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enfouisement déchets nucléaires

  • Sur l’avancée de CIGEO : vers les expropriations, les fouilles archéologiques vont débuter.

    Communiqué du site bureburebure

    On a appris récemment que l’ANDRA compte lancer dès début janvier les demandes d’autorisations de fouilles archéologiques pour le projet de poubelle nucléaire CIGEO et les expropriations pour acquérir les terrains que leurs propriétaires lui refusent. Ces mesures font suite à la Déclaration d’Utilité Publique signée en juillet 2022 par Elizabeth Borne, et contre laquelle le dernier recours juridique vient d’être rejeté.

    Les constructions et destructions dites « aménagements préalables » pourraient ainsi s’accélérer : expropriations, déforestations et artificialisation des terres forestières et agricoles, construction d’un transformateur électrique, déviations de routes départementales, construction et réhabilitation de dizaines de kilomètres de voie ferrée pour l’acheminement des matériaux de construction et les convois de déchets radioactifs…

    Concernant les expropriations, celles-ci pourraient durer 20 mois à partir de janvier 2024, selon le calendrier de l’ANDRA. De nombreuses propriétés agricoles et d’habitations sont menacées à court terme. Parmi elles, l’Ancienne Gare de Luméville est, le long du tracé du futur chemin de fer, l’un des lieux d’organisation de la lutte contre CIGEO dans les environs de Bure.

    Concernant les « fouilles archéologiques » et les « investigations géotechniques », 600 puits de forages doivent être creusés dont trois en grande profondeur, quatre plateformes de 2 500 m² installées, entre 300 et 400 puits de sondages, et 200 piézomètres (mesure de la pression de l’eau dans les nappes phréatiques).

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  • Enfouissement des déchets nucléaires à Bure : Une utilité publique inacceptable pour un projet dangereux !

    Communiqué commun du front Associatif et Syndical contre Cigéo, du 8 juillet 2022.

    Le gouvernement vient de franchir une nouvelle étape dans sa volonté d’imposer aux populations de la Meuse/Haute-Marne l’enfouissement des déchets radioactifs les plus dangereux et à vie longue issus du fonctionnement de l’industrie nucléaire : il a déclaré l’utilité publique du projet Cigéo à Bure d’après un décret en Conseil d’Etat en date du 7 juillet 2022.

    La décision de l’État se situe dans la continuité du rapport des commissaires enquêteurs qui, malgré les avis négatifs et étayés de la population, de certaines collectivités locales et institutions ainsi que de nos organisations, ont rendu un avis favorable.

    Parallèlement, un décret d’Opération d’Intérêt National (OIN) a été pris par la Première ministre, favorisant ainsi l’implantation de Cigéo en lui permettant de déroger à certaines règles d’urbanisme et en donnant tous les pouvoirs à l’État au détriment des collectivités locales.

    Ces deux procédures, DUP et OIN, permettent à l’Andra d’acquérir la maîtrise foncière manquante, d’exproprier si besoin, et de débuter les travaux dits « préparatoires » à Cigéo. Ces derniers sont en réalité une manière déguisée d’ancrer physiquement sur le territoire un site industriel non autorisé à ce jour, et qui soulève pourtant de très lourdes interrogations en termes de sûreté. La persistance de certains risques (incendie et explosion souterraine) exige la réalisation d’expertises complémentaires qui ne seront pas disponibles avant 2026. Quels sens cela aurait-il de commencer les travaux préparatoires alors que tant de lacunes persistent et que le dossier de demande d’autorisation de création n’a même pas encore été déposé ?

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  • L’Andra doit revoir sa copie suite à un avis explosif de l’Autorité environnementale

    Communiqué commun Burestop 55, Cedra 52, Cacendr, Eodra, Bure Zone Libre, Habitants vigilants de Gondrecourt

    CIGEO : l’Andra doit revoir sa copie suite à un avis explosif de l’Autorité environnementale 

    Sûreté, choix de l’argilite de Bure, sismicité, impacts sur l’eau, schéma de transports, retour  sur accidents dans le labo, risques pour les populations riveraines et l’environnement, développement économique du territoire et même géothermie, tout y passe et ce n’est pas bon du tout pour l’Andra. L’AE vient de rendre un avis explosif.
    L’Autorité environnementale critique ouvertement le dossier de demande d’utilité publique (DUP) déposé en août dernier par l’Andra.

    Un avis très détaillé, ne laissant que très peu de zones d’ombre
    Les associations signataires de ce communiqué relèvent l’ampleur de ce rapport, qui aborde de manière exhaustive et sans tabou de nombreux sujets soulevés depuis des années par l’opposition au projet de stockage géologique des déchets nucléaires. Et l’ensemble laisse une impression toujours aussi inquiétante : le dossier que présente l’Andra dans le cadre de la DUP est particulièrement incomplet, tronqué et trop léger *.

    L’Andra doit revoir sa copie
    Mauvaise prise en compte des enjeux environnementaux, sérieuses insuffisances de l’étude d’impact, minimisations des impacts de Cigéo sur le plan sanitaire, manque d’analyse des risques accidentels liés au projet, absence de démonstration de la réversibilité de l’installation en cas d’incident, remise en cause du choix du seul site de Bure sur le plan géologique, insuffisance de vision économique territoriale,… impossible de tout lister.

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  • CIGEO, le conte des fées mis en péril par l’enquête dessinée

    La BD « 100 000 ans, Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires » fâche l’Andra

    Les collectifs BURESTOP 55, CEDRA 52 et EODRA saluent la qualité tant journalistique qu’artistique de l’ouvrage et soutiennent totalement la démarche d’information indépendante entreprise par les auteurs et leur éditeur.

