Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

déchets nucléaires

  • L’ancienne gare de Luméville sera expulsable à partir du 11 octobre

    Communiqué des opposants à Cigéo du 17.09.2025

    Lieu emblématique de la lutte contre le projet de poubelle nucléaire CIGEO, l’ancienne gare de Luméville sera expulsable à partir du 11 octobre 2025. Ce 10 septembre, l’ANDRA a versé l’argent aux propriétaires de la gare ce qui était la dernière étape de la procédure judiciaire d’expropriation. Suite à cela les occupant.es ont jusqu’à 1 mois pour quitter les lieux, ce qui amène au samedi 11 octobre.

    Venez défendre la gare pour lutter contre le nucléaire ! En ce moment, le camp Septembre Infini bat son plein avant la manif du futur le samedi 20 septembre 2025. Continuons les dynamiques d’occupation de la gare !

    Pour être tenu.es au courant de ce qu’il se passe à la gare, on vous invite à consulter :

    Pour plus d’infos sur le projet CIGEO, le site bureburebure.info regorge de brochures, vidéos, affiches dans sa « boîte à outils ».

    Lire la suite

  • Tout le monde à Bure, pour la manif’ du futur !

    À Bure, ce n’est pas demain mais aujourd’hui que ça se passe ! 

    C’est après-demain que le monstre Cigéo va se mettre en mouvement et qu’il sera alors difficile de l’entraver tandis qu’il avalera forêts et champs et se terrera ensuite profondément dans le sol pour y accumuler son butin toxique, celui de décennies d’une industrie nucléaire qui n’a su quoi faire de ses déchets radioactifs les plus toxiques et mortels.

    C’est demain qu’il projette de dérouler ses routes, ses rails et ses lignes électriques dans le paysage meusien, qu’il dévorerait le Bois Lejuc pour en faire un amas de terre au cœur duquel s’élèveront les cheminées qui recracheront les effluves des profondeurs radioactives. Demain aussi qu’il prévoit de transformer une vaste étendue des terres agricoles en un camp retranché de béton, ferrailles et machineries destiné à accueillir les colis empoisonnés avant de les expédier dans les souterrains.

    Mais c’est bien aujourd’hui que ces tréfonds et les terres situées à l’aplomb, en surface, sont menacés d’expropriation et que l’étau se resserre doucement sur les habitant.es, qui résistent. Notamment l’ancienne Gare de Luméville-en-Ornois située sur le tracé de la future voie d’acheminement des wagons irradiés.

    Lire la suite

  • Pour un avenir paysan et écologiste – CIGEO, c’est toujours non !

    Communiqué publié en juillet 2025

    Nous, cultivateurices, agris critiques, paysan.nes avec ou sans terre et employé.es des métiers du vivant appelons à la manifestation unitaire du futur, contre CIGEO et les enfouissements de déchets toxiques à Bure et ailleurs. Retrouvons nous, le 20 septembre, à cheval, à pied et avec nos tracteurs, pour dire non à l’industrie nucléaire, qui menace le sud meusien et bien d’autres régions…

    Paysannerie versus nucléocratie

    500 ans après les guerres paysannes, nous nous trouvons renvoyé.es à l’ère d’un feodalisme moderne. Les extractivismes nucléaires et autres, et un sollutionisme basé sur le libre marché néo-colonial barrent la route au vivant, cultivent la haine entre les peuples et pourraient tout simplement empêcher la survie de l’humanité. Le centre d’enfouissement de déchets nucléaires prévu sur nos terres est un symbole de refus démocratique, l’expression d’une croissance sans fin et d’un demain irradié que nous refuserons toujours. Il est encore et toujours temps de manifester en force contre l’ogre CIGEO et de revendiquer la fin de leur cheval de Troie « laboratoire de l’ANDRA ». Il n’est jamais trop tard pour claquer la porte au nez de ceux et celles, qui veulent bétonner ce territoire et faire disparaître à terme un quart des villages du canton. Pour des lendemains qui dansent et chantent – sur les tombes des technocrates et globalisateurs de la guerre industrielle menée contre le vivant.

