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écologie - Page 2

  • Terminal méthanier du Havre : la justice reconnaît son inutilité

    Communiqué publié  par Greenpeace le 20 octobre 2025

    Alors que le tribunal administratif de Rouen a décidé vendredi 17 octobre d’abroger l’autorisation d’exploitation du terminal méthanier du Havre, Greenpeace France se réjouit de cette décision : c’est une victoire des collectifs locaux contre TotalEnergies, prouvant l’inutilité de ce terminal, qui est une installation délétère pour le climat.

    TotalEnergies avait obtenu en 2022, dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat, l’autorisation d’installer une nouvelle infrastructure fossile dans le port du Havre. Après trois ans de luttes contre cette décision, la justice reconnaît enfin que « les conditions relatives à la nécessité d’augmenter les capacités nationales de traitement de GNL afin, d’assurer, en cas de menace grave, l’approvisionnement en gaz, ne peuvent être regardées, en l’état du dossier, comme étant toujours remplies » [1].

    Pour Greenpeace, cette victoire est le résultat du travail mené par l’association locale Ecologie pour le Havre, qui a porté le recours contre cette décision du gouvernement, initialement prise en accord avec TotalEnergies, et par le collectif Climat du Havre. Leur mobilisation et leur détermination sans faille contre cette infrastructure gazière ont également été soutenues par une pétition rassemblant plus de 20 000 signataires [2].

    En 2023, Greenpeace France a rejoint la mobilisation contre le terminal méthanier à travers un travail d’investigation questionnant son utilité avant même son arrivée [3] et la pertinence des décisions gouvernementales en matière climatique et énergétique, et à travers une action de mobilisation à l’arrivée de ce terminal en septembre 2023 [4].

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  • Gravelines : l’avis accablant de l’ASNR remet en cause les EPR2

    Communiqué de Greenpeace, publié le 16 octobre 2025

    La Direction de l’expertise en sûreté de l’ASNR, autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, vient de rendre public un avis d’expertise accablant sur le projet d’EDF sur la centrale de Gravelines.

    Aux risques déjà identifiés de submersion et d’inondations de la centrale s’ajoute désormais le risque de tassements et de liquéfaction du sol. Censé soutenir le poids des nouveaux réacteurs EPR2, le sol présente des “caractéristiques mécaniques médiocres”, posant un défi technique sans précédent concernant la robustesse des fondations dans le temps et face aux aléas sismiques pouvant compromettre la sûreté nucléaire.

    Cet avis implacable de l’ASNR est une nouvelle preuve que les critères de choix des sites de construction de nouveaux réacteurs EPR2 sont largement questionnables. Après avoir sous-estimé les risques climatiques, EDF sous-estime le risque de construire une infrastructure si dangereuse sur un sol aussi inadapté”, souligne Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France. “Cela démontre une nouvelle fois la précipitation d’EDF qui fonce tête baissée dans ses projets de construction de nouveaux réacteurs à Gravelines.

    Un avis implacable 

    Dans cet avis datant du 23 juillet dernier, l’ASNR recale sévèrement la copie d’EDF sur sa première étude de renforcement du sol sur le site Gravelines, considérant que l’approche retenue par EDF n’est pas suffisamment robuste, l’enjoignant à préciser les enjeux de sûreté relatifs au renforcement de sol, à mener de nouvelles études et à mettre en place d’un dispositif de suivi dans le temps.

    L’avis estime que le renforcement envisagé du sol du site de Gravelines constitue “un défi technique majeur” et que le système proposé par EDF est  “d’une ampleur sans précédent, d’une grande complexité et sans retour d’expérience représentatif en France et à l’international”.

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  • Sortie nature à Neuvilly-en-Argonne

     

    Encore quelques places disponibles pour la découverte de l’étang des Bercettes 
    Samedi 18 octobre 2025 – Départ à 9h30


    Venez explorer un site naturel d’exception, guidés par La Maison de la Nature de Boult-aux-Bois.
    Un moment privilégié pour observer la faune, la flore et la richesse écologique du territoire argonnais.


    Niché au pied de la «Haute Chevauchée» en plein cœur de l’Argonne, le site des Bercettes présente autour de son étang, une grande diversité d’habitats qui accueillent chacun une faune et une flore remarquables.
    Suivez les stations d’interprétation pour découvrir la biodiversité présente sur ce site.


    Gratuit – offert par la Codecom Argonne-Meuse
    Inscription obligatoire (places limitées à 25 personnes)
    Tel : 03 55 48 89 09
    Mail ; environnement@argonne-meuse.fr

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  • Framatome / EDF continuent de commercer avec la Russie

    Communiqué de Greenpeace du 14.10.2025

    Hier, lundi 13 octobre 2025, le cargo Mikhaïl Dudin, en provenance de Saint-Pétersbourg, a déchargé 12 fûts d’uranium enrichi russe dans le port de Dunkerque en présence de plusieurs gendarmes français du PSMP, le Peloton de sûreté maritime et portuaire. Ces fûts ont été photographiés à bord du cargo et sur le quai.

    Alors que la déconnexion intentionnelle par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée illégalement par Rosatom, du réseau électrique ukrainien et son plan de redémarrage des réacteurs constituent une nouvelle escalade dans la menace nucléaire, le commerce entre la Russie et la France continue. Les 12 fûts d’uranium enrichi russe déchargés hier matin ont été transférés sur trois camions de la société Transrad.

