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ecologie

  • Un mois d’alternatives et de résistance !

    Parti de Nantes le 2 juin dernier, le Tour Alternatiba poursuit depuis plus d’un mois sa mission d’organisation et de mobilisation des territoires face au défi climatique !

    Après les résultats des élections législatives, la montée de l’extrême droite représente une grave menace pour les valeurs qui nous animent au quotidien, telles que la démocratie, la justice sociale, le féminisme, les droits de l’homme, l’antiracisme et la lutte contre les discriminations, l’accueil des migrants, la paix, la non-violence, la justice internationale…

    Le Tour Alternatiba est une mobilisation concrète pour  combattre et résister à l’extrême droite et à ses idées. Sur notre parcours, nous rencontrons les nombreux collectifs, associations citoyennes, coopératives qui chaque jour poursuivent leur lutte pour construire un monde plus juste et plus solidaire, un monde auquel nous aspirons.

    Ce mois-ci, nous avons découvert la Maison Sésame à Herzeele, un formidable lieu d’accueil pour les personnes migrantes. Depuis 2019, la Maison Sésame refuse de laisser des familles, femmes et enfants dormir dehors, dans des conditions extrêmement précaires et violentes, apportant un soutien physique et psychologique aux personnes bloquées à la frontière franco-britannique

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  • Répondre à l’urgence sociale, environnementale et démocratique

    Nous, organisations syndicales et associatives, avons dénoncé sans relâche le danger mortel que représenterait pour la démocratie un gouvernement rassemblement national (RN). Nous nous sommes organisées, nous nous sommes mobilisées et avons contribué aux côtés d’une majorité d’électrices et électeurs à faire barrage à l’extrême droite. Mais ce sursaut républicain sera seulement un sursis s’il ne s’inscrit pas dans le long terme et ne répond pas au besoin profond de justice sociale.

    Les forces politiques progressistes doivent dès maintenant se situer à la hauteur de ces attentes pour démontrer à toutes celles et ceux qui vivent sur le territoire, quel que soit leur statut, que la démocratie fonctionne pour elles et eux, qu’elle répond aux besoins légitimes qu’elles et ils expriment pour bénéficier de l’effectivité des droits.

    Les attentes de la population sont immenses, des mesures porteuses d’espoir sont nécessaires.

    Cet espoir est intrinsèquement lié à la poursuite de nos mobilisations et de nos luttes. Nous resterons solidaires dans la période qui s’ouvre et nous nous emploierons ensemble à reconsolider l’Etat de droit, les libertés publiques et l’indépendance de la justice.

    Par fidélité aussi aux aspirations émancipatrices qui se sont exprimées dans la société, par nécessité face au péril environnemental et climatique, nous voulons continuer de peser ensemble pour une alternative démocratique, sociale et écologique, qui garantisse enfin tous les droits pour toutes et tous, sous le contrôle continu des citoyennes et des citoyens.

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  • Le vélo est encore à la traîne sur la grande boucle du recyclage

    Article de Moran Kerinec pour Reporterre

    À Lyon, le recyclage de vélos opéré par les Ateliers de l’audace est en pleine croissance. Des réutilisations qui sont une nécessité grandissante, si la filière veut être aussi écolo que le mode de déplacement qu’elle promeut.

    « Le vélo n’est plus du tout écologique dans sa conception actuelle », assène Priscillia Petitjean. Cette observation tombe sous le coup de l’évidence pour la fondatrice des Ateliers de l’audace, une association qui forme les personnes en insertion professionnelle à la réparation des bicyclettes. Logé dans le 3ᵉ arrondissement de Lyon, l’atelier a pour règle de ne rien gâcher. « Nous privilégions les pièces récupérées sur les vélos irréparables pour en retaper d’autres et les vendre », présente Smaïne, l’un de ses mécaniciens.

    Preuve que tout est bon dans le biclou, les étagères du local débordent de potences, pédales et dérailleurs recyclés. Le réemploi des vélos mis au rebut atteint 90 % quand ils sont traités par des structures spécialisées comme les Ateliers de l’audace. Pourtant, 28 788 tonnes de vélos et de trottinettes sont jetées chaque année, estime une étude de l’Agence de la transition écologique (Ademe) publiée en 2020.

    Comment expliquer que les vélos produits aujourd’hui ont environ 7 ans d’espérance de vie en France alors que des modèles des années 50 roulent toujours leur bosse ? La réponse se cache dans leurs détails de fabrication.

    « La raréfaction des métaux oblige les constructeurs à utiliser des alliages de moins bonne qualité, explique Priscillia Petitjean en pointant les différents modèles présents dans son atelier. Les tubes des vieux vélos sont particulièrement fins et emmanchés dans des pièces métalliques. Les vélos modernes sont dotés de grosses pièces soudées entre elles. »

    Appréciés pour leur légèreté, les cadres en aluminium et en carbone sont également plus fragiles que l’acier utilisé par le passé. En cas de fissure, il est presque impossible de les réparer, alors qu’un cadre en acier peut être ressoudé.

