Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

climat

  • Attaqués pour avoir défendu le climat

    Article publié par Amnesty International le 03.07.2025

    Une répression mondiale s’abat sur celles et ceux qui agissent pour le climat et l’environnement. Ces attaques inquiétantes envers les défenseur·es de l’environnement s'inscrivent sur fond de recul des politiques environnementales et de montée des pratiques autoritaires. 

    Le changement climatique est l’une des pires menaces qui pèse sur nos droits humains aujourd’hui. La multiplication des événements climatiques extrêmes comme les inondations, les cyclones ou les incendies détruisent des logements, déplacent des millions de personnes, menacent l’accès à l’eau, à l’alimentation et favorisent la propagation de maladies. Ce sont nos droits les plus fondamentaux qui sont impactés.   

    Face aux dommages déjà irréversibles causés par le changement climatique, certain·es agissent. Il s'agit des défenseur·es de l’environnement. Ces personnes, associations ou collectifs, s’organisent et se mobilisent pour exiger une réponse à la hauteur des enjeux de la crise climatique. Mais leur combat, qui se heurte aux intérêts des États et des lobbies industriels, fait souvent d’eux une cible.  

    Une vague mondiale de répression 

    Lutte contre la déforestation, contre l’accaparement des terres, contre la pollution liée à l’extraction de ressources naturelles : les défenseur·es de l’environnement font face aux intérêts d’acteurs privés, souvent très connectés avec le pouvoir politique. Leur résistance leur vaut des représailles.  

    Campagnes d’harcèlements, intimidations, criminalisations, arrestations, disparitions forcées ou assassinats : les formes de répressions à l’encontre des défenseur·es de l’environnement sont nombreuses et se multiplient dans le monde. Les défenseur·es de l’environnement ont 3,5 fois plus de risques d’être assassinés par rapport aux autres défenseur·es des droits humains selon Global Witness.  

    Lire la suite

  • La menace oubliée du réchauffement climatique

    Edito  de Cartooning for Peace du Mercredi 28 mai 2025

    Le retour de la guerre en Europe, l’embrasement du Proche-Orient et les inepties de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche ont refoulé les questions environnementales au second plan des préoccupations internationales. L’urgence est pourtant là, plus limpide que jamais. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) de l’ONU a publié ce 28 mai un rapport qui présage un réchauffement de plus de 1,5°C sur la période 2025-2029. Une tendance qui « ne laisse entrevoir aucun répit » selon les rédacteurs du rapport, et qui rend vraisemblablement irréalisable l’objectif de l’accord de Paris.

    Les années 2023 et 2024 ont été les plus chaudes jamais enregistrées, tout comme la dernière décennie. Elles ont laissé entrevoir les dangers concrets du réchauffement climatique sur nos vies : inondations, incendies, ouragans, sécheresses, fonte des glaces… Puisque le monde n’a pas su s’attaquer à temps aux causes du réchauffement climatique, il va devoir batailler avec ses très lourdes conséquences.

    Lire la suite

  • L’Europe, le continent qui se réchauffe le plus vite sur Terre

    Extraits de l'article de Emmanuel Clévenot et Antoine Levesque pour Reporterre

    Records de chaleur, désastres climatiques : en 2024, l’Europe a été particulièrement touchée par le dérèglement climatique, révèle un épais rapport de Copernicus. Le point en infographies.

    Où en est le changement climatique en Europe ? Le 15 avril, en collaboration avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’observatoire européen Copernicus a dévoilé un vaste inventaire de l’état du climat sur le Vieux continent, en 2024. Une centaine de scientifiques a contribué à ce nouvel éclairage. Objectif : balayer un large éventail de variables climatiques — du stress thermique à la couverture nuageuse, en passant par les feux de forêt ou la fonte des glaciers.

    Sans grande surprise, les signaux sont au rouge. Parmi les principaux éléments à retenir figure la question du réchauffement. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée sur le territoire. Que ce soit sur terre ou à la surface des océans — avec un record à +1,2 °C en mer Méditerranée comparé à la normale. Le continent ne déroge pas aux tendances observées depuis les années 1980, et se réchauffe le plus rapidement sur Terre.

    Le quart sud-est de l’Europe a été le plus violemment frappé par ces températures. Il décroche au passage la triste médaille d’or de la vague de chaleur la plus longue… avec une durée de treize jours consécutifs. Et ce n’est pas tout : le nombre de jours de stress thermique « fort » à « extrême » — où la température ressentie par le corps humain est comprise entre 32 °C et plus de 46 °C — a été le deuxième plus élevé de l’histoire. Même chose pour celui de nuits tropicales, où le mercure ne descend pas sous la barre des 20 °C. À l’inverse, l’année a atteint le plus faible nombre de journées fortement froides.

    Ceci n’est qu’un avant-goût du désastre climatique approchant à grands pas, préviennent les auteurs. Un monde à +1,5 °C de réchauffement pourrait notamment entraîner 30 000 décès annuels en Europe. « Chaque fraction de degré supplémentaire compte », insiste Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM.

    Lire la suite

  • 15.2 milliards d’euros de bénéfices pour TotalEnergies : l’indécente lucrativité des pollueurs

    Ce mercredi 5 janvier, TotalEnergies révèle ses résultats financiers de l’année 2024 : 15.8 milliards de dollars de bénéfice net (15.2 milliards d’euros), et environ 15.7 milliards de dollars qui ont bénéficié aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats d’actions. Greenpeace France dénonce l’indécente lucrativité de la multinationale française, dont l’essentiel des activités reste basé sur l’extraction fossile, et qui fait fi de sa responsabilité climatique ainsi que des dommages environnementaux et sociaux qu’elle entraîne.

