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  • Paysans et citoyens mobilisés partout en France pour alerter sur les dangers de la loi Duplomb

    Communiqué de presse de la coalition de 36 organisations contre la loi Duplomb

    10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur les dangers de la loi Duplomb, à l’approche de son examen en Commission mixte paritaire ce lundi 30 juin. Cette mobilisation fait suite à un appel national lancé par une centaine d’organisations paysannes, environnementales, syndicales et de défense des victimes de pesticides et des consommateurs. Alors que le texte sera soumis au vote final du Sénat le 2 juillet, puis de l’Assemblée le 8 juillet, nous, 36 organisations de la société civile et syndicats agricoles, appelons les sénateurs et les députés à s’y opposer.

    Les alertes sur la loi Duplomb, qui prétend “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, ont été nombreuses. Reculs sur l’encadrement des pesticides, accaparement de la ressource en eau, développement des méga-bassines, allègement des normes pour les élevages les plus intensifs : les paysans et apiculteurs ont interpellé les élus et le gouvernement pour expliquer en quoi cette loi ne répond pas à leurs préoccupations et entrave leur capacité à pouvoir assurer notre souveraineté alimentaire.

    « Cette loi ne répond à aucun des enjeux majeurs pour les paysans : ni au renouvellement des générations, ni au revenu, ni aux conséquences du changement climatique et à la perte de biodiversité. » — Stéphane Galais, Confédération paysanne

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  • Clôture de l’UNOC : « Les belles paroles doivent maintenant se traduire en actes »

    La Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC-3) s’achève aujourd’hui avec un bilan mitigé. Des progrès significatifs vers la ratification du Traité sur la haute mer y ont eu lieu. Une fois ratifié, ce traité sera l’instrument juridique unique permettant de créer des zones protégées dans les eaux internationales, ce qui en fera un élément fondamental pour la protection de 30 % des océans d’ici à 2030. Une déclaration forte sur un nouveau traité sur les plastiques a également été signée par 95 gouvernements.

    Cependant, la stagnation des ambitions françaises sur ses propres aires marines protégées (AMP) laisse un goût amer. « La France, pays hôte de la conférence, avait une opportunité historique de montrer l’exemple. Mais aucune annonce concrète n’a été faite sur l’extension ou le renforcement de ses aires marines protégées, en particulier sur le sujet du chalutage de fond, qui a été central lors de cette conférence. A l’inverse, le Royaume-Uni ou encore le Danemark vont interdire cette technique de pêche destructrice dans 50% de leurs AMP. Une occasion ratée pour E. Macron qui se pose en champion des océans », déclare François Chartier, chargé de campagne océans chez Greenpeace France.

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  • À l’UNOC, Greenpeace proteste contre l’exploitation minière en eaux profondes

    Nice, 11 juin 2025 – Aujourd’hui, des militantes et militants de Greenpeace France ont déployé une grande banderole portant le message « 3 millions de personnes s’opposent à l’exploitation minière en eaux profondes » à Nice, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur l’océan. 

    La banderole devait à l’origine être déployée sur le bateau de Greenpeace International l’Arctic Sunrise, qui a été interdit d’accès au port de Nice. Greenpeace a donc fait en sorte que les responsables politiques du monde entier réunis à Nice reçoivent le message des quelque trois millions de personnes qui ont signé sa pétition contre l’exploitation minière des fonds marins.

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    ©Pierre Larrieu

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  • Greenpeace dénonce le commerce de la France avec la Russie en pleine guerre en Ukraine

    Un double discours inacceptable

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron se fait le chantre de la résistance à l’armée russe, tout en continuant de commercer activement avec la Russie, dans des secteurs stratégiques comme le gaz, les engrais chimiques et le nucléaire. Greenpeace France a publié le 14 avril dernier un dossier de presse synthétisant ces dépendances.

    Cette posture ambiguë affaiblit la crédibilité de la France sur la scène internationale en plus d’alimenter les caisses de guerre du Kremlin.

    → Trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, la France est devenue le premier importateur européen de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, avec une hausse de près de 80 % en 2024 (par rapport à 2023), malgré une baisse de la consommation de gaz. La Russie est le deuxième fournisseur de GNL en France, après les États-Unis).

