Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

biodiversité

  • La nature entre fête et défaites

    Communiqué commun LPO, WWF, FNE, FNH, H&B, FERUS, SNPN, SHF, SFEPM, ASPAS, SFDE, OPIE

    Lancée en 2007 à l’initiative du Comité français de l'UICN et du magazine Terre Sauvage, la Fête de la Nature se tient chaque année pendant 5 jours autour de la Journée mondiale de la biodiversité du 22 mai. Nos organisations y participent depuis sa création avec enthousiasme et conviction. L’an dernier, l’événement a connu une mobilisation record avec près de 10 000 animations gratuites organisées par plus de 1 000 structures à travers tout le pays, et destinées à reconnecter les citoyens au vivant qui les entoure.  L’engouement est tel que le gouvernement a intégré ce grand rendez-vous dans la Stratégie nationale pour la biodiversité, avec l’ambition de rassembler 5 millions de participants d'ici 2027.

    La 19e édition débute cependant aujourd’hui dans un contexte politique particulièrement hostile à la nature. Les régressions environnementales s’enchaînent en effet depuis plus d’un an sur fond de colère agricole, de tensions géopolitiques et de restrictions budgétaires. Les lois d’accélération et de simplification se multiplient, niant l’effondrement en cours de la biodiversité et sa capacité à fournir les biens et services nécessaires à nos sociétés. Le budget 2025 fait ainsi de la transition écologique la principale victime des réductions de dépenses publiques avec plus de 2 milliards d’euros de crédits supprimés, notamment pour le Fonds vert destiné à l’accompagnement des collectivités locales.

    Lire la suite

  • Fête des mares le 04 juin à Boult aux Bois

    Qu’est-ce-que la Fête des mares ?

    P1003783-1024x1024.jpgDepuis 2016, la Société nationale de protection de la nature (SNPN) coordonne l’événement national La Fête des mares. Chaque année au début du mois de juin, la Fête des mares propose dans toute la France des évènements pour faire connaître les mares auprès du grand public. Ces animations sensibilisent à protection de la nature et de la biodiversité, expliquent les services écosystémiques et écologiques rendues par les milieux zones humides, alertent sur les conséquences du changements climatiques et font découvrir les enjeux des solutions fondées sur la nature, mais aussi le bien-être et les bénéfices d’une meilleure relation homme-nature.

     

    La  Maison de la Nature de Boult aux Bois organise un événement à cette occasion (voir ci-dessous)

    Lire la suite

  • 24 et 25 mai 2025 : comptage national des oiseaux des jardins

    Les 24 et 25 mai 2025, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle invitent tous les curieux de nature à consacrer 1 heure à observer et compter les oiseaux de leur jardin.

    Une occasion pour se reconnecter à la nature

    Que vous soyez en ville ou à la campagne, ce comptage est l’occasion parfaite de redécouvrir la nature qui nous entoure, parfois juste à quelques mètres de votre canapé. Prenez le temps d’observer la diversité d’oiseaux qui viennent fréquenter votre jardin. C’est le moment idéal pour partager cela en famille ou pour profiter d’un instant de calme.

    Chaque observation compte !

    Cette opération de sciences participatives nous aident à mieux comprendre les raisons qui amènent les oiseaux à fréquenter nos jardins et nous permettent de suivre les tendances de population de ces espèces en période de reproduction. Moineaux, mésanges, rougegorges, sittelle... quelles seront les espèces présentes dans les jardins cette année ? 

    Et attention chaque espèce doit être comptabilisée, même les pigeons !

    Alors envie d'agir concrètement en faveur de la connaissance et de la protection de notre avifaune ?

    Lire la suite

  • Les deux tiers des insectes volants du Royaume-Uni ont disparu en trois ans

    Article tiré de Reporterre

    En seulement trois ans, la population d’insectes volants a chuté de 63 % au Royaume-Uni. Voilà le résultat de l’étude participative Bugs matter, dont les résultats ont été rendus publics le 30 avril.

    Le principe de l’étude, mise en place par deux organisations environnementales — Kent Wildlife Trust et Buglife — est simple : de 2021 à 2024, des milliers d’automobilistes britanniques ont téléchargé sur une application dédiée des photos de leur plaque d’immatriculation, avant et après avoir conduit, pour recenser le nombre d’impacts d’insecte sur le véhicule. Plus de 25 000 trajets ont ainsi été enregistrés.

    « Conséquences considérables »

    Les conclusions ont permis de valider le ressenti de nombreuses personnes, qui avaient déjà remarqué à l’œil nu une diminution du nombre d’insectes sur leur pare-brise. Les résultats ne diffèrent pas non plus des études similaires menées dans d’autres pays européens : une enquête avait par exemple conclu à une baisse des insectes volants de 80 % au Danemark entre 1997 et 2017. Les causes identifiées sont la perte et la dégradation des habitats, le changement climatique et l’utilisation de pesticides.

     

    Lire la suite

  • Donald Trump livre à la pêche un immense sanctuaire marin

    Article tiré de Reporterre

    Donald Trump porte un nouveau coup de poignard à la biodiversité. Jeudi 17 avril, le président étasunien a réautorisé par décret la pêche commerciale dans l’un des plus vastes sanctuaires marins du monde, le Pacific Remote Islands Marine National Monument, situé au beau milieu de l’océan Pacifique.

