Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

centrale nucléaire

  • Greenpeace demande le retrait des militaires russes et la fin de la coopération nucléaire entre la France et Rosatom

    L’attaque, la saisie et l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia dans le sud de l’Ukraine par les forces militaires russes depuis le 4 mars 2022 ont des implications majeures pour la sûreté et la sécurité des réacteurs nucléaires ukrainiens mais aussi du monde entier. Les évaluations de sécurité réalisées par Greenpeace en mars 2022 [1] et en mars 2023 [2] sont sans équivoque : la sécurisation de la centrale nucléaire repose sur le retrait complet des forces militaires russes et de tout le personnel de Rosatom, ainsi que sur la fin de la guerre.

    « Bien que l’industrie nucléaire tente d’étouffer le sujet, la sécurité des réacteurs ukrainiens est gravement compromise et il existe un risque de défaillance catastrophique en cas de guerre [3]. Ignorer les leçons tirées des sites nucléaires de Zaporijia et de Tchernobyl, ainsi que les menaces qui pèsent sur les autres réacteurs nucléaires du fait de la guerre, n’est pas une option. Toutes les centrales nucléaires européennes en activité doivent passer des tests de résistance, et nous nous joignons à l’appel lancé à la Commission européenne et au Groupe des régulateurs nucléaires européens pour qu’ils effectuent des « stress tests à la guerre », comparables aux tests de résistance nucléaire post-Fukushima effectués par l’UE au cours de la dernière décennie », déclare Jan Haverkamp, spécialiste du nucléaire à Greenpeace Pays-Bas.

    Lire la suite

  • Débat public sur le nucléaire : le Réseau "Sortir du nucléaire" et Greenpeace France claquent la porte

    12e17deca111a55296a145b70add14.png?1674572376

    Communiqué commun Greenpeace France/ Réseau "Sortir du nucléaire"

    Paris, le 24 janvier 2023

    Face au passage en force d’un projet de loi d’accélération du nucléaire présenté par le gouvernement et actuellement voté au Sénat, Greenpeace France et le Réseau "Sortir du nucléaire" annoncent quitter le débat public sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française et le projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les associations dénoncent une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement.

    En octobre 2022, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a lancé une consultation en réaction au projet de relance du nucléaire porté par le gouvernement. Ce débat, initialement centré sur le projet d’installation de deux premiers réacteurs EPR2 sur le site de Penly (Normandie), a été élargi à la construction de six, et a fortiori de 14 nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire français. Malgré les efforts et alertes des organisateurs du débat public, le gouvernement s’est employé à saper le travail de consultation pour mieux faire passer en force son programme nucléaire, en particulier à travers le projet de loi d’accélération du nucléaire.

    Lire la suite

  • Loi d’accélération du nucléaire : le gouvernement atomise le débat public

    Publié par Greenpeace le 2 novembre 2022

    Le Conseil des ministres s’est réuni aujourd’hui pour adopter le projet de loi d’accélération du nucléaire. Prétendre pouvoir accélérer une technologie qui a besoin de temps et de retour d’expérience pour se développer est un nouveau coup de bluff de la part du gouvernement. Greenpeace France dénonce une manœuvre politicienne qui vise à saboter les débats publics en cours et à mettre les citoyens et les générations futures devant le fait accompli. 

    Le texte de loi sur l’accélération du nucléaire devrait être adopté au premier trimestre 2023, avant même la fin du débat organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française. Ce calendrier précipité bafoue l’intention démocratique du débat public.

    Le gouvernement poursuit son entêtement pro-nucléaire alors que tous les scénarios et rapports du GIEC misent sur un développement massif des énergies renouvelables, et que plusieurs scénarios de RTE et de l’Ademe se basent exclusivement dessus. La France est le seul pays d’Europe à ne pas remplir ses objectifs en la matière tandis que le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables actuellement en discussion au Sénat manque clairement d’ambition notamment au niveau de l’éolien terrestre. 