    → Depuis le début de la guerre en Ukraine, la production européenne d’engrais chimiques a chuté en raison des tensions sur l’approvisionnement en gaz. Pour compenser, la France a massivement augmenté ses importations depuis la Russie : entre 2021 et 2023, elles sont passées de 402 000 à 750 000 tonnes, soit une hausse de 86 %

    → Au sujet du nucléaire, Framatome, le géant français de l’atome, et Orano, continuent de collaborer étroitement avec Rosatom, entreprise d’État russe fondée par Vladimir Poutine, pour la conversion de l’uranium de retraitement dont les centrales françaises sont dépendantes à 100 %. Pire encore : la France contribue indirectement à renforcer l’influence de la technologie nucléaire russe dans le monde, en participant au projet de la centrale de Paks en Hongrie, construite par Rosatom 

    Une action pour exiger la fin des contrats avec la Russie

    Devant l’ambassade de Russie à Paris, une dizaine d’activistes ont déployé une banderole : « L’Ukraine brûle, les affaires continuent », à côté d’un autre message « Business is business » et des billets ont été lancés pour dénoncer cette réalité cynique : les profits passent avant le soutien à l’Ukraine.

    Sur place, un invité surprise était également présent, la statue de cire d’Emmanuel Macron, emprunté le matin même au musée Grévin pour ne plus le laisser profiter de ce rayonnement culturel, dans un lieu emblématique alors que la France est complice de l’effort de guerre en Russie. A ses pieds, trois panneaux de signalisation symbolisaient chacun : “gaz”, “uranium” et “engrais chimiques”, dénonçant la pérennité du commerce de la France avec le Kremlin dans ces trois secteurs stratégiques.

    Plus tôt dans la journée, lors de l’emprunt de la statue d’Emmanuel Macron au musée Grévin à Paris, Greenpeace France a déroulé une banderole « Business is business », et déposé une photo complice d’Emmanuel Macron avec Vladimir Poutine sur le bureau du président de la République, pour dénoncer le double discours de la France sur l’Ukraine et le manque de cohérence politique dans les actes d’Emmanuel Macron.

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  • Le projet de déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l’océan ne parvient pas à résoudre la crise des océans

    Publié par Greenpeace le 22 mai 2025

    Greenpeace International s’inquiète de l’état d’avancement du projet de déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC), qui est loin de répondre aux attentes, à moins de trois semaines de son ouverture à Nice (France). Ce projet de déclaration politique devrait démontrer l’ambition affichée par les États en matière de protection des océans. Cependant, le texte actuel, qui doit être publié comme texte final de la prochaine conférence, manque de l’ambition nécessaire pour répondre à la crise à laquelle sont confrontés les océans.

    Le troisième projet de déclaration, censé être le dernier, ne contient pas les mesures clés nécessaires pour garantir que l’océan se rétablisse après des décennies d’abus et puisse résister aux impacts du changement climatique mondial.

    Face au manque d’ambition de ce texte, nous appelons la France, en tant que pays hôte de la Conférence, à mener d’ici l’ouverture de l’UNOC une diplomatie très active pour que cette déclaration ne soit pas une nouvelle coquille vide” souligne François Chartier, chargé de campagne océans pour Greenpeace France. “Pour la France qui défend publiquement la ratification du traité sur la haute mer, soutien une interdiction de l’exploitation des ressources minière des grands fonds, par un moratoire à l’AIFM, ou encore soutien la signature d’un traité fort sur le plastique, conclure sur un texte sans contenu serait un véritable camouflet”

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  • Consommation française : derrière les importations alimentaires, un coût humain et écologique inacceptable

    L’étude « consommation française de produits agricoles importés : quels impacts, quelles solutions ? », réalisée par le BASIC, commandée par Greenpeace France, Max Havelaar France et l’Institut Veblen, montre l’urgence d’un changement de modèle et la nécessité de régulation.

