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écologie

  • Crise politique : chute logique du gouvernement face à une colère partagée

    Communiqué de Greenpeace publié le 8 septembre 2025

    En réaction à la chute du gouvernement de François Bayrou à la suite du vote de confiance organisé aujourd’hui, Greenpeace France déplore le fiasco écologique et social et les dénis démocratiques répétés des derniers mois et appelle à un véritable sursaut pour répondre aux aspirations citoyennes pour plus de justice.

    Entre déni climatique, concessions aux lobbys et compromissions avec l’extrême droite, la ligne politique d’Emmanuel Macron a atteint un point de non-retour, parachevé par l’adoption de la Loi Duplomb adoptée en juillet 2025, à l’encontre de notre santé et de notre environnement. La colère qui s’exprime aujourd’hui est la conséquence directe de renoncements répétés au profit d’intérêts privés, de politiques injustes et discriminatoires, d’attaques contre nos droits, et de reculs inédits en matière d’écologie. C’est pourquoi Greenpeace France sera mobilisée les 10, 18 et 28 septembre, et s’oppose aux politiques austéritaires qui frappent les ménages modestes et les plus fragiles alors que les financements pourraient être trouvés du côté des profits des grandes entreprises polluantes et des plus hauts patrimoines. Nous rappelons qu’il existe d’autres choix politiques que ceux désastreux imposés par les derniers gouvernements pour financer la transition écologique et les services publics.” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. 

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  • « Stop déforestation » : Greenpeace se mobilise pour sensibiliser à l’urgence de mettre fin aux attaques contre l’Amazonie

    Publié le 5 septembre 2025 par Greenpeace

    À l’occasion de la Journée internationale de la forêt amazonienne ce vendredi 5 septembre, Greenpeace France, accompagnée de cinq représentantes et représentants de peuples autochtones du Brésil, s’installe sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris afin de sensibiliser le public à la déforestation qui menace l’Amazonie : lettres géantes, prises de parole et sensibilisation directe rappellent que la plus grande forêt du monde court toujours un grand danger, comme de nombreux autres écosystèmes essentiels à la vie sur Terre.

    Les chiffres concernant l’Amazonie sont effrayants : en 50 ans, la déforestation a rasé plus de 17% de sa surface. Or, atteindre 20% de surface de déforestation pourrait constituer un seuil de non-retour qui empêcherait l’Amazonie de remplir des fonctions vitales, comme la régulation du climat.

    Pour Clément Helary, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace France : « Alors que le réchauffement climatique s’intensifie et fait toujours plus de victimes, il faut de toute urgence remettre le sujet de la déforestation au cœur du débat politique. L’Amazonie se meurt, attaquée par le rouleau compresseur qu’est l’industrie agricole qui dévaste les écosystèmes au Brésil. Laisser faire les agro-industriels qui déforestent sciemment ces terres et y participer en important leurs produits, c’est non seulement contribuer aux pressions que subissent les peuples autochtones et leurs terres, mais aussi abandonner les paysannes et les paysans en France comme dans les pays du Mercosur, et dérégler irréversiblement le climat. La France doit faire sa part pour éviter ce désastre, en soutenant la reconnaissance et l’accès aux financements directs des peuples autochtones et des communautés locales, en surveillant la bonne mise en place du règlement européen contre la déforestation, et en s’opposant fermement à l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur. »

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  • Les lois européennes sur la nature sont menacées : exprimez-vous maintenant !

    La Commission européenne souhaite assouplir des réglementations environnementales essentielles et a sollicité l’avis des citoyens. Il reste 10 jours pour donner votre opinion avant qu'il ne soit trop tard.

    Dites-leur de ne pas toucher à la nature.

    Sous couvert de « simplification » ou de « réduction de la paperasse », il s’agit en réalité de démanteler, une à une, les lois censées protéger l’environnement. Seul le fait de tirer profit de la destruction de la nature au détriment de tous deviendra plus simple.

    Et cela se fait en catimini. En plein cœur de l’été, la Commission a discrètement lancé le 22 juillet un prétendu « appel à contributions », demandant aux entreprises, associations et citoyens s’il fallait assouplir les réglementations environnementales européennes.

    Cette consultation publique s’achève le 10 septembre. Il vous reste donc 10 jours pour vous opposer à tout recul de la protection de la nature en Europe.

    Il a fallu des décennies de mobilisation collective pour bâtir ce cadre juridique. Comment vouloir fragiliser la protection de la nature quand partout sur le continent, l’artificialisation grignote les milieux naturels, les zones humides sont asséchées, les rivières dépérissent, les pesticides déciment la faune sauvage, le plastique intoxique les écosystèmes, etc.

    Je participe à l’appel à contributions

    Cette campagne de mobilisation citoyenne est menée à l’échelle européenne par la coalition #HandsOffNature réunissant BirdLife international, dont la LPO est le représentant officiel en France, WWF, EEB et ClientEarth.

