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  • Devant le Ministère de la Transition écologique, des militant·es appellent E. Wargon à accélérer la rénovation énergétique des logements

    Ce matin, des militants et militantes de Greenpeace France, de la Fondation Abbé Pierre et de l’Alliance citoyenne étaient présents à l’entrée du Ministère de la Transition écologique, boulevard Saint-Germain à Paris, pour encourager la Ministre déléguée au Logement à soutenir des mesures plus ambitieuses sur la rénovation au sein de la loi Climat actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

    Les militants et militantes ont accroché une nouvelle plaque à l’entrée du Ministère, le renommant « Ministère des petits gestes », en référence aux politiques de rénovation insuffisantes et peu efficaces privilégiées par le gouvernement.
    Une banderole de trois mètres de long interpellait la Ministre déléguée au logement, opposée à une obligation de rénovation de tous les logements passoires d’ici 2028 : « Mme Wargon, réchauffez les logements, pas le climat ».
    La mobilisation s’est déroulée dans le respect des gestes barrière, avec masques et distances de sécurité.

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  • One Planet Summit : recyclage de mesures et annonces en trompe l’œil

    Ce nouveau One Planet Summit ouvre une année charnière pour le climat et la biodiversité, après les sommets reportés en 2020. La crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui a accéléré la prise de conscience, et mis en lumière l’urgence de mettre en œuvre des changements radicaux pour préserver le climat et la biodiversité. Les responsables politiques sont attendus par les citoyens et citoyennes pour faire enfin des annonces fortes et ambitieuses, qui permettront des changements concrets de nos modèles d’exploitation de la nature.
    Malgré ces attentes, nous n’avons assisté qu’à un défilé d’annonces vides, bien loin des solutions portées par les populations locales, les scientifiques et la société civile.
    Le modèle des One planet Summit, soutenant les partenariats public privé, laissent une trop grande place au bon vouloir des entreprises, alors même que ce sont aux Etats d’assumer leurs responsabilités historiques : sans mesures contraignantes, il semble illusoire de mettre un terme à la crise environnementale.

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  • Climat: deux millions de signataires appuient un recours contre l’État

    Les bonnes nouvelles sont plutôt rares côté climat, et les prévisions sont si alarmistes qu’on pourrait légitimement se dire : "il est trop tard, il n’y a plus rien à faire". Quatre ONG (dont Greenpeace) ont décidé de résister, de demander des comptes à l’État français pour sa négligence en matière climatique et l’obliger à prendre enfin des mesures. Et vous êtes deux millions à nous soutenir !

    Une mobilisation historique

    Le 18 décembre dernier, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Notre Affaire à Tous et Oxfam France lançaient l’Affaire du siècle, une initiative inédite : assigner l’État français en justice pour inaction face aux changements climatiques et non-respect de ses obligations internationales, européennes et françaises.

    L’appel mis en ligne et invitant les citoyennes et citoyens à nous rejoindre a généré une mobilisation inédite : entre le 18 et le 20 décembre, 1,6 million de visiteurs uniques se sont rendus sur le site ! En moins de 48 heures, la vidéo de lancement a été vue huit millions de fois sur Facebook, et plus de 500 000 fois sur Youtube.

     

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  • Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité

    Les Cahiers de Global Chance, n°35, juin 2014

    Ce 35ème numéro des Cahiers de Global Chance pourra être téléchargé depuis cette page à partir du 1er juillet. L’édition papier est disponible auprès de l’association, en adressant un chèque de 15 euros à Global Chance, 5 avenue de Trivaux, 92190 Meudon, France. Vous pouvez utiliser à cette fin notre bon de commande.

