion avant qu'il ne soit trop tard.

    Dites-leur de ne pas toucher à la nature.

    Sous couvert de « simplification » ou de « réduction de la paperasse », il s’agit en réalité de démanteler, une à une, les lois censées protéger l’environnement. Seul le fait de tirer profit de la destruction de la nature au détriment de tous deviendra plus simple.

    Et cela se fait en catimini. En plein cœur de l’été, la Commission a discrètement lancé le 22 juillet un prétendu « appel à contributions », demandant aux entreprises, associations et citoyens s’il fallait assouplir les réglementations environnementales européennes.

    Cette consultation publique s’achève le 10 septembre. Il vous reste donc 10 jours pour vous opposer à tout recul de la protection de la nature en Europe.

    Il a fallu des décennies de mobilisation collective pour bâtir ce cadre juridique. Comment vouloir fragiliser la protection de la nature quand partout sur le continent, l’artificialisation grignote les milieux naturels, les zones humides sont asséchées, les rivières dépérissent, les pesticides déciment la faune sauvage, le plastique intoxique les écosystèmes, etc.

    Je participe à l’appel à contributions

    Cette campagne de mobilisation citoyenne est menée à l’échelle européenne par la coalition #HandsOffNature réunissant BirdLife international, dont la LPO est le représentant officiel en France, WWF, EEB et ClientEarth.

    logo.png

    Lire la suite

  • Gaza : bientôt plus personne pour vous informer

    Communiqué d'Amnesty International, publié le 01.09.2025

    Ce lundi 1er septembre, notre une est en noir pour marquer notre solidarité avec les journalistes de Gaza tués par l’armée israélienne. Nous nous mobilisons aux côtés de plus de 270 médias et sites d’information à travers le monde pour dénoncer ces meurtres et exiger la protection des professionnels des médias à Gaza.

     

    En près de 23 mois d’opérations militaires, 220 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, selon les données de l'organisation Reporters sans frontières (RSF). Parmi eux, au moins 56 ont été ciblés par l’armée israélienne ou tués dans l’exercice de leur travail.

    "Au rythme où l'armée israélienne tue les journalistes dans la bande de Gaza, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer."

    Pour protester et soutenir les journalistes palestiniens gazaouis, plus de 270 médias de 70 pays se mobilisent ce lundi 1er septembre en affichant des unes entièrement ou partiellement noires, ou en diffusant une déclaration commune.

    Lire la suite

  • Halte aux agressions d’opérations de sauvetage en mer

    Déclaration commune de la CGT, la Cimade, la FSU, la LDH, de l’Union syndicale Solidaires

    Le 25 août 2025, à 15h03 heure locale, l’Océan Viking, un navire de recherche et de sauvetage affrété par SOS Méditerranée a été, durant vingt minutes, la cible de tirs de garde-côtes libyens circulant à bord d’un patrouilleur de classe Corrubia.

    Au moment de l’attaque, l’Océan Viking se trouvait dans les eaux internationales à environ 40 milles marins au nord des côtes libyennes et transportait 87 personnes secourues dans la nuit du 23 et du 24 août 2025 au matin. Le navire de SOS Méditerranée était, au moment des faits, engagé dans la recherche d’une autre embarcation en détresse et avait obtenu l’autorisation du Centre de coordination italien de mener ses investigations avant de revenir au port pour débarquer ses passagers.

    Les garde-côtes ont, de manière totalement illégale, intimé l’ordre au navire de sauvetage de quitter la zone, avant de déclencher des tirs incessants qui n’ont été précédés d’aucun avertissement ni ultimatum.

    Pire, les membres de l’équipage d’Ocean Viking ont été délibérément visés. Si les personnes rescapées ont pu être mises à l’abri des tirs et qu’aucune victime n’est heureusement à déplorer, les dégâts matériels s’avèrent considérables.

    Nos organisations dénoncent cette agression qui témoigne d’une nouvelle escalade dans une violence qui visait l’équipe de sauvetage du navire et ses capacités d’intervention humanitaire.

