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écologie - Page 2

  • 2024 : la limite des 1,5°C franchie

    Communiqué de Greenpeace le 14 janvier 2025

    2024 marque un tournant préoccupant dans la lutte contre le réchauffement climatique : pour la première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C sur une année. Ce sombre record, s’il venait à se pérenniser, risque d’entraîner des conséquences irréversibles, mettant en péril notre avenir. Pendant ce temps, les entreprises des énergies fossiles continuent de réaliser des profits record en alimentant cette crise climatique. Il n’est pas trop tard pour agir : chaque dixième de degré compte.

    Un seuil critique a été franchi. Selon le dernier rapport de l’observatoire européen Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et pour la toute première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. 

    Ce dépassement de la ligne rouge fixée par l’Accord de Paris marque un tournant alarmant dans la lutte contre le réchauffement climatique et laisse entrevoir des conséquences dramatiques pour l’humanité et la biodiversité. 

    Alors que chaque année est marquée par ses records de chaleur, de sécheresses et d’inondations, les politiques climatiques des gouvernements restent largement insuffisantes et inadaptées à l’urgence de ces désastres. L’échec retentissant de la COP29 et les coupes budgétaires prévues par la France pour 2025 concernant la transition écologique ne font que témoigner de ce déni climatique dangereux.

    Des conséquences irréversibles ? 

    Si la moyenne mondiale des températures venait à durablement dépasser les 1,5°C, cela entraînerait des points de basculement climatique aux conséquences irréversibles et toujours plus dangereuses.

    Chaque dixième de degré supplémentaire augmente les risques de :

    •  Montée des océans et perturbation des courants marins essentiels à notre climat ;
    •  Effondrement des récifs coralliens tropicaux, qui abritent plus de 25 % des espèces marines ;
    •  Fonte des glaces et dégel du pergélisol, libérant alors des quantités massives de carbone ;
    • Baisse des rendements agricoles qui menacerait la sécurité alimentaire.

    Sans compter que plus la planète se réchauffe, plus les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’intensifient. L’année 2024 a été marquée par de terribles catastrophes : incendies dévastateurs en Californie, inondations meurtrières en Inde, en Roumanie, en Italie, au Brésil, en Afrique du Sud ou encore en Espagne…

    Tout au long de cette année, des milliards de personnes ont souffert des conséquences du réchauffement planétaire. Et malheureusement, les terribles feux qui ravagent la ville de Los Angeles depuis le 7 janvier, montrent que ce n’est pas prêt de s’arrêter en 2025.

    Cette nouvelle catastrophe n’est pas seulement une tragédie, c’est un avertissement sur ce à quoi ressemblera notre avenir en pleine crise climatique. Le coût total des incendies de Los Angeles, entre les dégâts matériels et les pertes financières qu’ils ont engendrés, pourrait dépasser les 225 à 250 milliards de dollars.

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    Des feux violents ravagent des maisons à Los Angeles, aux Etats-Unis, en janvier 2025 © David McNew / Greenpeace

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  • Lourdes condamnations pour trafic de chardonnerets

    Communiqué de la LPO le 17 janvier 2025

    Cet oiseau protégé dont les populations sont en fort déclin est victime d’un commerce illicite international insoupçonné. 

    Le 9 janvier 2025, le Tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a condamné à 18 mois de prison, dont 8 fermes avec mandat de dépôt, un braconnier accusé de capturer illégalement des chardonnerets élégants. Cet oiseau apprécié des oiseleurs pour son plumage coloré et son chant mélodieux est victime d’un trafic lucratif en Europe, au Maghreb et au Proche-Orient, alimenté par des pratiques cruelles telles l’utilisation de pièges à la glu.  

    Alertés par des membres de la LPO, des agents de l’Office français pour la biodiversité (OFB) avaient découvert en septembre 2022 une cage avec un chardonneret chantant en guise d’appât, avant de placer sous surveillance un suspect. Le domicile de l’homme de 47 ans sera finalement perquisitionné en mai 2024. Les enquêteurs y trouvent alors plusieurs indices solides, dont de la colle forte et du dissolvant, utilisé pour décoller les oiseaux englués, ainsi que des filets de capture. Lors de son procès, les justifications farfelues du prévenu n’ont pas convaincu les juges.  

    Ce 13 janvier 2025, le parquet de Marseille a jugé en comparution immédiate un individu interpellé pour la seconde fois en quelques mois en possession de chardonnerets élégants proposés à la revente sur certains marchés locaux. Au total, une centaine d’oiseaux a été saisie, la plupart ayant pu ensuite être remis en liberté. En situation irrégulière, le prévenu a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, une interdiction de territoire pendant 5 ans avec transfert immédiat vers un centre de rétention dans l'attente de son renvoi forcé. 