    À l’instar du développement durable ou de la croissance verte, la transition énergétique fait partie de ces locutions dont les média et la classe politique s’emparent d’autant plus aisément que leur définition reste floue. Élaboré dès le début des années 80 en Allemagne par l’Öko-Institut, le concept de transition énergétique regroupait pourtant un ensemble complet et cohérent de propositions autour d’un double objectif : sortir de la dépendance aux énergies fossiles et sortir du nucléaire. Trente ans plus tard et en France, la tentation est grande, comme l’a illustré le « Débat national sur la transition énergétique » organisé en 2013, de limiter la transition énergétique à la seule lutte contre le changement climatique, et cette lutte à la seule réduction des émissions de CO2, le tout pour le seul bénéfice du secteur nucléaire... La plus grande vigilance s’impose donc, en particulier par rapport à la future loi sur la transition énergétique, qui devait initialement être votée dès ce printemps et ne sera très probablement examinée par le Parlement qu’au premier trimestre 2015.

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  • Nucléaire : message de Greenpeace à François Hollande

     

    h-20-2633057-1320767200.jpgInvité au JT de 20h de France 2 lundi 7 novembre, le candidat PS à l’élection présidentielle François Hollande s’est engagé à “préserver la construction d’un EPR” (réacteur nucléaire de troisième génération).

     

    Je suis pour une diminution de la part du nucléaire dans la production d’électricité. 75% de nucléaire, c’est trop élevé par rapport à ce que nous devons faire en matière de diversification des sources d’énergie mais je préserverai la construction d’un EPR, à la condition bien sûr que toutes les règles de sécurité soient respectées“, a déclaré François Hollande sur France 2, en réponse à une question sur l’avenir de l’EPR à Flamanville en cours de construction.

     

    François Hollande avait démarré sa campagne avec un clip composé d’une série de chiffres exposant la situation de la France, et d’un slogan : “Nous avons un avenir à changer” …, Greenpeace lui envoie aujourd’hui un message personnalisé :


    Pour voir le clip de Greenpeace, cliquez ici

     

  • Un procès hors norme pour un délinquant d’exception

    Billet rédigé par Axel Renaudin pour Greenpeace


    Mardi dernier un nouvel épisode d’un procès pas comme les autres a pris fin au tribunal correctionnel de Nanterre. L’affaire de l’espionnage de Greenpeace par EDF a tout de l’intrigue d’une fiction : huit prévenus dont un ancien “agent secret” français, un ancien amiral de la Royale, un ancien policier de la brigade du banditisme, un ancien militaire et un fleuron de l’industrie hexagonale, EDF.


    Un bref rappel de l’affaire : tout commence par la découverte d’une intrusion informatique dans le Laboratoire national de dépistage du dopage. Lors de la perquisition chez Kargus, officine responsable de cette opération, on découvre que l’ordinateur d’un collaborateur de Greenpeace France, a également été infiltré. En avril 2009, le juge Thomas Cassuto ouvre une instruction. Greenpeace se constitue rapidement partie civile.

     

    Dix jours durant le tribunal a essayé , au fil des auditions, expertises, plaidoiries, réquisitions, de comprendre le scénario de l’affaire.
    La première journée d’audience était ainsi destinée à mieux cerner les personnalités des mis en examen, personnages principaux. Le tribunal ouvre alors une porte vers un univers habituellement dans l’ombre: le milieu du renseignement.

     

    000000003276.jpgLe fondateur de Kargus,Thierry Lohro, ancien de la DGSE (Direction générale de sécurité extérieure), explique clairement qu’EDF lui a demandé d’infiltrer les ordinateurs de Greenpeace pour prévenir les éventuelles intrusions de l’association dans des centrales nucléaires. Pour lui, cette mission même si elle comporte un aspect illégal n’est pas amorale ou répréhensible puisque aider EDF à protéger ses centrales, est un service rendu à son pays. Néanmoins, durant l’audience, Thierry Lorho semble touché lorsque l’un des avocats des parties civiles évoque les questions d’honneur, et admet réaliser son “erreur”.

     

    Pour remplir sa mission, le patron de Kargus, qui n’est pas un spécialiste de l’informatique, fait appel à Alain Quiros, un “hacker autodidacte passionné d’informatique”. Ce dernier déclare avoir été fasciné par cet ancien agent secret et avoir eu l’impression d’intégrer un monde à la James Bond. Il remplit donc sa mission en infiltrant en 2006 l’ordinateur de l’ancien directeur de Greenpeace. Ce petit génie de l’informatique dit lui aussi regretter ses actions et apparaît, dans la salle d’audience comme un petit garçon qui se ferait gronder par ses parents.

