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  • Clôture de l’UNOC : « Les belles paroles doivent maintenant se traduire en actes »

    La Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC-3) s’achève aujourd’hui avec un bilan mitigé. Des progrès significatifs vers la ratification du Traité sur la haute mer y ont eu lieu. Une fois ratifié, ce traité sera l’instrument juridique unique permettant de créer des zones protégées dans les eaux internationales, ce qui en fera un élément fondamental pour la protection de 30 % des océans d’ici à 2030. Une déclaration forte sur un nouveau traité sur les plastiques a également été signée par 95 gouvernements.

    Cependant, la stagnation des ambitions françaises sur ses propres aires marines protégées (AMP) laisse un goût amer. « La France, pays hôte de la conférence, avait une opportunité historique de montrer l’exemple. Mais aucune annonce concrète n’a été faite sur l’extension ou le renforcement de ses aires marines protégées, en particulier sur le sujet du chalutage de fond, qui a été central lors de cette conférence. A l’inverse, le Royaume-Uni ou encore le Danemark vont interdire cette technique de pêche destructrice dans 50% de leurs AMP. Une occasion ratée pour E. Macron qui se pose en champion des océans », déclare François Chartier, chargé de campagne océans chez Greenpeace France.

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  • UNOC 2025 : FNE demande des aires marines réellement protégées

    À l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC), France Nature Environnement et d’autres associations environnementales réunies au sein de la Plateforme Océan & Climat appellent à la protection stricte de 10% de l’espace maritime français d’ici 2030.

    Les aires marines protégées sont-elles réellement protégées ?

    Il existe en France plusieurs statuts d’aires marines protégées (AMP), avec des niveaux de protection très variables… et souvent insuffisants. Certaines de ces zones permettent encore des activités dommageables pour la biodiversité comme la pêche au chalut de fond et ne prennent pas suffisamment en compte les pollutions venues de la terre, notamment celles liées à l’agriculture.

    Protection forte, protection stricte, quelle est la différence ?

    Le cadre légal des aires marines protégées françaises est complexe et manque de clarté. Les zones de protection forte (ZPF) n’échappent pas à cette confusion. Le décret du 12 avril 2022 en a posé une définition. Celle-ci repose sur une logique de labellisation aux critères flous, sans créer de véritable niveau de protection supplémentaire. Il s’agit d’une approche au cas par cas, sans interdiction explicite d’activités. À ce jour, seule l’exploitation minière et minérale semble interdite dans ces zones. Le texte reste silencieux sur des pratiques impactant le milieu marin comme certaines techniques de pêche, l’éolien en mer ou certaines activités terrestres.

    Cette conception de la protection forte “à la française” s’écarte des standards internationaux et des recommandations scientifiques qui appellent à un renforcement réel de la protection dans les AMP. La protection stricte telle que préconisée par la Commission européenne  fournit un cadre plus clair et s’apparente aux catégories I et II d’aires marines protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
    Dans ces zones de protection stricte (ZPS), toute perturbation significative des processus naturels est proscrite. Ainsi, les activités extractives, les dépôts ou rejets de polluants, les activités industrielles et/ou militaires y sont interdites.

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  • À l’UNOC, Greenpeace proteste contre l’exploitation minière en eaux profondes

    Nice, 11 juin 2025 – Aujourd’hui, des militantes et militants de Greenpeace France ont déployé une grande banderole portant le message « 3 millions de personnes s’opposent à l’exploitation minière en eaux profondes » à Nice, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur l’océan. 

    La banderole devait à l’origine être déployée sur le bateau de Greenpeace International l’Arctic Sunrise, qui a été interdit d’accès au port de Nice. Greenpeace a donc fait en sorte que les responsables politiques du monde entier réunis à Nice reçoivent le message des quelque trois millions de personnes qui ont signé sa pétition contre l’exploitation minière des fonds marins.

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    ©Pierre Larrieu

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