Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ecologie - Page 3

  • Stratégie nationale pour la biodiversité : un virage écologique à réussir

    Réunies au sein du collectif CAP Nature et Biodiversité, nos organisations ont participé activement à l’élaboration de l’avis du Comité national de la biodiversité (CNB) sur le projet gouvernemental de Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2030. De nombreux points restent à clarifier ou à améliorer afin que cette dernière soit à la hauteur des enjeux environnementaux.

    Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-10-16%20a%CC%80%2015.13.08.png

    • La définition de cibles stratégiques visant les facteurs majeurs d’érosion de la biodiversité et d’indicateurs permettant de mesurer l’atteinte de ces cibles.
    • Une politique des aires protégées limitant strictement les activités humaines néfastes dans les zones les plus sensibles dans le cadre du futur règlement européen sur la restauration de la nature.
    • Une véritable transition écologique de l’agriculture avec notamment une réduction des intrants azotés et des pesticides, le développement des infrastructures agro-environnementales telles que les haies et le soutien à l’agriculture biologique.
    • La programmation pluriannuelle des financements nécessaires à la réalisation des objectifs et la fin des subventions dommageables à la biodiversité.
    • Une gouvernance intégrée de la planification écologique coordonnée, complémentaire et inclusive, avec l’éventualité d’une approbation de la SNB par décret, comme d'autres stratégies et programmes d'Etat, pour garantir une mise en œuvre rigoureuse.
    • Une convergence renforcée entre les politiques de sauvegarde du climat et de la biodiversité, pour les porter à un haut niveau de priorité dans l’action publique.
    • Une meilleure articulation entre l’État et les collectivités afin d’assurer la cohérence entre les stratégies territoriales et les objectifs de la SNB et préciser les attendus en termes de mobilisation des acteurs.

    Nos 12 organisations de protection de la nature restent mobilisées afin que ces recommandations soient prises en compte par le gouvernement et intégrées dans la version finale de la stratégie nationale pour la biodiversité, véritable opportunité politique pour restaurer nos paysages et écosystèmes, améliorer la résilience de la nature et de nos sociétés face au réchauffement climatique, rétablir le lien des humains avec le reste du vivant et garantir notre avenir commun.

    Lire la suite

  • Lettre ouverte au gouvernement : l'A69 est une voie sans issue !

    Publié par FNE le 10 octobre 2023

    Alors que le gouvernement s’apprête à annoncer la fin de plusieurs projets d’infrastructures de transport, et que la mobilisation contre le projet d’A69 continue plus forte que jamais, nous avons interpellé la Première Ministre Elisabeth Borne et le Ministre des Transports Clément Beaune dans une lettre ouverte. Objectif : faire accepter au gouvernement de laisser aux oubliettes de l’histoire les projets d’un autre temps et de se réunir pour imaginer ensemble les infrastructures dont la France a besoin pour réussir la transition écologique. Retrouvez cette lettre ci-dessous :

    A l’attention de Madame Elisabeth Borne, Première Ministre et de Monsieur Clément Beaune, Ministre des Transports

    Madame la Première Ministre, 

    Monsieur le Ministre des Transports,

    Dans quelques jours, vous allez annoncer l’abandon d’un certain nombre de projets autoroutiers en France. Nous saluons le courage nécessaire pour renoncer à des projets périmés. Et nous souhaitons partager avec vous deux attentes très fortes du Mouvement France Nature Environnement :

    1. Que le projet d’autoroute A69 soit inclus dans la liste des projets qui seront abandonnés.

     Toutes les raisons objectives  poussent dans ce sens, qu’il s’agisse de l’›ancienneté du projet qui ne répond plus à aucun besoin réel, comme l’avait très clairement relevé l’autorité environnementale, de l’avis très défavorable du Conseil National de Protection de la Nature,  des milliers d’avis négatifs et de questionnements déposés par des citoyens et citoyennes lors de l’enquête publique, et d’un projet alternatif argumenté restés sans réponses, des centaines d’hectares de terres fertiles qui seront artificialisés pour un gain de temps de parcours dérisoire, de l’incongruité de ce projet en parallèle d’une route nationale non saturée, vis à vis des enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique que porte la planification écologique ou encore de l’absence de lien de cause à effet entre la construction de cette infrastructure et le bien-être des populations locales et de l’impossible compensation des impacts. L’ampleur prise par les oppositions au projet et l’intensité de cette opposition imposent ce retrait même si cela aura un coût économique. Aucun projet ne résistera au sacrifice de vies humaines si la raison de ne reprend pas le dessus. Est-ce cela le récit de la transition que vous proposez au pays ?

    Lire la suite

  • Planification écologique : des avancées mais...