    Halte aux expropriations !

    À l’heure des expropriations massives de plus de 500 parcelles, mises en oeuvre par les négociateurs de l’ANDRA, nous sommes loin d’avoir abandonné la lutte pour ces terres et un futur désirable en sud-Meuse. Il s’agit de penser un avenir des politiques énergétiques et de souveraineté alimentaire avec les acteurices locales pour mettre fin au « libre échange » d’un marché débridé qui profite toujours aux mêmes et ravage les campagnes ici et ailleurs par son extractivisme mortifère. Ce n’est pas aux haut-marnais.es et aux meusiennes de payer le prix d’une croissance aveugle et ce n’est pas la république qui devrait imposer l’achat des consciences et l’empoisonnement de nos sols. C’est par l’appropriation des savoirs faire, la relocalisation des décisions politiques, l’occupation des terres du capital et l’installation de nouvelles paysannes, que nous pouvons faire face aux multinationales qui ne cessent de détruire les campagnes aux quatre coins de la planète. Bâtissons un libre échange du savoir faire, de la culture et des valeurs résilientes.

    Lire la suite

  • Déchets nucléaires : la Cour des comptes s’alarme des problèmes de stockage

    Article publié dans Reporterre  le 04 juin 2025

    Quelque 280 000 m3 de déchets entassés à droite et à gauche, radioactifs pour plus de 100 000 ans… et rien de prévu pour les gérer sur le long terme. Le devenir des déchets de « faible activité à vie longue » (FAVL) est au cœur d’un rapport de la Cour des comptes rendu public le 4 juin, qui estime que cette absence de perspectives expose toute la filière nucléaire à des « risques majeurs ».

    La dénomination FAVL regroupe des déchets d’origines et de natures très différentes : déchets bitumés (32 %), déchets de graphite (30 %), déchets dits radifères (29 %) et déchets technologiques (9 %). À l’origine, l’idée était de tous les enfouir à faible profondeur dans la communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines (Aube). Las, le projet n’a cessé d’accumuler du retard : alors que sa mise en service était à l’origine prévue dès 2013, le chantier n’a toujours pas commencé et plus aucune échéance n’est évoquée pour sa livraison. Pire, un avis de l’Autorité de sûreté nucléaire de 2020 alertait sur le fait que ce projet de stockage ne pourrait concerner que les déchets radifères.

    Lire la suite

  • 126 000 fûts de déchets nucléaires menacés d’inondation en Allemagne

    Extraits de l'article de Thomas Schnee pour Reporterre

    La mine d’Asse II, site de stockage de déchets nucléaires à scandales en Allemagne, fait à nouveau parler d’elle. Du fait de la structure géologique de la mine, ses parois s’effondrent sur elles-mêmes et l’eau des nappes phréatiques et des fleuves souterrains a commencé à s’y infiltrer dès 1988. Depuis le début de l’année, les infiltrations se sont nettement intensifiées dans cette ancienne mine de sel située en Basse-Saxe. 12 m3 d’eau s’écoulent chaque jour à environ 25 mètres au-dessus de treize chambres creusées à plus de 600 mètres sous terre, selon l’Agence fédérale en charge des déchets nucléaires (BGE). Ces chambres abritent 126 000 fûts de déchets nucléaires de faible et moyenne radioactivité.

    Le risque est double. La saumure — mélange de sel et d’eau — générée peut endommager les fûts et faire fuir leur contenu radioactif dans la nature. Cela s’est déjà produit : de 1988 à 2001, de nombreuses analyses de la saumure ont montré des concentrations de tritium supérieures aux valeurs autorisées (jusqu’à 75 fois trop élevées). Idem avec du cobalt 60 et du césium 137, des isotopes radioactifs dangereux.