    La mécanicienne dénonce une « obsolescence programmée » dans le choix de produire certaines pièces maîtresses du vélo en plastique plutôt qu’en acier. Tel le boîtier de pédalier, qui fixe le mécanisme au cadre et assure sa rotation. Le manque de compatibilité entre les marques complique également les réparations.

    « Il y a plus de 160 pièces par vélo, dont beaucoup changent à chaque nouvelle collection parce qu’il n’y a aucune législation là-dessus », se désole Priscillia Petitjean. « Les marques se distinguent par leurs choix technologiques et leurs design, c’est la loi du marché », assume Olivier Moucheboeuf de l’Union sport et cycle, la fédération des industriels du vélo.

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  • L’Union Européenne adopte enfin la Loi sur la restauration de la nature

    Publié par la LPO le  17 juin 2024

    Les Etats de l'UE ont aujourd’hui adopté in extremis le Règlement européen sur la restauration de la nature. Ce résultat est une avancée historique pour la biodiversité, l'action climatique, et l'avenir des citoyens européens.

    Avec une majorité qualifiée de 20 Etats membres représentant 66,07 % de la population, la loi, qui prévoit notamment de restaurer au moins 20% de la superficie terrestre et maritime de l’UE avant 2030 et plus de 90% des habitats naturels considérés comme dégradés d’ici à 2050, a été officiellement approuvée ce 17 juin 2024 par le Conseil de l’environnement de l’UE. La ministre de l'environnement autrichienne, Leonore Gewessler, est intervenue à la dernière minute pour changer la position précédente de son pays, sauvant ainsi le texte. A souligner toutefois que le chancelier autrichien a annoncé dans la foulée son intention de déposer un recours suite à l’initiative personnelle de sa ministre.

    Pour la coalition #RestoreNature, composée de BirdLife Europe (dont la LPO est le représentant en France), ClientEarth, EEB et WWF : « Le vote d'aujourd'hui est un tournant pour la nature et les citoyens européens qui appellent depuis longtemps à une action immédiate pour lutter contre le déclin alarmant de la biodiversité. Après des années de mobilisation, nous nous réjouissons que cette loi soit désormais une réalité. Les États membres doivent maintenant la mettre en œuvre correctement et sans délais en collaboration avec tous les acteurs concernés. »

     

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  • « Non, Monsieur le président, votre écologie ne nous rend pas fiers ! »

    Tribune de Antoine Gatet, président de France Nature Environnement (FNE), publiée sur le site de Reporterre.

    Monsieur le président de la République,

    Le 4 mai, dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, vous avez décrit votre conception de « l’écologie à la française » : « créer de la richesse en baissant les émissions » — et appelé à en « être fiers ». Or, il ne suffit pas de baisser les émissions territoriales de gaz à effet de serre, de 5,8 % l’an dernier, pour mener une politique écologique efficace : un monde décarboné qui détruit ses fonctionnalités écologiques est « créateur de richesses », mais il reste un monde sans avenir ne reposant pas sur un modèle pérenne répondant à l’urgence écologique.

    Le Haut Conseil pour le climat (HCC) l’a d’ailleurs rappelé dans son rapport annuel de 2023, la politique climatique doit être globale et transversale, l’évolution du climat étant indissociable de la biodiversité, des pollutions chimiques, du cycle de l’eau, de la santé des sols, de la réduction des déchets. 

    En intégrant ces considérations, nous pensons à France Nature Environnement, Monsieur le président, qu’il n’y a pas de quoi être fier de votre « écologie à la française ». Quand, en début d’année, les agriculteurs et agricultrices en colère ont réclamé un soutien face aux effets de la mondialisation et de l’essor de l’agroalimentaire industriel, qui les appauvrissent, vous avez répondu par un détricotage d’importantes règles environnementales, aux dépens justement de cette nécessaire transversalité, et aux dépens in fine des agricultrices et agriculteurs.

    Un véritable recul démocratique

    Les écosystèmes sont pollués par l’agrochimie, le réchauffement climatique alimente les catastrophes environnementales telles que sécheresses et inondations, en plus de renforcer l’érosion de la biodiversité nourricière. Pourtant, un signal politique a été donné à la frange violente du monde agricole qu’elle pouvait impunément continuer à détruire notre patrimoine. Ces reculs environnementaux sont incohérents avec le rapport du HCC sur l’alimentation et l’agriculture, qui préconise notamment de rehausser les standards environnementaux, soit l’inverse de la politique menée récemment par l’exécutif.