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  • Incendies des Corbières et agriculture : un projet de territoire avec des moyens en face, c'est l'urgence !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.08.2025

    Les Corbières ont subi 5 feux en quelques semaines entraînant une situation particulièrement dramatique pour la population de ces territoires. Les fermes sinistrées sont nombreuses. L'élan de solidarité fut spontané, nous devons éviter qu'il s'essouffle afin de maintenir l'activité agricole sur le territoire. Aussi nécessaire qu'elle soit, cette dynamique ne pourra répondre à elle seule aux besoins des paysannes et paysans sinistrés.

    Le guichet de l'aide d'urgence de 8 millions d'euros annoncée par la Ministre de l'agriculture s'ouvre ce lundi. Dans l'attente, d'une définition précise des critères d'attribution de cette enveloppe, la Confédération paysanne insiste pour qu'aucun paysan ne soit oublié quel que soit son statut ou sa production. Nous déplorons que les victimes des quatre feux précédents ne soient pas prises en considération. C'est une injustice inacceptable pour les paysannes et paysans qui ont tout perdu quelques semaines auparavant. 

    Ce drame démontre une fois de plus que la réforme des calamités agricoles, qui a privatisé la gestion des risques climatiques, crée des disparités. Les paysannes et paysans, non assurés contre les pertes de récoltes ou dont les productions sont non assurables (près de 80% au total), seront au final moins soutenus. Quant aux autres, ils se retrouvent seuls face à leurs assureurs et certains doivent batailler avec eux pour faire reconnaître leurs sinistres.

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  • Les pesticides tuent jusqu’au fin fond des océans

    Extraits de l'article de Hortense Chauvin, publié le 27.08 dans Reporterre

    Une part importante des pesticides épandus dans les champs finissent par ruisseler jusqu’aux océans. Une contamination encore peu analysée, mais dont les premières études sont alarmantes pour les espèces marines.

    On ne les voit pas, on ne les sent pas, mais ils sont là. Entre les fragments de sel et d’algues, des récifs coralliens aux fosses insondables : partout dans l’océan, on trouve des pesticides. Ils sont détectés jusque dans les profondeurs des eaux arctiques, à 2 500 mètres de fond, et dans la chair des baleines. Une pollution insoupçonnée, ubique, dont la communauté scientifique peine encore à comprendre l’étendue des conséquences — mais dont les premiers aperçus ont de quoi alerter.

    Ultime réceptacle des contaminations terrestres, l’océan absorbe chaque année 710 tonnes de pesticides agricoles, d’après une étude publiée dans la revue Nature en 2023. Cette fraction des quelque 3 millions de tonnes de pesticides utilisés annuellement dans le monde se déverse dans la mer à la fin de son parcours fluvial, après avoir infiltré les cours d’eau.

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  • Amazonie : Greenpeace Brésil salue le rétablissement du moratoire sur le soja par la justice fédérale

    Greenpeace Brésil se félicite de la décision de la Cour fédérale de rétablir le moratoire sur le soja, annulant ainsi la suspension décidée la semaine dernière par le Conseil administratif de défense économique (CADE).

    En vigueur depuis 2006, le moratoire interdit l’achat de soja cultivé dans des zones déforestées de l’Amazonie. Lundi 25 août, le juge Adverci Rates Mendes de Abreu, du 20ᵉ tribunal fédéral de Brasilia, a accordé une injonction préliminaire à la demande de l’Association brésilienne de l’industrie des huiles végétales (Abiove), ce qui neutralise provisoirement la décision du CADE.

    « Nous saluons cette décision qui apporte un certain répit face aux attaques répétées contre le moratoire sur le soja. Sa suspension aurait risqué de relancer la déforestation et d’envoyer un signal négatif à d’autres initiatives visant à mettre fin à la déforestation et à la conversion des écosystèmes. Tous les secteurs doivent faire davantage pour mettre fin à la déforestation et lutter contre la crise climatique, et non se contenter du strict minimum », a déclaré Cristiane Mazzetti, coordinatrice de la campagne Forêts de Greenpeace Brésil.

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  • Tout le monde à Bure, pour la manif’ du futur !

    À Bure, ce n’est pas demain mais aujourd’hui que ça se passe ! 

    C’est après-demain que le monstre Cigéo va se mettre en mouvement et qu’il sera alors difficile de l’entraver tandis qu’il avalera forêts et champs et se terrera ensuite profondément dans le sol pour y accumuler son butin toxique, celui de décennies d’une industrie nucléaire qui n’a su quoi faire de ses déchets radioactifs les plus toxiques et mortels.

    C’est demain qu’il projette de dérouler ses routes, ses rails et ses lignes électriques dans le paysage meusien, qu’il dévorerait le Bois Lejuc pour en faire un amas de terre au cœur duquel s’élèveront les cheminées qui recracheront les effluves des profondeurs radioactives. Demain aussi qu’il prévoit de transformer une vaste étendue des terres agricoles en un camp retranché de béton, ferrailles et machineries destiné à accueillir les colis empoisonnés avant de les expédier dans les souterrains.

    Mais c’est bien aujourd’hui que ces tréfonds et les terres situées à l’aplomb, en surface, sont menacés d’expropriation et que l’étau se resserre doucement sur les habitant.es, qui résistent. Notamment l’ancienne Gare de Luméville-en-Ornois située sur le tracé de la future voie d’acheminement des wagons irradiés.

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