    Communiqué de presse de FNE du 26.09.2023.

    France Nature Environnement, à l’instar d’autres associations, a participé à la présentation du 18 septembre à Matignon de la première version de la planification écologique. Nous faisons le constat de l’avancée considérable de la place de l’environnement dans les politiques publiques : l’environnement est enfin reconnu comme un sujet global et transversal au-dessus des arbitrages interministériels traditionnels. 

    Nous sommes aussi heureux de constater que l’ampleur des enjeux, les objectifs et la réalité des efforts soient enfin partagés par l’ensemble des acteurs. Il s’agit là de l’apport le plus tangible du travail de la planification écologique. 

    Cependant, le plan tel qu’il a été proposé n’est pas à la hauteur d’une transition réussie pour la France, dans ses mobilités, son habitat, son alimentation, la façon de travailler, ses solidarités. Il s’agit plutôt d’une première « programmation » présentée comme susceptible de répondre à l’objectif de -55 % de GES (gaz à effets de serre, calculé en équivalents CO2) en 2030, en décidant d’une répartition des efforts à fournir par ailleurs très discutable.  

     Plusieurs éléments indispensables font défaut : 

    • une déclinaison territoriale encadrée par un Etat stratège qui donnerait des droits et des devoirs garantissant l’intérêt général, 
    • un budget dédié, qui permettrait de financer les objectifs fixés  : seuls 7 milliards sont annoncés, sur les 60 milliards d’investissements annuels qu’impose une réelle transition écologique, 
    • une conditionnalité écologique des investissements publics et privés (les banques sont absentes du document). 

     La majorité des trajectoires reposent sur des fortes ruptures de pente dès 2024, et des hypothèses très optimistes. 

    Une méthode qui interroge 

    Le processus démocratique à partir duquel cette planification a été élaborée nous laisse interrogatifs. La démocratie participative en matière d’environnement est pourtant inscrite dans l’article 7 de la Charte de l’Environnement adossée à la Constitution. Or si l’on voit bien comment les principaux acteurs industriels, économiques, ou agricoles ont pesé dans l’orientation de la répartition des efforts, les grandes associations de protection de l’environnement en ont été absentes. 

    Les mesures présentées n’ont fait l’objet d’aucune consultation des associations de protection de l’environnement (citée seulement trois fois dans le document de 78 pages !), ni de procédure de démocratie participative. Sa place auprès des autres instruments devant assurer la « transition écologique » (Stratégie Française pour l’Energie et le Climat SFEC, la programmation pluri-annuelle de l’énergie PPE, la stratégie nationale biodiversité SNB, le plan national d’adaptation au changement climatique PNACC, non mentionnés dans le document), tout comme le rôle du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE), du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) ou plus globalement la participation du public dans sa construction, n’est pas précisée. 

    Lire la suite

  • L’opé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­tion « Ma haie pour les abeilles » est lancée !

     

     Surveillez votre boîte à lettres cette semaine ! Vous y trou­­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­­rez le livret de présen­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­tion et le bon de commande pour parti­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­per à cette nouvelle opéra­­­­­­­­­­tion (enre­gis­tre­ment des commandes du 2 au 20 octobre 2023).

     Vous pour­­­­­­­­­­rez ainsi obte­­­­­­­­­­nir des plants pour haies, petits frui­­­­­­­­­­tiers, frui­­­­­­­­­­tiers, acces­­­­­­­­­­soires et abris pour la faune sauvage à tarifs préfé­­­­­­­­­­ren­­­­­­­­­­tiels, afin de favo­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­ser la biodi­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­sité autour de chez vous.

     Les agri­­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­­teurs·­­­­­­­­­­trices, communes et établis­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­ments scolaires, peuvent aussi béné­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­cier d’une aide spéci­­­­­­­­­­fique pour plan­­­­­­­­­­ter dans certains secteurs, créer des mares et bandes fleu­­­­­­­­­­ries.

    Plus d’in­­­­­­­­­­fos : Ma Haie pour les Abeilles

    Contact : Service Trame Verte et Bleue, Valé­­­­­­­­­­rie GENESSEAUX ou Mona GAREL-YOH, mahaie@ar­­­­­­­­­­gonne-arden­­­­­­­­­­naise.fr 

    Programme piloté par votre Commu­­­­­­­­­­nauté de Communes dans le cadre de l’ap­­­­­­­­­­pel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est.

    L’opé­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­tion s’ins­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­crit dans un vaste programme pluri­an­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nuel de restau­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion et de valo­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion de la avec les asso­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tions locales (Regrou­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment des Natu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­listes Arden­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nais, Réseau Biodi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sité pour les Abeilles, Maison de la Nature de Boult-aux-Bois et Conser­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­va­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­toire d’es­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­paces natu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rels de Cham­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pagne-Ardenne), en réponse à l’ap­­­­­­­­­­­­pel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est.

