Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

epr

  • Débat public sur le nucléaire : le Réseau "Sortir du nucléaire" et Greenpeace France claquent la porte

    12e17deca111a55296a145b70add14.png?1674572376

    Communiqué commun Greenpeace France/ Réseau "Sortir du nucléaire"

    Paris, le 24 janvier 2023

    Face au passage en force d’un projet de loi d’accélération du nucléaire présenté par le gouvernement et actuellement voté au Sénat, Greenpeace France et le Réseau "Sortir du nucléaire" annoncent quitter le débat public sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française et le projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les associations dénoncent une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement.

    En octobre 2022, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a lancé une consultation en réaction au projet de relance du nucléaire porté par le gouvernement. Ce débat, initialement centré sur le projet d’installation de deux premiers réacteurs EPR2 sur le site de Penly (Normandie), a été élargi à la construction de six, et a fortiori de 14 nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire français. Malgré les efforts et alertes des organisateurs du débat public, le gouvernement s’est employé à saper le travail de consultation pour mieux faire passer en force son programme nucléaire, en particulier à travers le projet de loi d’accélération du nucléaire.

    Lire la suite

  • Loi d’accélération du nucléaire : le gouvernement atomise le débat public

    Publié par Greenpeace le 2 novembre 2022

    Le Conseil des ministres s’est réuni aujourd’hui pour adopter le projet de loi d’accélération du nucléaire. Prétendre pouvoir accélérer une technologie qui a besoin de temps et de retour d’expérience pour se développer est un nouveau coup de bluff de la part du gouvernement. Greenpeace France dénonce une manœuvre politicienne qui vise à saboter les débats publics en cours et à mettre les citoyens et les générations futures devant le fait accompli. 

    Le texte de loi sur l’accélération du nucléaire devrait être adopté au premier trimestre 2023, avant même la fin du débat organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française. Ce calendrier précipité bafoue l’intention démocratique du débat public.

    Le gouvernement poursuit son entêtement pro-nucléaire alors que tous les scénarios et rapports du GIEC misent sur un développement massif des énergies renouvelables, et que plusieurs scénarios de RTE et de l’Ademe se basent exclusivement dessus. La France est le seul pays d’Europe à ne pas remplir ses objectifs en la matière tandis que le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables actuellement en discussion au Sénat manque clairement d’ambition notamment au niveau de l’éolien terrestre. 

    L’EPR de Flamanville, qui sert de base au modèle d’EPR2, est un véritable fiasco, après 15 ans de chantier et un coût multiplié par six, atteignant 20 milliards d’euros. Faire une loi d’accélération du nucléaire, c’est comme vouloir faire accélérer un escargot. Cette loi ne permettra pas de modifier la réalité : le développement de l’énergie nucléaire est hors-sujet et hors délai face à la crise énergétique et climatique”, déclare Pauline Boyer, chargée de campagne transition énergétique pour Greenpeace

    Lire la suite

  • Consultation nationale sur la relance du nucléaire : un débat pour entériner un fait accompli ?

    Publié par Greenpeace le 26 octobre 2022.

    Du 27 octobre 2022 au 27 février 2023, la Commission nationale du débat public (CNDP), saisie par EDF et RTE, organise un débat national sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française et le lancement d’un programme de six réacteurs nucléaires de type EPR2. Le périmètre du débat inclut la question de construire les deux premiers réacteurs à Penly (76), en Normandie. 

    Greenpeace France estime qu’un débat public large et accessible sur le nucléaire est indispensable pour que tous les publics puissent s’informer et donner leur avis, et c’est pourquoi elle participera au débat. Néanmoins l’association exprime de fortes inquiétudes sur le contexte et les conditions dans lesquelles ce débat est mené. 

