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greenpeace - Page 3

  • Une majorité de Français demande que les ultra-riches financent la lutte contre le changement climatique

    Alors que les discussions sur le projet de loi de finances (PLF) 2024 débutent à l’Assemblée nationale la semaine prochaine, Greenpeace France publie un sondage, réalisé avec l’institut BVA, indiquant que la majorité des Françaises et Français est favorable à une transition juste dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. En effet, 54% des personnes sondées estiment que les personnes les plus aisées doivent mettre la main à la poche, via une forme de taxe sur leurs placements financiers dans les secteurs les plus polluants [1]. Pourtant, le gouvernement refuse toujours de l’entendre et campe sur sa position dogmatique de ne pas mettre les plus grosses fortunes à contribution.

    Consulter le sondage en ligne

    Il y a trois ans, Greenpeace France proposait de mettre en place un impôt sur la fortune (ISF) climatique pour encourager les ultra-riches à désinvestir des secteurs les plus polluants. Cette taxe permettrait de rapporter 10 milliards d’euros de recettes à l’État, et de mettre ainsi en place une transition énergétique socialement juste.

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  • Réautorisation du glyphosate pour 10 ans : la France doit s’opposer à la proposition de la Commission européenne !

    Alors que la Commission européenne propose aujourd’hui de renouveler pour 10 ans l’autorisation d’utilisation du glyphosate, Greenpeace tire la sonnette d’alarme au sujet de l’utilisation de cet herbicide et demande à E. Macron de se positionner contre la réautorisation du glyphosate dans l’Union européenne, en raison de ses probables effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement.

    La proposition de la Commission européenne est totalement à contre-courant des multiples crises auxquelles fait face le monde agricole, dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement de la biodiversité, rappelle Ariane Malleret, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. La France doit jouer un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire le glyphosate en Europe. Alors que E. Macron s’était engagé en 2017 à sortir du glyphosate, le gouvernement doit prendre ses responsabilités et interdire cette substance classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer [1]. L’Inserm a conclu en 2021 que le glyphosate « semble présenter » des propriétés de perturbation endocrine [2]. La France ne peut pas et ne doit pas s’opposer à ces avis scientifiques en se positionnant en faveur de la réautorisation de cet herbicide. Il est nécessaire de respecter le principe de précaution pour garantir un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environnement.”

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  • Loi d’Orientation Agricole : M. Fesneau passe à côté des enjeux de transition de l’élevage


    Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, vient de présenter les grandes lignes de la loi d’orientation agricole qui doit être votée à l’automne, Greenpeace France constate qu’il passe à côté de l’enjeu essentiel pour les années à venir dans ce secteur : celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1]. 

    Ce discours s’inscrit dans un processus de conception d’une Loi d’Orientation Agricole extrêmement sinueux et flou, au cours duquel Greenpeace et d’autres organisations de la société civile ont fait remonter à maintes reprises le sujet de la transition de l’élevage, analyse Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. Le ministre n’a pas daigné aborder l’épineuse question de la transition du secteur de l’élevage, pourtant au cœur de la transition agricole et alimentaire, ce qui est extrêmement décevant.

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  • Canicule : Greenpeace pointe du doigt les énergies fossiles

    Alors que quatre départements ont été placés en vigilance canicule rouge lundi, et 46 autres en vigilance orange, des militants et militantes de Greenpeace désignent les responsables de la multiplication de ces événements climatiques extrêmes : l’industrie des énergies fossiles.

    En début d’après-midi, une dizaine de militantes et militants de Greenpeace France se sont rendus sur le parvis de la Défense pour afficher leurs messages : “Le thermomètre explose, merci aux industries fossiles”, “énergies fossiles = 86% des émissions de CO2”.

    Des photos de l’action sont disponible en cliquant ici

    Les événements climatiques extrêmes, comme la vague de chaleur que subit actuellement une grande partie de la France, sont largement amplifiés par le changement climatique. Et nous sommes là pour le rappeler : selon le GIEC, l’industrie des énergies fossiles est la première responsable des émissions de gaz à effet de serre » souligne Sarah Roussel, chargée de campagne climat pour Greenpeace France.

    La température monte, pas la prise de conscience politique. Le gouvernement préfère proposer un énième numéro vert plutôt que de s’attaquer à la racine du problème : notre dépendance aux énergies fossiles. Il est temps que les véritables responsables de ce chaos climatique rendent des comptes et  que le gouvernement mette fin à tout nouveau projet d’exploitation ou d’infrastructures fossiles – à commencer par celui du terminal méthanier du Havre, symbole de la politique absurde menée par le gouvernement.”

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  • AIFM : pas de feu vert à l’industrie minière en eaux profondes mais la menace persiste


    Les négociations au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) se sont achevées en Jamaïque sans que les industries minières aient obtenu un feu vert immédiat pour commencer à labourer le fond des océans. Ce répit n’a été possible que grâce à l’opposition grandissante d’États opposés à l’exploitation minière en eaux profondes : plus de 20 gouvernements demandent une pause ou un moratoire.