    L’EPR de Flamanville, qui sert de base au modèle d’EPR2, est un véritable fiasco, après 15 ans de chantier et un coût multiplié par six, atteignant 20 milliards d’euros. Faire une loi d’accélération du nucléaire, c’est comme vouloir faire accélérer un escargot. Cette loi ne permettra pas de modifier la réalité : le développement de l’énergie nucléaire est hors-sujet et hors délai face à la crise énergétique et climatique”, déclare Pauline Boyer, chargée de campagne transition énergétique pour Greenpeace

    Lire la suite

  • Sécheresse : la centrale nucléaire de Saint-Alban tourne au ralenti

    La série noire continue pour EDF. Déjà,  EDF est confronté à des sérieux problèmes de corrosion sur certains réacteurs "classiques" en France. Un phénomène qui l'a conduit à mettre à l'arrêt 12 réacteurs ( entre autres à Chooz) alors qu'une partie de son parc est déjà à l'arrêt en raison du report de programmes de maintenance provoqué par la crise sanitaire. Résultat : 27 réacteurs sont aujourd'hui à l'arrêt, quasiment la moitié du parc nucléaire français(source "La Tribune").

    La sécheresse et la vague de chaleur précoces ont diminué le débit du Rhône. Or, les centrales nucléaires sont de grosses consommatrices d'eau pour leur refroidissement. "Reporterre " nous précise les conséquences de ce phénomène.

    Depuis début juin, la centrale de Saint-Alban n’a pas pu fonctionner normalement. Dans un communiqué, EDF explique que « les récents épisodes de chaleur et de sécheresse ont eu un impact sur la température et le débit du Rhône. Ce phénomène a conduit EDF, pour respecter la réglementation relative aux rejets thermiques, à réduire ponctuellement la production de certaines unités. » L’entreprise ajoute que « ces manœuvres sont réalisées en accord avec le gestionnaire du réseau national d’électricité et n’ont aucune conséquence sur la sûreté des installations ».

    Il n’empêche que la situation, si tôt dans la saison, est inédite. Elle se restreint d’habitude aux épisodes de fortes canicules au cœur de l’été. En août 2018, EDF avait ainsi mis totalement à l’arrêt l’un des réacteurs de la centrale, pour cause de coup de chaud estival. Et éviter dès lors de rejeter de la chaleur dans une eau du Rhône qui atteignait déjà les 28 °C.

    Dans une enquête, Reporterre a déjà montré comment la multiplication de ces évènements extrêmes, du fait du réchauffement climatique, pourrait contribuer à fragiliser la filière. Le difficile accès à l’eau lié au changement climatique rend le nucléaire plus vulnérable à l’avenir.

    Lire la suite

  • Pas de nouveau(x) réacteur(s) nucléaire(s) à la centrale de Chooz

    Article publié par "Sudinfo-la Meuse" jounal belge.

    Le 24 mars dernier, des élus des Ardennes françaises ont adressé un courrier à Emmanuel Macron, l’enjoignant d’étudier la possibilité de construire un ou plusieurs réacteurs nucléaires supplémentaires sur le site de la centrale de Chooz. Jean-Marc Delizée (PS) a questionné, ce mercredi en commission Sécurité, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), pour obtenir davantage d’informations à ce propos.

    Lire la suite

  • Nucléaire : les 4 convictions de l'ASN

    Rapport%20ASN%202021.jpgA l'occasion de la présentation de son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2021, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en avant 4 convictions. Ces remarques constituent des mises en garde sérieuses sur une poursuite de l'utilisation des centrales nucléaires, étant donné les difficultés majeures rencontrées actuellement par la filière nucléaire.

    Nous reproduisons ci-dessous ces réflexions :

     

    Lire la suite

  • [Action Greenpeace] A Flamanville, intrusion et blocage du chantier de l’EPR

    Ce matin, à 5h15, une quinzaine de militants et militantes de Greenpeace France se sont introduits sur le chantier de l’EPR à Flamanville et ont bloqué son entrée pour dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire.

    A l’intérieur du site, des activistes se sont postés à quelques dizaines de mètres du bâtiment réacteur pour brandir une banderole portant le message « Nucléaire : Macron irresponsable ». Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a été arrêté lors de cette intrusion. Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.

    Lire la suite