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ecologie - Page 4

  • Réaction de Greenpeace France aux manifestations des agriculteurs

    Publié le 23 janvier 2024

    Alors que la mobilisation du secteur agricole se poursuit depuis plusieurs jours sur tout le territoire français, Greenpeace affirme son soutien aux agriculteurs et agricultrices et rappelle que l’écologie et les normes environnementales visent à maintenir leur survie. Une réforme en profondeur de notre système agro-alimentaire est plus que jamais nécessaire et urgente.

    Nous comprenons la colère des agriculteurs, explique Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France, qui est la conséquence directe des politiques agricoles et commerciales menées depuis des décennies. L’ultra-libéralisme et le système agro-industriel qui en découle les précarisent et aggravent leur dépendance aux multinationales de l’agro-industrie. Les agriculteurs ne peuvent pas vivre dignement de leur travail et craignent de disparaître : nous partageons leur indignation. L’État doit favoriser l’emploi agricole et sa digne rémunération. Nous ne voulons pas d’une agriculture sans agriculteurs.”

    Face à certains discours dénonçant les normes environnementales comme cause du mal-être paysan, Greenpeace tient à souligner que ces normes sont mises en place pour assurer la viabilité de notre système alimentaire et ainsi la survie des agriculteurs. Elles visent à protéger l’environnement et nos écosystèmes dont l’agriculture dépend pleinement, et à éviter l’industrialisation à outrance de nos systèmes de production, qui aboutirait à la disparition de nos agriculteurs. Nous déplorons la manipulation du débat qui éloigne les discussions des causes réelles du mal-être paysan.

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  • Non à l'incinérateur de déchets à Givet

    Une entreprise de recyclage de déchets du bâtiment et des travaux publics (Givet recycling) risque de s'implanter près du port de Givet.

    Le dossier est là : 

    https://melanissimo-ng.din.developpement-durable.gouv.fr/lecture.jsf?uuid=rgPaNUVHnnngqCyX-1ZmpXR1FANRn6ypvHdvDxH4jZs

    950 000 tonnes par an de déchets du bâtiment et d'enrobés bitumineux et goudronneux seraient traités (pour mémoire, les déchets ménagers des Ardennes c’est 60 000 tonnes

    350 000 t de déchets d'enrobés seront chauffés à 1000° dont 5% de bitume et goudron (17 500 tonnes de bitume et goudron)

    50 000 tonnes de terres polluées et de cendres de papeteries stockées en mélange sur site 

    35 000 tonnes d'incinération de déchets dangereux 

    38 000 camions de 25 tonnes (95 camions par jour)

     

    Nous, les habitants de Givet, sommes préoccupés par le projet d'installation d'un incinérateur de déchets dans notre ville. Les incinérateurs sont connus pour émettre des polluants dangereux qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine et l'environnement. Selon l'Agence de protection de l'environnement (EPA), les incinérateurs peuvent émettre du mercure, du plomb et d'autres métaux lourds toxiques qui peuvent contaminer notre air et notre eau.

    De plus, ils contribuent également au changement climatique en produisant des gaz à effet de serre. Nous ne voulons pas que notre belle ville soit exposée à ces risques inutiles. Nous demandons donc aux autorités compétentes d'empêcher l'installation de cet incinérateur à Givet pour protéger la santé publique et préserver la qualité environnementale que nous chérissions tant ici. Signez cette pétition pour soutenir nos efforts!

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  • Sauvegarder l’eau, les libertés et l’intérêt général

    Éditorial de décembre 2023 de "Campagnes Solidaires", mensuel de la Confédération paysanne.

    À l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes juste repartis de Niort. Nous étions venus soutenir pour la deuxième fois les neuf personnes prévenues. Parmi elles, trois confédérés jugés pour avoir manifesté ou pour avoir organisé les manifestations des 2 et 29 octobre 2022 ainsi que celle du 25 mars 2023 à Sainte-Soline.

    Le procès des défenseurs de l'eau, commencé le 8 septembre, s'est donc clos ce 28 novembre. Pour cette deuxième journée d'audience, il y avait 500 personnes devant le tribunal. Des rassemblements étaient organisés dans d'autres régions en France (1). Les syndicats étaient présents pour défendre les libertés, aux côtés de nombreuses associations qui luttent pour que l'eau ne soit pas accaparée par une minorité. Des tables rondes, des projections et un spectacle de théâtre ont rythmé la journée.

    Pendant ces 14 heures d'audience se sont succédé témoignages et plaidoiries. « Une minorité ne peut pas détenir la vérité » a argué le procureur en évoquant la question des mégabassines et a requis des peines allant de l'amende à, pour certains, des peines de 6 à 12 mois de prison avec sursis et des interdictions du territoire départemental de 3 ans. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe, estimant que « toutes peines prononcées pour avoir organisé une manifestation sont choquantes ». L'état de nécessité à manifester pour défendre l'intérêt général a été mis en avant. Le délibéré est attendu pour le 17 janvier.

    L'État, sans scrupule, utilise tous les moyens pour essayer de faire taire ceux et celles qui contestent, qui s'opposent à ses politiques mortifères. Les arguments pour justifier les bassines sont pourtant bien maigres ! Mais le soutien aux irrigants est sans faille. Y compris quand ils passent en force pour au moins 4 des 16 bassines prévues en Deux-Sèvres, sous prétexte que le financement est déjà accordé. Pour justifier l'injustifiable, nous avons d'abord eu le mensonge des bassines qui se remplissent avec de l'eau de pluie.  Et maintenant on nous dit qu'on ne peut pas faire de l'agriculture sans eau, sous-entendu sans irrigation alors que cette pratique ne concerne à l'échelle nationale que 7 % des surfaces agricoles.