    « L’industrie de l’exploitation minière en eaux profondes a largement sous-estimé l’importance de la science par rapport à un objectif purement mercantile. L’intérêt croissant du public, et la mobilisation de la société civile, font naître des dissensions dans ce qui était jusqu’à présent une dynamique très pro industrie au sein de l’AIFM. Il est clair que la plupart des gouvernements ne veulent pas laisser en héritage un blanc-seing à la destruction des océans », souligne François Chartier, chargé de campagne Océan à Greenpeace France, qui estime que le moyen de mettre fin à cette industrie est d’adopter un moratoire sur cette activité.

    • Les décisions adoptées par le Conseil de l’AIFM le 21 juillet dernier ont démontré qu’une majorité de pays – dont le Brésil, le Costa Rica, le Chili, Vanuatu, l’Allemagne et la Suisse – n’ont pas cédé aux pressions de l’industrie – qui bénéficie du soutien de pays tels que la Norvège, Nauru et le Mexique – pour accélérer l’adoption de règles relatives à l’exploitation minière en eaux profondes.
    • L’entreprise la plus en avance dans le développement de cette activité, The Metals Company, a vu le cours de son action s’effondrer lorsque les marchés ont réagi aux décisions du Conseil [1].
    • Cependant, l’AIFM n’a toujours pas réussi à combler une faille juridique permettant aux entreprises de commencer l’exploitation minière l’année prochaine.

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  • Le Traité de l’ONU sur les océans officiellement adopté, la course à la ratification commence

    Le traité international historique pour la protection de la haute mer a été formellement adopté à New York.
    Depuis son approbation en mars 2023, le texte a fait l’objet de vérifications juridiques et de traductions dans toutes les langues officielles de l’ONU. Les États peuvent désormais ratifier le traité pour qu’il puisse entrer en vigueur, afin de commencer à protéger les océans en haute mer.

    Ce traité est un outil juridique puissant qui rend possible la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, objectif adopté à la COP 15 fin 2022 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Il pourrait permettre la création de vastes aires marines protégées en haute mer, sanctuaires océaniques soustraits aux activités humaines destructrices. Toutefois, il doit être ratifié par au moins 60 gouvernements avant de pouvoir entrer en vigueur et devenir juridiquement contraignant.

    L’adoption de ce traité est une victoire pour la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Mais la mobilisation exceptionnelle en faveur de la signature du traité ne doit pas faiblir, il est urgent de le ratifier au plus vite. La France, qui a été fortement mobilisée dans les négociations qui ont permis cet accord en mars dernier, doit dès à présent montrer l’exemple en mettant sa ratification à l’ordre du jour du parlement”, souligne François Chartier, chargé de campagne océan pour Greenpeace France.

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  • Greenpeace France dénonce les dommages environnementaux considérables causés par la destruction du barrage de Kakhovka par les forces russes

    Greenpeace France et Greenpeace Europe centrale et orientale (CEE) condamnent la destruction du barrage ukrainien de Kakhovka en Ukraine et les dégâts humains et environnementaux qui en découlent, et exigent que la Russie mette immédiatement fin à son invasion en Ukraine.

    L’inondation massive causée en aval de l’infrastructure affecte en premier lieu les habitants du sud de l’Ukraine, déjà victimes depuis 15 mois d’une guerre totale. Cette catastrophe, qualifiée par le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrij Melnyk, “ pire catastrophe environnementale en Europe depuis Tchernobyl”, est d’une ampleur telle qu’elle aura des répercussions inévitables sur l’approvisionnement en eau de millions de personnes et sur l’agriculture, au cours de l’été à venir et au-delà. Les principales menaces pour l’environnement sont la dispersion de substances toxiques et polluantes, ainsi que les dommages graves causés aux écosystèmes fragiles, aux parcs nationaux et à la réserve de biosphère de la mer Noire.

    Par ailleurs, la sûreté de la centrale nucléaire de Zaporijia est directement menacée. En effet, depuis la démolition du barrage, le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka a considérablement baissé, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la sûreté de la centrale nucléaire.

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, Greenpeace suit de près la situation radiologique et l’évolution de la menace d’accident nucléaire que fait peser l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia par les troupes russes et par l’entreprise Rosatom. La situation est de plus en plus inquiétante : bien que la centrale nucléaire ne soit pas menacée dans l’immédiat, il ne fait aucun doute que la destruction du barrage aura un impact sur sa sûreté dans la période à venir. Nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes de cette catastrophe et appelons une nouvelle fois à mettre fin à l’occupation illégale de la centrale de Zaporijia par Rosatom et les troupes russes” déclare Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France. 

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