    Sur son trajet entre Saint-Pétersbourg et Dunkerque, le Mikhaïl Dudin, immatriculé sous un pavillon de complaisance (Panama), s’était arrêté au large de la Suède puis au large des Pays-Bas, pour des raisons “techniques” [1]. Contrairement aux autres livraisons observées cette année, plusieurs gendarmes du Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) étaient présents. Le PSMP est une unité spécialisée d’une quarantaine de gendarmes maritimes, qui ont pour mission d’assurer la surveillance et la sécurisation des zones maritimes et portuaires, civiles comme militaires.

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  • Mercosur : des centaines de paysans manifestent contre une « agriculture bradée »

    Extraits de l'article de  Jeanne Cassard pour Reporterre

    Devant le dôme doré des Invalides, la colère agricole, reflétée par le jaune vif des drapeaux de la Confédération paysanne, s’est ravivée. Ce mardi 14 octobre à Paris, plusieurs centaines de paysans et leurs soutiens ont manifesté contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le marché commun sud-américain du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie).

    Le texte, qui prévoit de supprimer 90 % des droits de douane entre les deux zones, doit permettre aux pays membres d’exporter plus de voitures, machines, vins et spiritueux et facilite en échange l’importation de viande bovine, volaille, sucre, miel, riz et soja sud-américains.

    Tandis que des tracteurs stationnent le long de la pelouse des Invalides avant le départ du cortège, une rangée de camions de CRS se tient bien en évidence juste derrière. De la foule, s’élèvent des pancartes « Sauvons les paysan(ne)s et le vivant », « Mercosur mort à coup sûr » ou encore « Libre circulation, pas libre-échange ». La mobilisation, organisée par la Confédération paysanne, fait suite à l’accélération du calendrier : le traité a été validé le 3 septembre par la Commission européenne, mais il doit encore être signé par les États membres, si possible avant la fin de l’année 2025.

    La date de la manifestation n’a pas été choisie par hasard : le même jour se tient le procès de deux membres du syndicat agricole, jugés pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion » à la suite d’une action contre le traité du Mercosur à Paris, en décembre 2024.

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  • Participez à la consultation abaissant la protection de toutes les espèces !

    Communiqué publié le 8 octobre 2025 par FNE

    Pourquoi faut-il se mobiliser contre ce projet ?

    Contrairement à ce qu’expose la note explicative de la consultation censée éclairer le public, les dispositions du futur décret ne portent pas que sur le loup, mais concernent toutes les espèces protégées. 

    Le gouvernement indique que cette modification est nécessaire pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne, la directive Habitats. Mais en tronquant le texte européen, le gouvernement vient en fait amoindrir la protection des espèces, en plaçant au même niveau le maintien de l’état de conservation favorable des espèces protégées et les activités économiques. Il introduit à cet effet, la notion de « coexistence », un terme imprécis qui n’est pas prévu par la directive européenne.

    Comment cela se passe aujourd’hui ?

    Pour rappel, actuellement, la protection des espèces, dont le maintien de leur population dans un état de conservation favorable est en état de risque, prévaut sur les activités économiques dont il est néanmoins prévu de « tenir compte ». Ainsi, le projet de décret, qui introduit un changement majeur de priorités et affaiblit le statut d’espèce protégée, n’est pas conforme à la directive Habitats.

    Un projet qui affaibli la protection des espèces

    À noter également que les moyens de gestion des espèces protégées concernées par ce décret, sont pour l’heure inconnus, ils seront précisés par des arrêtés interministériels à venir. 

    S’agissant d’un décret modifiant et amoindrissant le niveau de protection d’espèces menacées, on pouvait s’attendre à ce que le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) soit consulté, puisque la mission de cette instance scientifique est de rendre des avis au ministre en charge de la protection de la nature. Il n’en est rien. Lors de sa réunion plénière du 2 octobre, le Comité National pour la Biodiversité a voté une motion réclamant que le CNPN soit consulté sur ce projet. FNE soutient et reprend cette demande à son compte.

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  • Jour de la Nuit : allons vers la sobriété lumineuse !

    Une nuit pour rallumer les étoiles...

    Le Jour De La Nuit est un évènement de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et d'émerveillement à la magie du ciel étoilé. Et cela dans toute la France... et au Québec depuis 2023 !

    Porté par Agir pour l'environnement depuis notre création en 2008, nous rassemblons chaque année des centaines d'acteurs ! Que ce soient des communes aux associations, en passant par les parcs régionaux ou des passionnés, tous se mobilisent pour éteindre les lumières et proposer des animations accessibles à tous !

    Car la nuit abrite la vie, car elle se vit sans lumière, car le ciel est un patrimoine à protéger.
    Parce que la pollution lumineuse bouleverse les écosystèmes, gaspille de l'énergie, nous éloigne des étoiles.
    Le Jour De La Nuit, c'est l'occasion de changer de regard sur les lumières artificielles et de se retrouver dans le monde de la nuit.

    Pourquoi lutter contre la pollution lumineuse ?

    La pollution lumineuse est un sujet qui prend de l’ampleur en France, les études scientifiques sur l’impact de l’éclairage artificiel démontrant les impacts de l’excès d’éclairage sur la biodiversité et sur la santé humaine se multiplient. L’excès de lumière artificielle peut provenir d’un éclairage public mal-adapté, ou bien d’éclairages publicitaires et privés la nuit.

    Notons que parmi toutes les pollutions existantes, la pollution lumineuse est facilement réversible : en éteignant les lumières et en mettant en place de véritables mesures d’encadrement des nuisances lumineuses, la pression sur les milieux disparaîtrait.

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