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  • Discours de politique générale du Premier ministre : “la promesse française” de François Bayrou fait l’impasse sur la crise climatique.

    Dans son discours de politique générale, le Premier ministre François Bayrou a choisi de minimiser les enjeux écologiques privilégiant des sujets comme la crise budgétaire et l’immigration.

    Réduite à une vision « techno-solutionniste » et productiviste, avec l’éloge du nucléaire et de l’hydrogène, la lutte contre le changement climatique a été reléguée au rang de non-sujet. L’urgence climatique, pourtant illustrée chaque jour par des catastrophes de plus en plus fréquentes et intenses, a été largement ignorée.

    « Comment est-il possible, en 2025, de passer à ce point sous silence la question climatique ? Aucune référence n’est faite aux travaux du GIEC, au franchissement du seuil de +1,5°C pour 2024, pas un mot sur les méga-feux qui ravagent Los Angeles, et même Mayotte n’est évoquée que pour l’immigration… Alors qu’il a affiché sa volonté d’en finir avec la dette qui pèse sur nos enfants, l’épée de Damoclès de la crise environnementale semble totalement lui échapper. » pointe Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France.

    Pour Greenpeace France, François Bayrou confirme sa méconnaissance des enjeux environnementaux et affiche un soutien préoccupant au productivisme industriel ou agricole.

    Le Premier ministre a en effet pris soin d’envoyer des signaux rassurants aux multinationales, affirmant que ‘la poule aux œufs d’or de la France’ devait être protégée de toute augmentation d’impôts, semblant enterrer par la même toute velléité de justice fiscale ou de mise en oeuvre du principe pollueur payeur pour l’industrie fossile.

    Sur le front de l’agriculture, même logique : le Premier ministre a évoqué implicitement des projets controversés tels que les méga-bassines, tout en attaquant l’Office français de la biodiversité, sans jamais rappeler les causes profondes de la crise agricole.

    Concernant Mayotte et les Outre-mer, plusieurs fois cités dans le discours, là encore aucune prise en compte de leur vulnérabilité accrue face aux changements climatiques n’a émergé. Alors que ces territoires sont en première ligne des impacts environnementaux, cette omission traduit un décalage préoccupant avec la réalité que la population vit au quotidien.

  • 25 et 26 janvier 2025 : comptage national des oiseaux des jardins

    Le grand rendez-vous du Comptage National des Oiseaux des Jardins est de retour ! Les 25 et 26 janvier 2025, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle invitent tous les curieux de nature à consacrer 1 heure à observer et compter les oiseaux de leur jardin.

    Parce que chaque observation compte !

    Prenez vos jumelles (si vous en avez), installez-vous confortablement et observez : vous allez devenir le témoin d’un ballet ailé qui nous permet d’en apprendre plus sur la santé des populations d’oiseaux des jardins. Moineaux, mésanges, rougegorges, sittelle... Qui sera de la partie cette année ? Et attention chaque espèce doit être comptabilisée, même les pigeons !

    Ce week-end d’observation est bien plus qu’un simple loisir : c’est une occasion unique de contribuer à la science depuis chez vous. Les données récoltées lors de ces deux journées nous aident à mieux comprendre les raisons qui amènent les oiseaux à fréquenter nos jardins et nous permettent de suivre les tendances de population de ces espèces en période hivernale.

    Comment participer au comptage ? 

    Il n’est pas nécessaire d’être un expert en ornithologie pour participer, il suffit d’avoir un peu de temps et d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile ! 

    1. Choisissez votre lieu d’observation : balcon, jardin ou parc public.
    2. Prenez une heure, le 25 ou le 26 janvier pour observer les oiseaux.
    3. Notez pour chaque espèce le nombre maximal d’individus vus en même temps.
    4. Envoyez vos observations sur le site www.oiseauxdesjardins.fr.

    Pas de panique si vous êtes novice : le site regorge de fiches d’identification pour vous aider à distinguer, par exemple, un moineau domestique d’un accenteur mouchet ou toute autre espèce

    Comment ne pas compter plusieurs fois les mêmes oiseaux ?

    Notez uniquement le nombre maximal d’oiseaux observés par espèce. Si vous observez successivement 4 mésanges bleues, puis 2 et enfin 1, ne notez que 4 mésanges bleues et non 7 (4+2+1).

    Reconnectez-vous à la nature, là, juste au coin de la fenêtre

    Que vous soyez en ville ou à la campagne, ce comptage est l’occasion parfaite de redécouvrir la nature qui nous entoure, parfois juste à quelques mètres de votre canapé. Prenez le temps d’observer la diversité d’oiseaux qui viennent fréquenter votre jardin. C’est le moment idéal pour partager cela en famille ou pour profiter d’un instant de calme.

    Un problème technique ?