     

    Les deux responsables de la sécurité nucléaire d’EDF en 2006 viennent ensuite à la barre. Eux, ne edf.jpgregrettent rien. Et ne reconnaissent rien. Ils ne pensent pas avoir commis de faute puisque d’après leurs déclarations, ’ils n’ont jamais demandé à Kargus d’espionner Greenpeace. Le numéro 2 de la sécurité nucléaire de l’époque, ancien “grand flic” de la brigade de répression du banditisme, atteint à la barre le sommet du déni : en déclarant ne pas avoir pris connaissance des informations issues du travail de Kargus alors même que le CD rom contenant ces informations a été retrouvé dans le coffre fort de son bureau !
    Son patron au moment des faits, ancien amiral, nie également : il dit avoir signé un contrat avec Kargus portant sur une “veille stratégique sur internet” sur Greenpeace et les autres ONG environnementales. Difficile à croire étant donné que de l’aveu même du représentant d’EDF cette tâche de veille est effectuée en interne depuis une dizaine d’année.

     

    Dans cette affaire, la “personne morale” EDF a bien du mal à se défendre… Pour elle, ses subordonnés ont commis une faute en signant un contrat alors qu’ils n’avaient pas la délégation légale pour le faire. Pour autant elle ne reconnaît pas non plus l’espionnage arguant que Greenpeace n’est pas un “ennemi”. Cette stratégie de défense ne semble pas avoir convaincu le procureur de la république…

     

    Au terme d’un réquisitoire fleuve d’environ 4h, le représentant du parquet réclame la condamnation d’EDF et l’amende maximum : 1 500 000 €
    Cette demande est expliquée comme suit par le procureur : “Nul ne doit se sentir autorisé à violer la loi, quels que soient sa fonction, son passé et l’état de ses réseaux d’influence. C’est ce message solennel que vous devez, par votre jugement, adresser aux prévenus.”

     

    La présidente de la quinzième chambre du tribunal correctionnel de Nanterre annoncera le verdict le 10 novembre.
    Mais quoi que le tribunal décide, cette affaire apporte déjà une chose inédite : jamais depuis l’existence de Greenpeace , le procureur de la République n’a réclamé une amende aussi importante à l’électricien français.

  • Greenpeace dérange

    EDF a espionné Greenpeace, employant des officines spécialisées pour pirater le site de l'association. C'est un scandale de voir une entreprise nationale violer la loi pour préserver ses intérêts et tenter de garder le monopole de l'information .

    C'est aussi la reconnaissance implicite de l'importance de Greenpeace qui dérange les beaux plans des pronucléaires. Voici un extrait de la réaction de l'association :

     

    Greenpeace appelle d'ores et déjà M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, et le président de l'entreprise publique, M.Gadonneix, à tirer les 3206928.jpgconséquences de ces pratiques d'un autre âge. De telles barbouzeries ne sont pas admissibles dans une démocratie. Les fonctions du directeur de la sécurité d'EDF, le contre-Amiral Durieux, doivent être suspendues en attendant que toute la lumière soit faite.

    «
    Trois jours après l'explosion de ce scandale, la ligne défendue par EDF et Kargus Consulting ne tient plus, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Il ne s'agit pas de faits isolés d'un hacker irresponsable. Ils témoignent de la volonté manifeste d'espionner l'ensemble de notre travail... Dans quel but ? De quoi EDF a-t-elle peur ? »

    «
    Compte tenu de la technique utilisée, il est certain que Kargus consulting a eu accès a beaucoup d'informations sur Greenpeace, explique Loic Prévotat, responsable du service informatique de Greenpeace France. On peut se demander dans quelle mesure les serveurs internationaux de l'organisation n'ont pas aussi été touchés... Nous n'avons pas les moyens techniques et financiers de nous protéger contre des actes de piraterie professionnels commandités par de grosses entreprises ! »