    L’eau peut aussi conduire à l’effondrement des parois de sel et tout bonnement empêcher la récupération prévue des déchets. « Je suis inquiet. Le désastre nucléaire d’Asse se poursuit. Les incidents montrent que la récupération des déchets radioactifs doit être accélérée », a jugé le ministre de l’Environnement de Basse-Saxe, Christian Meyer (Vert), à la télévision publique régionale NDR.

    Lire la suite

  • Pas un hectare de plus !

    Communiqué du collectif « Les Semeuses », mai 2024

    Les constructeurs en herbe de la plus grande poubelle nucléaire jamais imaginée et que la France veut implanter en Meuse et en Haute-Marne augmentent la pression et veulent exproprier 550 parcelles ! Parmi celles-ci se trouve une partie importante des 3,4 hectares actuellement cultivés par notre collectif de maraîchage – un bon tiers de nos surfaces.
    En tout, plus de 300 propriétaires ont reçu des notifications annonçant ce nouveau forcing de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). Face à cette menace existentielle de notre activité de maraîchage écologique, nous tenons à prendre position, pour contribuer au débat public depuis la base, parmi toutes les personnes opposées à la dévastation de la région.

    Depuis plus de 25 ans, l’ANDRA et ses négociateurs de foncier, ont arrosé communes et habitant.e.s du secteur, sans arriver à étouffer l’expression des réticences au projet de décharge nucléaire CIGEO. Des procédures de remembrement, des échanges « amiables » de parcelles, des pressions diverses, l’organisation de la discorde entre les habitant.e.s et l’acquisition de centaines d’hectares témoignent de la volonté des porteurs du projet CIGEO, d’avancer dans leurs travaux, bien avant qu’une autorisation de création (DAC) soit actée.
    Jusqu’à la mi-avril 2024, la phase d’enquête parcellaire était censée démontrer la bonne foi des nucléocrates pour légaliser l’accaparement massif industriel des terres et des forêts du coin. Comme d’autres procédures similaires, il s’agissait de passer une pommade démocratique sur des enjeux existentiels pour les populations rurales. Ainsi le résultat fixé à l’avance a été, comme lors de la dite « déclaration d’utilité publique » (DUP), une nouvelle déclaration des commissaires enquêteurs « indépendants » de l’ordre « tout le monde est d’accord, avancez donc, la critique n’existe pas ».

    Lire la suite

  • Sur l’avancée de CIGEO : vers les expropriations, les fouilles archéologiques vont débuter.

    Communiqué du site bureburebure

    On a appris récemment que l’ANDRA compte lancer dès début janvier les demandes d’autorisations de fouilles archéologiques pour le projet de poubelle nucléaire CIGEO et les expropriations pour acquérir les terrains que leurs propriétaires lui refusent. Ces mesures font suite à la Déclaration d’Utilité Publique signée en juillet 2022 par Elizabeth Borne, et contre laquelle le dernier recours juridique vient d’être rejeté.

    Les constructions et destructions dites « aménagements préalables » pourraient ainsi s’accélérer : expropriations, déforestations et artificialisation des terres forestières et agricoles, construction d’un transformateur électrique, déviations de routes départementales, construction et réhabilitation de dizaines de kilomètres de voie ferrée pour l’acheminement des matériaux de construction et les convois de déchets radioactifs…

    Concernant les expropriations, celles-ci pourraient durer 20 mois à partir de janvier 2024, selon le calendrier de l’ANDRA. De nombreuses propriétés agricoles et d’habitations sont menacées à court terme. Parmi elles, l’Ancienne Gare de Luméville est, le long du tracé du futur chemin de fer, l’un des lieux d’organisation de la lutte contre CIGEO dans les environs de Bure.

    Concernant les « fouilles archéologiques » et les « investigations géotechniques », 600 puits de forages doivent être creusés dont trois en grande profondeur, quatre plateformes de 2 500 m² installées, entre 300 et 400 puits de sondages, et 200 piézomètres (mesure de la pression de l’eau dans les nappes phréatiques).

    Lire la suite