    En outre, la politique climatique doit être juste et inclusive, en s’appuyant sur la société civile et les citoyens pour son élaboration, son suivi et son application. Pour ce faire, la France dispose d’organes et d’outils de concertation et de participation aux politiques publiques environnementales ne demandant qu’à être mieux employés, tels que les consultations publiques, les débats publics, le budget participatif ou encore les instances de discussion collective de la société civile organisée, comme le Cese et les Ceser.

    Mais nous assistons aujourd’hui à leur marginalisation, et à un train de réformes qui marquent un véritable recul démocratique. Sous prétexte de « simplification », vous organisez notamment la mise en retrait progressive de la Commission nationale du débat public et des enquêtes publiques environnementales. Pourtant, ces lieux de démocratie améliorent les projets et politiques transformatrices et évitent de perdre du temps sur ceux sans avenir.

     

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  • 2 juin : départ du Tour Alternatiba

    Le Tour Alternatiba 2024, c’est une importante mobilisation citoyenne pour transformer ensemble les territoires de manière concrète, soutenable et désirable ! À bord de nos vélos, nos triplettes et quadruplettes, nous allons parcourir la France, nous arrêtant dans les villes, les quartiers, les villages, les lieux-dits qui nous ouvriront leurs portes.

     

    Malgré des décennies d’alertes, nous sommes désormais entré·es dans l’ère du dérèglement climatique et en subissons les premières conséquences : incendies, sécheresses, inondations, tempêtes, sont plus nombreuses et destructrices que jamais… Face à cette situation, que peut-on faire ? Les plus riches peuvent s’adapter, s’équiper, se déplacer, déménager, réparer les dégâts, acheter au prix fort des ressources devenant plus rares et plus chères (énergie, eau, nourriture). Mais la majorité de la population, les classes populaires, les familles et les personnes les plus précaires, se retrouvent bien plus démunies face à ces impacts.

    Pourtant, l’adaptation commence et la manière dont elle s’organise au quotidien pose les bases de la société de demain. Nous sommes à la croisée des chemins : construisons-nous une société du chacun pour soi, d’inégalités et d’injustices sociales aggravées, ou une société d’entraide, de partage, de solidarité et de justice sociale ? Ce choix fondamental se joue dès maintenant, par les arbitrages faits sur l’accès à l’eau, à la santé, au logement, à l'éducation pour toutes et tous, par les moyens octroyés à la rénovation des bâtiments et aux transports en commun, par les politiques agricoles décidées à Paris ou à Bruxelles…

    Si des actions politiques d’ampleur aux niveaux national et international sont indispensables, nous voyons bien qu’elles ne se mettent en place ni assez vite, ni avec assez d’ambition, ni avec assez de justice sociale. Nous appelons donc à la mobilisation la plus massive possible autour des initiatives collectives d’adaptation et de transformation concrète de nos territoires pouvant être réalisées directement par les citoyennes et les citoyens, pour davantage de justice et de solidarité climatiques.

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  • La dernière heure du sonneur ?

    Le sonneur à ventre jaune a acquis le statut de marqueur de la biodiversité en Argonne, et particulièrement dans le massif de La-Croix-aux-Bois. Ce petit crapaud est étudié par les chercheurs du CERFE de Boult-aux-Bois, afin d’estimer l’évolution de la population et de mettre en œuvre des mesures de protection. Le grand public est sollicité pour participer à cette recherche, à travers un programme participatif ( https://sonnette.univ-reims.fr/ ).

    sonneur à ventre jaune,théatre,vouziers,demain il fera jour,écologie,biodiversitéC'est dans cet esprit qu'une commande de spectacle a été faite par l'université de Reims (dont dépend le CERFE), afin d'alerter et de diffuser l'information sur le sonneur à ventre jaune. Après un travail de recueil de témoignages sur le terrain, le spectacle a été créé par : Texte et jeu : Vincent Clergironnet Musique : Eléonore Zielinski Mise en scène : Mickaël Monnin.

    Un public nombreux a pu assister à une représentation donnée à la salle Bellevue de Vouziers jeudi dernier, le 23 mai.

    La forme est originale, le public étant disposé en arc se cercle autour de la scène. Le comédien interprète tous les rôles, passant très rapidement dusonneur à ventre jaune,théatre,vouziers,demain il fera jour,écologie,biodiversité personnage du scientifique à celui du juge, de l'exploitant forestier au vététiste, du chasseur au promeneur, avec peu de moyens techniques, mais avec une grande virtuosité.

    L'accompagnement musical permettait de créer une ambiance sonore, ou de souligner un trait de mise en scène. Grace aux deux artistes, le sujet a pu captiver le public présent, et expliquer les tenants et aboutissants de cette étude scientifique d'une manière très accessible et distrayante.

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