     

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  • Malgré l’hiver, le Languedoc toujours en proie à la sécheresse

    Publié par Reporterre,  le 27 décembre 2023

    Le Languedoc-Roussillon a soif. Après une année 2023 marquée par une sécheresse qualifiée d’« intense, généralisée et durable » par la préfecture de l’Hérault dans un communiqué, la situation en cette fin d’année est jugée « particulièrement inquiétante, car identique à celle relevée le 23 août ». Les quelques épisodes de pluie de novembre et décembre n’ont pas été suffisants pour remplir correctement les nappes souterraines. Autour du fleuve côtier de l’Orb, la situation reste « exceptionnellement tendue » en raison de l’absence de pluie.

    Selon le site Mété’oc, qui s’est appuyé sur les données de Météo-France, l’aridité touche également l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Il n’a ainsi plu que 245 mm à Perpignan en 2023, contre 305 en 2022. « Il est certain que moult stations languedociennes/catalanes (avec trente ans ou plus de données) vont connaître leur année la plus sèche », précise le site météorologique.

    Dans un communiqué, la Fédération pour les espaces naturels et l’environnement (Frene) des Pyrénées-Orientales s’inquiète également de la « descente vertigineuse des nappes phréatiques » : « La pénurie d’eau potable est à envisager si rien n’est fait en urgence dans le sens de la modération ces prochaines années », juge-t-elle. Selon l’association, les principaux points à réguler pour économiser l’eau sont « l’urbanisation » et la croissance démographique. « Les maires ont privilégié depuis de trop nombreuses années la rente immobilière plutôt que la préservation de la ressource, parfois d’ailleurs avec un déni sur le risque d’inondation », déplore la Frene.

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  • La transition énergétique ne peut se faire au détriment de la souveraineté alimentaire et de la biodiversité

    Publié par la Confédération Paysanne le 23.11.2023

    Alors que nous sommes toujours dans l'attente du décret qui est censé encadrer l'agrivoltaïsme, le ministère de la transition écologique soumet à consultation du public jusqu'au 24 novembre un autre texte réglementaire : celui qui permettra de faciliter la destruction d’espèces protégées par les promoteurs d’énergies renouvelables.

     

    En effet, pour obtenir une dérogation permettant la destruction des espèces protégées, une installation de production d'énergies renouvelables doit satisfaire trois critères (1), dont celui de répondre à une « raison impérative d'intérêt public majeur ».

    Aujourd'hui, il incombe au porteur de projet de le prouver. Avec ce décret, tous les projets dépassant une certaine taille (2) seront automatiquement considérés comme répondant à « raison impérative d'intérêt public majeur », dès lors que les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie ne sont encore pas atteints.

    Oui, la transition énergétique est un objectif primordial. Mais n'est ni nécessaire ni souhaitable de l'atteindre en sacrifiant la biodiversité. Et surtout, il n'est ni nécessaire ni souhaitable de l'atteindre en sacrifiant notre souveraineté alimentaire. Par exemple, en ce qui concerne l'énergie photovoltaïque, l'installation de panneaux sur les toitures et les surfaces déjà artificialisées permettrait de dépasser largement les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (3).

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  • Le Parlement européen enterre la réduction des pesticides

     Publié par la LPO le 22 novembre 2023.

    Une semaine après la prolongation pour 10 ans de l’autorisation du glyphosate, les eurodéputés ont rejeté aujourd’hui le projet de règlement sur l’usage durable des pesticides.

    En réduisant notamment de moitié leur utilisation d’ici 2030, le Règlement européen SUR (Sustainable Use Regulation) sur l’usage durable des pesticides devait permettre d’accélérer la transition vers des modèles de production agroécologique.

    Le texte, qui avait pourtant été validé en commission Agriculture le 9 octobre puis en commission Environnement le 24 octobre, a été rejeté lors d’un vote en séance plénière au Parlement européen à Strasbourg ce 23 novembre, par 299 voix contre 207 et 121 abstentions.

    En dépit d’une forte mobilisation des associations environnementales, beaucoup d’eurodéputés se sont laissés abuser par la campagne de désinformation massive menée par les lobbies de l’agrochimie. Le rejet de la loi, orchestré par les partis conservateurs et soutenu par l’extrême droite et de nombreux libéraux, met en péril l’objectif de réconcilier l’agriculture avec la nature et lutter contre l’effondrement de la biodiversité en zones rurales. En mai 2023, une étude du CNRS alertait sur la responsabilité des pesticides dans la disparition des oiseaux des champs en Europe, qui ont perdu 60 % de leurs effectifs en à peine quarante ans.

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  • Formation à la plantation de haies

    Pourquoi planter des haies ? Quelles essences choisir ? Quelles règles respecter ? Quand et comment les entretenir ? Venez en apprendre plus sur les haies grâce à cette formation sous forme de chantier participatif.

    Dans le cadre du programme « Restauration de la Trame Verte et Bleue en Argonne Ardennaise », réponse à l’AAP 2022, animé par la Communauté de Communes de l’Argonne Ardennaise en partenariat avec le ReNArd, le RBA, la Maison de la Nature et le CEN Champagne-Ardenne.

    Samedi 25 novembre 2023
    Rendez-vous : Brieulles-sur-Bar
    Horaires : 8h30-12h30
    Chantier nature
    Inscription : Argonne Ardennaise — mahaie@argonne-ardennaise.fr — 03.24.30.23.94

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