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Pour un avenir paysan et écologiste – CIGEO, c’est toujours non !

Communiqué publié en juillet 2025

Nous, cultivateurices, agris critiques, paysan.nes avec ou sans terre et employé.es des métiers du vivant appelons à la manifestation unitaire du futur, contre CIGEO et les enfouissements de déchets toxiques à Bure et ailleurs. Retrouvons nous, le 20 septembre, à cheval, à pied et avec nos tracteurs, pour dire non à l’industrie nucléaire, qui menace le sud meusien et bien d’autres régions…

Paysannerie versus nucléocratie

500 ans après les guerres paysannes, nous nous trouvons renvoyé.es à l’ère d’un feodalisme moderne. Les extractivismes nucléaires et autres, et un sollutionisme basé sur le libre marché néo-colonial barrent la route au vivant, cultivent la haine entre les peuples et pourraient tout simplement empêcher la survie de l’humanité. Le centre d’enfouissement de déchets nucléaires prévu sur nos terres est un symbole de refus démocratique, l’expression d’une croissance sans fin et d’un demain irradié que nous refuserons toujours. Il est encore et toujours temps de manifester en force contre l’ogre CIGEO et de revendiquer la fin de leur cheval de Troie « laboratoire de l’ANDRA ». Il n’est jamais trop tard pour claquer la porte au nez de ceux et celles, qui veulent bétonner ce territoire et faire disparaître à terme un quart des villages du canton. Pour des lendemains qui dansent et chantent – sur les tombes des technocrates et globalisateurs de la guerre industrielle menée contre le vivant.

Halte aux expropriations !

À l’heure des expropriations massives de plus de 500 parcelles, mises en oeuvre par les négociateurs de l’ANDRA, nous sommes loin d’avoir abandonné la lutte pour ces terres et un futur désirable en sud-Meuse. Il s’agit de penser un avenir des politiques énergétiques et de souveraineté alimentaire avec les acteurices locales pour mettre fin au « libre échange » d’un marché débridé qui profite toujours aux mêmes et ravage les campagnes ici et ailleurs par son extractivisme mortifère. Ce n’est pas aux haut-marnais.es et aux meusiennes de payer le prix d’une croissance aveugle et ce n’est pas la république qui devrait imposer l’achat des consciences et l’empoisonnement de nos sols. C’est par l’appropriation des savoirs faire, la relocalisation des décisions politiques, l’occupation des terres du capital et l’installation de nouvelles paysannes, que nous pouvons faire face aux multinationales qui ne cessent de détruire les campagnes aux quatre coins de la planète. Bâtissons un libre échange du savoir faire, de la culture et des valeurs résilientes.

Non à la guerre !

L’arrogance du complexe militaro-industriel trouve son expression la plus flagrante dans les guerres actuelles, où la Russie reste un exportateur majeur d’engrais vers l’union européenne – et ce malgré trois années de « sanctions ». Rosatom et Kazatomprom sont toujours les plus gros exportateurs d’uranium de l’ex bloc sovietique, ce qui représente une majeure partie des combustibles actuels des centrales françaises (tellement décarbonnées). Tandis que l’Etat s’apprête à relancer les filiales du nucléaire, que des scénarios de guerres apocalyptiques rendues possibles par cette technologie deviennent de plus en plus réalistes y compris dans les projections de ceux qui ont le pouvoir de les activer et qu’aucune solution n’est trouvée par ailleurs pour nos héritages empoisonnés que sont les déchets radioactifs. Nous sommes convaincu.es que les valeurs de soin de l’environnement, la protection de nos ressources naturelles et la solidarité avec les générations futures sont plus que jamais un enjeu crucial.

Pour une globalisation des luttes et un internationalisme solidaire du futur – la lutte reste fertile ! Tous et toutes à Bure en Septembre !

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