    Pour Sarah Cleaver, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France : “Ces résultats annuels démontrent la cupidité sans limite des entreprises polluantes comme TotalEnergies. Faute de politiques publiques ambitieuses pour réglementer le secteur, TotalEnergies continue de miser sur les énergies fossiles et met en péril nos conditions de vie sur Terre pour maximiser sa profitabilité et rémunérer ses actionnaires.

    Cyclone Chido, méga-feux à Los Angeles, inondations en Bretagne… Pas une semaine ne passe sans qu’un événement climatique extrême n’impacte gravement les populations. Les sinistré·es le paient de leur poche et parfois même de leur vie. En tant que principale responsable de la crise climatique, l’industrie pétro-gazière doit payer pour les dommages qu’elle cause autant que pour la transition énergétique à mener”, ajoute-t-elle.

    Derrière les discours verdissants, ces chiffres annuels confirment la perpétuation du modèle climaticide de l’entreprise. La production d’énergie à partir d’hydrocarbures (pétrole et gaz) continue de représenter près de 97.4 % de la production d’énergie globale de TotalEnergies. Pour rappel, d’après le GIEC, l’industrie des énergies fossiles est responsable de 86 % des émissions de CO₂ dans le monde. Les entreprises pétro-gazières ont conscience depuis des décennies de leur responsabilité dans les changements climatiques. Après avoir tenté de le cacher, voire de le nier, elles continuent de jouer la montre pour retarder toute transition et maximiser leurs profits à court-terme. Elles continuent donc d’investir pour extraire toujours plus et vendre leurs produits polluants, à rebours des recommandations de la communauté scientifique.

    Lire la suite

  • Projet de loi de finances : un bloc gouvernemental rétrograde épargne encore les pollueurs

    Publié  par Greenpeace le 31 janvier 2025

    Ce vendredi, la commission mixte paritaire, dominée par le bloc gouvernemental, a rendu sa copie. Le projet de loi de finances sera présenté à l’Assemblée nationale lundi prochain. Greenpeace France regrette des coupes budgétaires massives et anachroniques sur le plan écologique et l’absence de mesures fiscales socialement justes et ambitieuses. A nouveau, ce texte marque l’abandon des enjeux de la justice climatique dans les politiques fiscales du pays. 

    Sur ce sujet, une seule avancée, très insuffisante, est à remarquer : l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), dont le barème est toutefois revu à la baisse. L’espoir en matière de justice climatique était pourtant permis suite à l’adoption d’amendements ambitieux, en octobre et novembre derniers. La gauche de l’échiquier politique avait alors porté des mesures concrètes, comme l’établissement d’un ISF climatique, lors des débats à l’Assemblée nationale.

    Pour Sarah Cleaver, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France : “Le texte issu de cette commission mixte paritaire est une vraie déception. Où est la justice climatique ? Les entreprises les plus polluantes sont exonérées de toute contribution tandis que les Français·es et les collectivités paient toujours plus cher le prix des catastrophes climatiques. Les moyens financiers nécessaires à la transition et à l’adaptation existent, mais notre gouvernement refuse toujours d’aller les chercher chez les responsables de la crise climatique.”

     

    Lire la suite

  • Le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.11.2024

    La crise agricole est toujours d'actualité : la Confédération paysanne continue d’exiger un revenu pour tous les paysan·nes et une répartition juste des soutiens publics. La diminution du budget dédié à l’agriculture dans le projet de loi de finances porté par le gouvernement s’accompagne d’un transfert massif de financements. Il est inacceptable de sacrifier le revenu des paysan·nes engagé·es dans les pratiques agricoles les plus vertueuses, pour financer de nouvelles exonérations fiscales et sociales bénéficiant à l’agro-industrie et aux plus grosses fermes.

    Les crédits de la mission agriculture doivent être réorientés pour soutenir les pratiques agronomiques favorables au climat, à la qualité de l'eau et de l'air, à la fertilité des sols et à la biodiversité. Un rééquilibrage a été entamé par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a adopté de nombreux amendements portés par la Confédération paysanne.

    Nous appelons le Premier ministre, M. Barnier et la Ministre de l'agriculture, Mme Genevard, ainsi que l'ensemble des parlementaires, à continuer dans cette direction : rétablir les budgets de la planification écologique, en priorité ceux dédiés à la stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, au pacte en faveur des haies et au plan protéines.

    Lire la suite

  • Un mois d’alternatives et de résistance !

    Parti de Nantes le 2 juin dernier, le Tour Alternatiba poursuit depuis plus d’un mois sa mission d’organisation et de mobilisation des territoires face au défi climatique !

    Après les résultats des élections législatives, la montée de l’extrême droite représente une grave menace pour les valeurs qui nous animent au quotidien, telles que la démocratie, la justice sociale, le féminisme, les droits de l’homme, l’antiracisme et la lutte contre les discriminations, l’accueil des migrants, la paix, la non-violence, la justice internationale…

    Le Tour Alternatiba est une mobilisation concrète pour  combattre et résister à l’extrême droite et à ses idées. Sur notre parcours, nous rencontrons les nombreux collectifs, associations citoyennes, coopératives qui chaque jour poursuivent leur lutte pour construire un monde plus juste et plus solidaire, un monde auquel nous aspirons.

    Ce mois-ci, nous avons découvert la Maison Sésame à Herzeele, un formidable lieu d’accueil pour les personnes migrantes. Depuis 2019, la Maison Sésame refuse de laisser des familles, femmes et enfants dormir dehors, dans des conditions extrêmement précaires et violentes, apportant un soutien physique et psychologique aux personnes bloquées à la frontière franco-britannique

    Lire la suite