    Pour tout problème technique avec le site (inscription, saisi de données…) nous vous invitons à consulter le Guide d’aide à la participation. Lisez-le attentivement, vous y trouverez certainement la solution à votre problème. Sinon rendez-vous dans la Foire aux questions 

    L’équipe animatrice du programme reste également à la disposition des participants pour les aider à identifier les oiseaux observés en envoyant de simples photos à : oiseauxdesjardins@lpo.fr.

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  • Dauphins : Le Conseil d’État confirme la suspension de la pêche dans le Golfe de Gascogne

    Communiqué de la LPO le 06.01.2025

    La plus haute juridiction administrative française vient d’annuler définitivement les dérogations à la fermeture temporaire de la pêche dans le golfe de Gascogne, qu’elle avait déjà suspendues l’an dernier après un recours de plusieurs associations. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport confirmant l’efficacité des mesures d’interruption de certaines activités de pêche dans la réduction de la mortalité des cétacés.

    Depuis plusieurs années, des milliers de dauphins sont tués chaque hiver par certains engins de pêche (chaluts, filets, sennes) dans le Golfe de Gascogne. Saisis par des associations de protection de la nature (FNE, Sea Shepherd, DMA), le Conseil d’État avait ordonné à l’État le 20 mars 2023 de mettre en place des fermetures spatiales et temporelles des pratiques responsables de cette hécatombe. 

    Le Secrétariat d’État à la Mer s’était alors exécuté en prenant l’arrêté du 24 octobre 2023, auquel nos associations se sont immédiatement opposées car ce dernier introduisait des dérogations qui auraient dans les faits permis à la quasi-totalité de la flotte de pêche de poursuivre ses activités. Saisi en référé, le Conseil d’État avait alors suspendu le 22 décembre 2023 l’application des dérogations prévues, entrainant l’arrêt effectif des activités de pêche concernées entre le 22 janvier et le 20 février 2024. Suite à une audience tenue le 18 décembre dernier, il a confirmé le 30 décembre sa décision en interdisant aux navires à risque de pêcher pendant un mois en 2025 et 2026, ainsi que la remise en vigueur de l’obligation d’équipement en dispositifs de réduction des captures accidentelles pour certains bateaux afin d’évaluer leur efficacité.

    Un bilan effectué par l’Observatoire Pelagis a confirmé en novembre dernier l’efficacité de cette mesure, potentiellement également liée à des conditions environnementales favorables : la mortalité des dauphins a été divisée par quatre entre l’hiver 2022-2023 et l’hiver 2023-2024.  

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  • S’attaquer à la démocratie environnementale ne fera pas gagner du temps aux projets industriels.

    Contribution de la LDH  à la consultation publique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires au sujet du projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP)

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme), en tant qu’association engagée dans la défense des droits humains et des principes démocratiques, exprime sa vive opposition au projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP).
    Le projet de décret a pour objet de supprimer la ligne 10 consacrée aux équipements industriels du tableau de l’article R. 121-2 du Code de l’environnement. Il vise à supprimer la saisine de la CNDP pour les équipements industriels, qui était jusqu’alors obligatoire pour pour les équipements industriels dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 600 M €, et facultative pour ceux dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 300 M €.
    Autrement dit, ce projet représente une atteinte grave à la démocratie environnementale, en affaiblissant les mécanismes de participation du public indispensables à une prise de décision éclairée et acceptée sur les projets industriels d’ampleur.

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  • A vos arbres, prêts, plantez !

    Communiqué de la LPO

    La saison hivernale est l’occasion d’agir en faveur de la biodiversité !

    La période allant de mi-novembre à mi-mars est idéale pour planter des arbres et des haies, car elle correspond à la dormance des végétaux. Durant cette phase, les arbres arrêtent temporairement leur croissance, ce qui réduit le stress lié à la transplantation. Les racines peuvent alors se développer tranquillement dans un sol humide, sans la contrainte de devoir alimenter les feuilles ou les fleurs. Cela permet à l’arbre de bien s’enraciner avant l’arrivée des chaleurs du printemps et de l’été. En plantant à cette période, vous maximisez ainsi les chances de succès de vos plantations.

    En plus de contribuer à la lutte contre le changement climatique, planter des arbres et des haies est une action cruciale pour restaurer la biodiversité. Véritables corridors écologiques, les haies favorisent notamment la circulation des espèces, tout en offrant des abris et des sources de nourriture aux oiseaux, insectes, reptiles et petits mammifères.

    Plantez sans vous planter !

    En respectant nos conseils, vous contribuerez à restaurer les écosystèmes locaux et à offrir de nouveaux habitats aux nombreuses espèces animales et végétales.

    Comment planter un arbre ?

    Comment planter une haie champêtre ?

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