    • Les annonces de la relance d’un programme nucléaire par Emmanuel Macron en février 2022, et le projet de loi d’accélération du nucléaire, font craindre que le débat ne soit déjà biaisé avant même d’avoir commencé. 
    • Porter cette consultation en parallèle d’une concertation sur le mix énergétique montre une incohérence de calendrier dont la démocratie sera la principale victime. 
    • Le périmètre du débat – mêlant la question de l’utilité ou non de la relance du nucléaire, qui est un choix engageant notre société pour les siècles à venir, aux questions techniques concernant l’implantation des EPR2 sur le site de Penly – ne permet pas une discussion éclairée sur la relance ou non du nucléaire en France. 

    Lire la suite

  • Pas de nouveau(x) réacteur(s) nucléaire(s) à la centrale de Chooz

    Article publié par "Sudinfo-la Meuse" jounal belge.

    Le 24 mars dernier, des élus des Ardennes françaises ont adressé un courrier à Emmanuel Macron, l’enjoignant d’étudier la possibilité de construire un ou plusieurs réacteurs nucléaires supplémentaires sur le site de la centrale de Chooz. Jean-Marc Delizée (PS) a questionné, ce mercredi en commission Sécurité, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), pour obtenir davantage d’informations à ce propos.

    Lire la suite

  • [Action Greenpeace] A Flamanville, intrusion et blocage du chantier de l’EPR

    Ce matin, à 5h15, une quinzaine de militants et militantes de Greenpeace France se sont introduits sur le chantier de l’EPR à Flamanville et ont bloqué son entrée pour dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire.

    A l’intérieur du site, des activistes se sont postés à quelques dizaines de mètres du bâtiment réacteur pour brandir une banderole portant le message « Nucléaire : Macron irresponsable ». Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a été arrêté lors de cette intrusion. Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.

    Lire la suite

  • Le candidat Emmanuel Macron fait le choix du fiasco nucléaire

    Communiqué de Greenpeace  le 10 février 2022.

    Jeudi 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a déclaré vouloir construire 6 nouveaux EPR, puis possiblement 8 supplémentaires.
    Ce déplacement fait suite à une allocution à l’automne dernier lors de laquelle le Président-candidat s’était prononcé en faveur d’une relance du nucléaire français sans donner plus de détails.

    Pour Greenpeace France, ces déclarations ne sont pas celles d’un président soucieux de l’urgence climatique et de la transition énergétique mais celles d’un président en campagne pour sa réélection.

    Emmanuel Macron tente de marquer l’agenda politique en s’alignant sur la surenchère des candidat.es de droite et d’extrême droite sur le nucléaire.

    S’engager sur la construction de 6 voire 14 EPR à deux mois de l’élection présidentielle est totalement insensé ! Alors que l’avenir de l’EPR de Flamanville reste incertain, ces premiers réacteurs, s’ils sont un jour construits, ne rentreront pas en service avant 2040 au mieux, avec un coût exorbitant [1]. Une décision unilatérale, un calendrier aberrant, un financement absent, le tout sur une technologie incertaine, voilà le résumé de cette annonce irresponsable” commente Nicolas Nace, chargé de campagne transition énergétique à Greenpeace France. 

    Lire la suite

  • EPR de Flamanville : un énième retard qui disqualifie les annonces de nouveaux réacteurs

    EDF a annoncé ce matin que le démarrage de l’EPR de Flamanville, en chantier depuis 15 ans, était repoussé de plusieurs mois, à la mi-2023. Le coût de ce projet, déjà multiplié par 6, augmente à nouveau. Cet énième dérapage de la technologie EPR interroge sur le positionnement de certain-es candidat-es à l’élection présidentielle qui en font une promotion irresponsable et déconnectée des faits. Greenpeace France demande un moratoire sur les travaux de l’EPR de Flamanville, afin de conduire une évaluation en toute indépendance de la viabilité des réacteurs nucléaires EPR. 

    Pour Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique à Greenpeace France, « à l’heure où beaucoup de responsables politiques s’obstinent sur la voie du tout-nucléaire en promettant la construction de nouveaux réacteurs, il faut regarder la réalité en face et arrêter les frais. L’EPR n’est pas une technologie fiable, elle ne permet la maîtrise ni des délais ni des coûts. C’est un fiasco international »

    Lire la suite