    L’Andra a pour impossible mission de faire passer les déchets atomiques pour quasi inoffensifs et enfouissables, quoi qu’il en coûte et au prix de « grosses » omissions, sur les risques technologiques phénoménaux ou sur la présence rédhibitoire d’une ressource géothermique importante in situ par exemple. Ajoutons à cela la légalisation de la distribution outrancière de millions d’euros, depuis 1994,qui ne font qu’affaiblir et piéger notre région…

    En se fendant d’un long communiqué (A PROPOS DE LA BANDE-DESSINEE – 30/11 2020) et en égrenant des mots vides de sens : transparence absolue de sa démarche, ouverture et concertation, miracle de l’argile de Bure ou développement local, l’ag ence donne le sentiment de vouloir se justifier.
    Pourtant ce récit illustré, appuyé sur des faits établis, retrace de plus de trente années d’opposition nationale et locale. C’est celle de milliers de citoyen-nes contraints à avaler une seule vérité officielle, à croire à une seule théorie scientifique et à sacrifier au passage un bout de leur territoire sur l’autel de la « solidarité nationale ».

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  • Le gouvernement doit réévaluer en urgence le coût de Cigéo

    Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, France Nature Environnement, BureStop55, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement

    stop-bure-poubelle-nucleaire.jpgEn mars 2016, 4 associations avaient attaqué devant le Conseil d’État un arrêté pris par Ségolène Royal en janvier 2016, qui fixait le coût de Cigéo à 25 milliards d’euros alors que l’Andra l’avait évalué à 34,5 milliards. Ce 11 avril 2018, le Conseil d’État a rejeté la requête des associations, suivant les conclusions de la rapporteure publique : celle-ci estimait que le gouvernement avait fixé un « coût de compromis » pour éviter d’alourdir les charges des producteurs de déchets. Pour les associations, rien ne peut justifier un tel compromis qui aggrave le fardeau pour les générations futures. Elles appellent le gouvernement à réévaluer en urgence le coût de Cigéo et de la gestion des déchets radioactifs.

    Coût de Cigéo : le Conseil d’État légitime un arbitrage qui n’avait pas lieu d’être

    Dans sa décision du 11 avril 2018, le Conseil d’État a rejeté la requête des associations, suivant ainsi les conclusions de la rapporteure publique qui estimait qu'il n'y avait pas eu d’erreur d’appréciation de la part de l’État dans la fixation du coût de Cigéo. Elle mettait en avant le fait que l'Andra ait proposé au gouvernement de fixer ce coût dans une fourchette allant de 20 à 30 milliards d’euros. Selon elle, l’État avait la possibilité de choisir un chiffre entre les deux, en effectuant un compromis entre la situation financière des producteurs de déchets radioactifs et le coût de leur gestion pour les générations futures.

    Les associations ne peuvent en aucun cas se satisfaire de ce discours, qui légitime un « coût politique » sans aucun rapport avec un quelconque « coût objectif ». Il est pour le moins surprenant, de la part de l’Andra, d’avoir effectué un chiffrage détaillé des coûts pour finalement proposer à l’État de trancher à la hache. Quelles tractations se cachaient donc derrière une telle proposition ?

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  • Soutien à la mobilisation contre le projet CIGÉO à Bure

     

    Communiqué du réseau " Sortir du nucléaire " du 20 février 2017

    Suite aux journées de mobilisation contre le projet de poubelle nucléaire Cigéo qui ont été organisées du 14 au 18 février, le Réseau “Sortir du nucléaire“ réaffirme son soutien à toutes celles et ceux engagé-e-s dans la4ed3c504580a391a49e68907139dd72c.jpg lutte à Bure et aux personnes arrêtées ce samedi.

    L’appel à actions décentralisées lancé il y a quelques semaines, a reçu un large écho et de nombreuses actions ont été organisées partout en France (Valence, Montpellier, Grenoble, La Turballe...), marquant une amplification de la lutte contre l’enfouissement des déchets nucléaires au niveau national.

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  • L’ANDRA est condamnée par le TGI de Bar-le-Duc ! Les travaux de CIGÉO sont stoppés !

    Un rappel à l’ordre cinglant et historique pour l’ANDRA, faisant suite à deux mois de mobilisation sur le terrain

    Le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc vient de donner raison aux huit associations et aux quatre habitants de Mandres-en-Barrois qui, dans un référé déposé le 25 juillet, exigeaient l’arrêt des travaux effectués par l’Agence pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) dans le Bois Lejuc, en vue de la construction de CIGÉO, ce projet de centre de stockage en profondeur des déchets radioactifs les plus dangereux. Ces travaux sont bien illégaux : l’ANDRA doit les suspendre et est condamnée à la remise en état du site.

    Pour rappel, 7 hectares de feuillus avaient déjà été détruits, dont des chênes quasi centenaires, le sol avait été arraché et recouvert de gravier et l’édification d’un mur de 2m de haut et 3 km de long avait commencé, alors même que l’ANDRA ne disposait pas des autorisations nécessaires auprès des autorités compétentes et n’avait même pas envisagé qu’une étude d’impact puisse être nécessaire ! Lors de l’audience, qui s’était tenue le jeudi 28 juillet, l’ANDRA s’était surpassée dans la mauvaise foi et les contradictions : tout en reconnaissant effectuer ces travaux dans la perspective de la construction de CIGÉO, elle prétendait n’effectuer que des travaux destinés à une gestion durable de la ressource forestière du Bois Lejuc ! Par ailleurs, arrivée en cours d’audience, l’ANDRA a sorti un pitoyable lapin de son chapeau, un arrêté municipal daté du jour même, signé du maire de Mandres-en-Barrois et autorisant les travaux de construction du mur commencés illégalement depuis plusieurs semaines !

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