    Une étude inédite menée par le BASIC pour Greenpeace France, l’Institut Veblen et Max Havelaar France révèle l’impact massif des importations agricoles à destination de la France sur les droits humains et l’environnement. Derrière des produits du quotidien comme le cacao, le café, le riz, la banane, l’huile de palme ou encore la vanille, se cachent des réalités préoccupantes pour les populations, les écosystèmes des pays producteurs et le climat. Face à ces constats, la mise en œuvre des réglementations européennes du Pacte vert visant justement à renforcer les exigences pour les produits importés sur le marché européen, apparaît comme une urgence ! Pourtant, le débat bat son plein pour baisser leur ambition avec la proposition du paquet omnibus et la course pour signer l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur.r demande)

    Cette étude évalue les impacts socio-économiques (travail des enfants, travail forcé, niveau de vie) et écologiques (climat, eau, biodiversité) des principales filières d’importation agricoles vers la France. Elle analyse également le potentiel de trois législations européennes essentielles à venir pour améliorer la durabilité des chaînes d’approvisionnement (déforestation importée, devoir de vigilance et travail forcé) et a contrario les risques liés à la mise en œuvre de l’accord de commerce avec les pays du Mercosur.

    Un système qui perpétue pauvreté et abus sociaux

    • Six filières majeures – cacao, vanille, riz, huile de palme, sucre de canne, café – concentrent les violations des droits humains : travail des enfants, travail forcé, salaires indécents.
    • Dans six filières, les travailleurs perçoivent moins de 60% d’un revenu vital: vanille, huile de palme, sucre de canne, jus d’orange, riz, cacao.
    • Deux filières concentrent des impacts majeurs sur l’environnement : cacao et soja ont un impact important sur le climat, d’importants taux de déforestation et de pollution des eaux.

    Des impacts écologiques étendus et durables
    L’étude met en lumière les conséquences environnementales majeures de ces filières :

    • Climat : Le cacao est la filière la plus émettrice de CO₂, suivi du soja (importé en grande quantité), puis du café et de l’huile de palme.
    • Déforestation : Trois filières sont particulièrement concernées : soja, huile de palme et cacao, participant à faire de ces trois produits les plus contributeurs au changement climatique.
    • Eau : Le soja, le riz et le jus d’orange sont les trois filières les plus consommatrices. Le cacao, le soja et le café sont les filières les plus polluantes (eau grise), en raison des modes de production et des volumes importés. La vanille a l’impact le plus important sur l’eau, rapporté à la tonne produite.

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  • Etats-Unis : des entités de Greenpeace condamnées à payer 660 millions de dollars dans le cadre de la procédure-bâillon intentée par Energy Transfer

    La liberté d’expression et le droit de manifester en danger aux États-Unis.

    Un jury de neuf personnes vient de rendre son verdict dans le cadre du procès sans fondement intenté par Energy Transfer contre des entités de Greenpeace aux États-Unis (Greenpeace Inc, Greenpeace Fund) et Greenpeace International, les condamnant à payer plus de 660 millions de dollars américains. Les grandes entreprises des énergies fossiles poursuivent donc leurs manœuvres pour entraver la liberté d’expression. Mais le combat contre ces procédures-bâillons ne s’arrêtera pas là.

    « Nous assistons au retour désastreux des comportements irresponsables qui ont alimenté la crise climatique, aggravé le racisme environnemental et fait passer les profits des entreprises fossiles avant la santé publique et une planète habitable. La précédente administration Trump a passé quatre ans à démanteler tout ce qui permettait de protéger l’air, l’eau et la souveraineté des peuples autochtones. Avec ses alliés, elle veut désormais achever ce travail en faisant taire toute forme d’opposition. Nous ne renoncerons pas. Nous ne nous tairons pas. », a déclaré Mads Christensen, directeur exécutif de Greenpeace International.

    « Cette affaire devrait alarmer tout le monde, quelle que soit sa tendance politique », a poursuivi Sushma Raman, directrice exécutive par intérim de Greenpeace Inc et de Greenpeace Fund. « Il s’agit d’une nouvelle offensive des entreprises pour instrumentaliser la justice afin de faire taire leurs opposants. Nous devrions toutes et tous être préoccupés par l’avenir du Premier Amendement. Des poursuites comme celles-ci visent à détruire nos droits de manifestation pacifique et de liberté d’expression. Ces droits sont essentiels pour tout combat visant à assurer la justice – et c’est pourquoi nous continuerons de lutter ensemble, en solidarité. Mais si les tyrans de l’industrie fossile peuvent essayer d’arrêter une organisation, ils ne peuvent pas stopper un mouvement. »

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