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COP 30 : Emmanuel Macron prêt à sacrifier notre agriculture

Alors que la COP* 30 s'ouvre ce lundi 10 novembre à Bélem, la Confédération paysanne poursuit son travail de défense de l'agriculture paysanne et de ses travailleur·euses, avec le réseau de La Via Campesina. Nos délégué·es sont sur place pour revendiquer la justice sociale et climatique pour tous les peuples et pour l'ensemble des paysan·nes du monde.

Nous croyons par-dessus tout à la force des mobilisations paysannes et citoyennes pour imposer un changement systémique de notre économie permettant une agriculture qui préserve nos sols, notre eau et notre santé. L'agriculture paysanne fait partie de la solution, l'agrobusiness est le problème.

Nous fustigeons la course à la compétitivité organisée par les accords de libre-échange qui favorise le moins-disant social et environnemental et met en danger notre souveraineté alimentaire. Nous dénonçons toutes les fausses solutions et le greenwashing prônés par des acteurs illégitimes dans ces COP*, notamment les marchés « carbone » et « biodiversité » et les OGM.

Le lieu de cette COP* est hautement emblématique puisqu'elle se déroule au Brésil, pays du Mercosur*, avec lequel l'Union européenne s'apprête à valider un accord de libre-échange dévastateur pour notre alimentation et le climat. Or, les droits humains des paysan·nes et des peuples autochtones y sont bafoués. Les multinationales y implantent un modèle destructeur sur le plan environnemental, à base d'OGM, de pesticides interdits en Europe, de farines animales, d'hormones de croissance et d'agrocarburants. Un modèle dans lequel les droits sociaux sont aussi au rabais.

Emmanuel Macron, présent à cette COP* 30, s'assoit sur ses déclarations d'opposition à cet accord UE*-Mercosur* réalisées la main sur le cœur au Salon de l'Agriculture face aux colères paysannes. Les ambitions environnementales des politiques publiques en France sont réduites à peau de chagrin. Le Président français restera-t-il comme un des acteurs majeurs de l'inaction climatique et de la disparition des fermes françaises ?

Nous appelons donc Emmanuel Macron et l'ensemble des chefs d'État à agir enfin à la hauteur du défi climatique. Cela passe par l'arrêt de la déforestation importée et le blocage définitif de l'accord de libre-échange UE*-Mercosur*.

NB : Vous trouverez ci-joint le Manifeste de la Via Campesina publié à l'ouverture de la COP* 30 au Brésil.

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