    Lire la suite

  • Les pesticides tuent jusqu’au fin fond des océans

    Extraits de l'article de Hortense Chauvin, publié le 27.08 dans Reporterre

    Une part importante des pesticides épandus dans les champs finissent par ruisseler jusqu’aux océans. Une contamination encore peu analysée, mais dont les premières études sont alarmantes pour les espèces marines.

    On ne les voit pas, on ne les sent pas, mais ils sont là. Entre les fragments de sel et d’algues, des récifs coralliens aux fosses insondables : partout dans l’océan, on trouve des pesticides. Ils sont détectés jusque dans les profondeurs des eaux arctiques, à 2 500 mètres de fond, et dans la chair des baleines. Une pollution insoupçonnée, ubique, dont la communauté scientifique peine encore à comprendre l’étendue des conséquences — mais dont les premiers aperçus ont de quoi alerter.

    Ultime réceptacle des contaminations terrestres, l’océan absorbe chaque année 710 tonnes de pesticides agricoles, d’après une étude publiée dans la revue Nature en 2023. Cette fraction des quelque 3 millions de tonnes de pesticides utilisés annuellement dans le monde se déverse dans la mer à la fin de son parcours fluvial, après avoir infiltré les cours d’eau.

    Lire la suite

  • Aux larmes, citoyens !

    Extraits de l'article de Evelyne Pieiller  publié dans le numéro de septembre 2025 du Monde Diplomatique

    Oui, au fond, c’est vexant. Parce que, quand même, on en est spontanément certain : les sentiments, ça ne se commande pas. Le cœur a ses raisons, etc. L’amour est enfant de bohème, qui n’a jamais connu de loi, Carmen le chante, Carmen dit une vérité ancestrale. On a honte, c’est sans le vouloir, on ressent une solide aversion, c’est sans le prévoir. L’émoi vient quand il veut. Et, qu’on l’apprécie ou non, on est obligé de reconnaître que c’est peut-être bien ce qu’on a de plus intime, de plus personnel, de plus authentique. D’accord, on ne les choisit pas, parfois même on les combat, ces sentiments, mais enfin, ils sont à nous, ils sont nous. Eh bien, pas vraiment.

    (...)

    Mais, quelles qu’aient pu être les puissances de la propagande, il n’en reste pas moins que si elle agit, c’est que les sentiments existaient. À disposition. Déjà là, potentiel en attente. C’est également ce qui est en œuvre, de façon insidieuse, dans la propension des médias à jouer le rôle d’embrayeurs d’émotions. Faits divers, deuils nationaux, mise en scène de la vulnérabilité des puissants… Aux larmes, citoyens ! Fondez-vous dans un ensemble qui partage l’émotion, et accueillez et fléchez la peur ou la détestation — auxquelles vous ne songiez qu’encore confusément…

     

    Lire la suite

  • Tout le monde à Bure, pour la manif’ du futur !

    À Bure, ce n’est pas demain mais aujourd’hui que ça se passe ! 

    C’est après-demain que le monstre Cigéo va se mettre en mouvement et qu’il sera alors difficile de l’entraver tandis qu’il avalera forêts et champs et se terrera ensuite profondément dans le sol pour y accumuler son butin toxique, celui de décennies d’une industrie nucléaire qui n’a su quoi faire de ses déchets radioactifs les plus toxiques et mortels.

    C’est demain qu’il projette de dérouler ses routes, ses rails et ses lignes électriques dans le paysage meusien, qu’il dévorerait le Bois Lejuc pour en faire un amas de terre au cœur duquel s’élèveront les cheminées qui recracheront les effluves des profondeurs radioactives. Demain aussi qu’il prévoit de transformer une vaste étendue des terres agricoles en un camp retranché de béton, ferrailles et machineries destiné à accueillir les colis empoisonnés avant de les expédier dans les souterrains.

    Mais c’est bien aujourd’hui que ces tréfonds et les terres situées à l’aplomb, en surface, sont menacés d’expropriation et que l’étau se resserre doucement sur les habitant.es, qui résistent. Notamment l’ancienne Gare de Luméville-en-Ornois située sur le tracé de la future voie d’acheminement des wagons irradiés.

    Lire la suite