    Créée en 2009 sous le mandat de George W. Bush, cette aire marine protégée avait été étendue par Barack Obama en 2014. D’une superficie de près d’1,3 million de kilomètres carrés (l’équivalent du Pérou), la zone est parsemée d’atolls coralliens et peuplée de tortues de mer et de baleines en danger d’extinction.

    Donald Trump justifie cette décision par sa volonté de défendre les pêcheurs étasuniens, qui seraient contraints à pêcher « plus au large, dans les eaux internationales, pour concurrencer des flottes étrangères mal réglementées et fortement subventionnées ».

    Un autre décret publié le même jour presse le Département du commerce d’assouplir les réglementations qui pèseraient sur la pêche et l’aquaculture étasunienne.

     

    Lire la suite

  • Le Conseil Constitutionnel réoriente la loi agricole

    La LPO salue la décision des Sages du Palais-Royal qui, en censurant plusieurs mesures controversées de la loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture, réaffirment le respect des principes républicains de la protection de notre environnement.

    Le Conseil constitutionnel, saisi par des députés LFI et écologistes, a amendé de manière significative le volet environnemental de la loi d’orientation agricole en annulant totalement ou partiellement sept articles pour des motifs de fond, ainsi que onze articles pour des raisons de procédure. La méconnaissance du « droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », garanti par la Charte de l’environnement à valeur constitutionnelle, est souvent invoquée comme justification.

    Parmi les dispositions supprimées, figure notamment le principe de « non-régression de la souveraineté alimentaire », qui porte atteinte aux exigences d’intelligibilité de la loi et au principe fondamental de la séparation des pouvoirs. Le Conseil annule également une partie de l’article 1, qui interdisait d’imposer aux agriculteurs des normes plus strictes que les exigences minimales européennes. La très problématique instauration d’une « présomption de non-intentionnalité » dépénalisant les infractions relatives à la destruction d’espèces protégées résultant de l’application de textes réglementaires ou législatifs, se voit elle aussi rejetée en ce qu’elle porte atteinte au principe de légalité des délits et des peines.

    Depuis la première présentation du projet de loi en avril 2024, la LPO dénonce avec force les régressions environnementales sans précédent prévues dans le texte, dont l’examen avait été interrompu par la dissolution puis à nouveau par la censure du gouvernement Barnier. Après son adoption par les parlementaires fin février 2025, notre association a symboliquement décrété la nature en deuil en organisant une vingtaine de cérémonies funèbres à travers la France le 13 mars dernier.

    Lire la suite

  • Loi TRACE : un permis de bétonner !

    TRACE qui sera votée le 18 mars au Sénat saborde l'objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) à atteindre en 2050. La Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH), la LPO, France Nature Environnement (FNE), Notre Affaire à Tous (NAAT) et Terre de Liens appellent les sénateurs à rejeter ce texte destructeur !

    Adopté dans le cadre de la loi Climat et Résilience, l’atteinte de l’objectif ZAN en 2050 représente une avancée essentielle pour préserver les terres naturelles, agricoles et forestières. Pourtant, la proposition de loi TRACE (Trajectoire de Réduction de l'Artificialisation Concertée avec les Élus locaux) menace cet engagement en remettant en cause le principe même de réduction de l’artificialisation, en multipliant les dérogations et en affaiblissant les outils existants.

    En effet, le texte initial et ses amendements vont à l’encontre des enjeux de sobriété foncière. Ce texte prévoit notamment :

    • L’abandon de la définition écologique de l’artificialisation, au détriment de la protection des sols vivants, de la qualité de vie dans les villes et villages et de la lutte contre le changement climatique ;
    • La suppression de l’objectif intermédiaire de réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) d’ici 2031, qui fragilise la crédibilité de l’atteinte de l’objectif de 2050 ;
    • Le report des échéances pour intégrer les objectifs ZAN dans les documents d’urbanisme ce qui prolonge la période d’incertitude pour les acteurs des territoires ;
    • L’exclusion de nombreux projets (industries, logements sociaux, énergies renouvelables, services d’eau et d’assainissement, certains postes électriques) du calcul de l’artificialisation jusqu’en 2036 ce qui sous estime l’impact réel de l’urbanisation ;
    • L’affaiblissement du caractère contraignant de réduction de l’artificialisation des documents régionaux de planification, qui réduit l’efficacité des politiques territoriales de préservation des sols ;
    • La possibilité pour les communes de dépasser sans justification de 20% les objectifs de réduction de l’artificialisation qui leur ont été attribués, ce qui ouvre la porte à une artificialisation plus importante que prévue.
    • La mise en place d’un mécanisme permettant d’artificialiser des terres supplémentaires en contrepartie de la construction sur des friches (1 hectare de friche réhabilité ouvrant droit à 0,5 hectare supplémentaire d’artificialisation) ce qui risque de créer un effet d’aubaine et d’encourager à une artificialisation additionnelle.

    Lire la suite