    Lire la suite

  • Agriculture biologique : la solution n’est pas dans la Tech’ mais dans un réel soutien aux paysan·nes

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.09.2023

    Alors qu'une crise sans précédent touche toutes les productions en agriculture biologique, le Ministre de l'agriculture se rend au salon Tech&Bio, organisé à Bourg-lès-Valence dans la Drôme les 20 et 21 septembre.

    Le petit refrain de la « bio trop chère » pour les Français·es, accompagné des couplets sur l'aide alimentaire et le panier inflation, sont des attaques frontales aux pratiques agricoles qui protègent l'eau, les sols et l'alimentation. Cela ne dérange, visiblement pas le Gouvernement de faire payer les externalités négatives de l'agro-industrie aux citoyen∙nes. Par exemple, le coût de dépollution de l'eau lié à l'agriculture conventionnelle s'élève à plus milliard d'euros par an.

    Plus que jamais, s'affranchir des pesticides de synthèse avec un accompagnement des politiques publiques est une nécessité. Des politiques publiques structurelles qui permettent aux paysan∙nes de travailler en agriculture biologique, de tirer un revenu de leur activité, en offrant une alimentation de qualité pour tous et toutes, est donc un impératif. Nous ne pouvons plus faire l'impasse sur un soutien massif à l'agriculture biologique.

    Lire la suite

  • Réautorisation du glyphosate pour 10 ans : la France doit s’opposer à la proposition de la Commission européenne !

    Alors que la Commission européenne propose aujourd’hui de renouveler pour 10 ans l’autorisation d’utilisation du glyphosate, Greenpeace tire la sonnette d’alarme au sujet de l’utilisation de cet herbicide et demande à E. Macron de se positionner contre la réautorisation du glyphosate dans l’Union européenne, en raison de ses probables effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement.

    La proposition de la Commission européenne est totalement à contre-courant des multiples crises auxquelles fait face le monde agricole, dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement de la biodiversité, rappelle Ariane Malleret, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. La France doit jouer un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire le glyphosate en Europe. Alors que E. Macron s’était engagé en 2017 à sortir du glyphosate, le gouvernement doit prendre ses responsabilités et interdire cette substance classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer [1]. L’Inserm a conclu en 2021 que le glyphosate « semble présenter » des propriétés de perturbation endocrine [2]. La France ne peut pas et ne doit pas s’opposer à ces avis scientifiques en se positionnant en faveur de la réautorisation de cet herbicide. Il est nécessaire de respecter le principe de précaution pour garantir un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environnement.”

    Lire la suite

  • Fête de la Binette à Verrières

    Ce samedi , la 5e fête de la Binette s'est déroulée à Verrières.

    Voici la présentation de leur activité sur leur site :


    Notre petite ferme est située dans le village de Verrières dans le sud-est des Ardennes, sur le canton de Vouziers.
    Sur le site, plusieurs écosystèmes: mares, verger, prairie, jardins, haies...
    L'activité de maraîchage est en installation depuis juillet 2014.
    Nous sommes certifiés ferme biologique depuis octobre 2015 par Ecocert.
    Nous tendons à développer une activité d'accueil à la ferme sous différentes formes : animations pédagogiques, manifestations culturelles, événements festifs...

    A la ferme de la binette, Geneviève et Simon travaillent avec respect la terre à laquelle ils appartiennent depuis 2013.

    De la conception au quotidien ici la philosophie de la vie est respectueuse de la Nature et des Hommes.

    Une quarantaine de légumes pour une centaine de variétés y sont élevés.

    Des plus classiques aux plus farfelus, à l'image de nos deux jardiniers !

    Les légumes sont distribués aux mangeurs sur les marchés et via les réseaux locaux.

    Cette journée portes ouvertes à permis aux visiteurs de découvrir l'exploitation, de faire des rencontres, de se restaurer sur places avec des produits locaux, et d'écouter des prestations musicales.

    Toujours d'après leur site , voici résumée la philosophie de l'événement :

    Vivre dans notre belle campagne ardennaise, oui, mais pas comme des ermites, et force est de constater que les lieux de rencontre d'échange et d'expression se font rares.
    C'est de là qu'est née l'association La Bande à Binette, de nos envies de partage, de manifestation culturelle et de fête.
    Et grâce à une solide équipe de bénévoles motivés, la première Fête à Binette a germé dans nos têtes.

    Ci-dessous quelques clichés de cette édition 2023

    Lire la suite