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À l’UNOC, Greenpeace proteste contre l’exploitation minière en eaux profondes

Nice, 11 juin 2025 – Aujourd’hui, des militantes et militants de Greenpeace France ont déployé une grande banderole portant le message « 3 millions de personnes s’opposent à l’exploitation minière en eaux profondes » à Nice, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur l’océan. 

La banderole devait à l’origine être déployée sur le bateau de Greenpeace International l’Arctic Sunrise, qui a été interdit d’accès au port de Nice. Greenpeace a donc fait en sorte que les responsables politiques du monde entier réunis à Nice reçoivent le message des quelque trois millions de personnes qui ont signé sa pétition contre l’exploitation minière des fonds marins.

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©Pierre Larrieu

Pour Hélène Bourges, chargée de campagne Océans à Greenpeace France :

« Nous avions l’intention de transmettre notre message de la part de trois millions de personnes depuis l’Arctic Sunrise. Mais comme cela n’a pas été possible, nous l’avons ramené sur la terre ferme

La question de l’exploitation minière en eaux profondes est centrale à l’UNOC. Cependant, trop peu de nouveaux pays se sont engagés à soutenir un moratoire avant la prochaine réunion cruciale de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) en juillet, et le projet de déclaration politique de l’UNOC est loin d’être convaincant sur ce sujet.  Il est clair que le niveau d’ambition doit être relevé, alors que nous entrons dans les derniers jours de la conférence.

L’exploitation minière en eau profonde est la nouvelle menace la plus dangereuse qui plane sur les océans à l’heure actuelle. Il faut absolument qu’un moratoire soit adopté en juillet, car cette menace se rapproche : il y a quelques semaines, l’entreprise canadienne The Metals Company a déposé auprès des États-Unis la première demande d’exploitation des fonds marins des eaux internationales, au mépris des Nations unies et du multilatéralisme. C’est donc maintenant qu’il faut faire barrage à l’exploitation minière en eaux profondes. »

À ce jour, 37 pays se sont prononcés en faveur d’un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes. Le message de Greenpeace intervient alors que la Slovénie, Chypre, la République des Îles Marshall et la Lettonie ont officiellement rejoint aujourd’hui l’appel international en faveur d’un moratoire, et que les Îles Salomon ont interdit l’exploitation minière dans leurs eaux.

Le premier jour de l’UNOC, la France a publié une déclaration intitulée « Pour un océan préservé : protégeons les grands fonds marins en haute mer de l’exploitation minière », approuvée par 24 pays. Greenpeace se félicite ainsi que, pour la première fois, plus de 20 pays affirment publiquement que l’autorisation du gouvernement américain d’ouvrir les grands fonds marins à l’exploitation minière, en contournant les Nations unies, serait contraire au droit international.

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