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confédération paysanne

  • PAC : une simplification manquée toujours sans réponse sur le revenu paysan et la transition agroécologique

    La Commission européenne vient de présenter son deuxième paquet de « simplification » de la PAC*, la Politique Agricole Commune. Pour la Confédération paysanne, ces mesures ne répondent pas aux principales difficultés du monde agricole : elles ne garantissent pas un meilleur revenu pour les paysan·nes et ne réduisent pas la complexité administrative.

    La Confédération paysanne dénonce l'empressement à poursuivre le détricotage de la conditionnalité environnementale sans pour autant exiger des Etats Membres le renforcement des incitations à la transition agro-écologique. En France, l'écorégime constitue un paiement découplé déguisé. En même temps, les 3/4 des paysan·nes ne peuvent accéder aux MAEC système, faute d'un budget suffisant, et l'aide au maintien à l'agriculture biologique a disparu. Ni carotte ni bâton !

    Ce deuxième paquet de simplification, comme le premier, sacrifie les objectifs de durabilité sans garantir l'avenir des fermes. Pire, il fait un pas de plus vers la renationalisation de la PAC*, en donnant encore davantage de latitudes aux Etats membres et en déconnectant la PAC* des autres politiques européennes.

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  • La Confédération paysanne apporte son soutien à Urgence Palestine

    La Confédération paysanne apporte tout son soutien au collectif Urgence Palestine face à l'intention du ministre de l'Intérieur de dissoudre l'une des principales organisations de solidarité avec le peuple palestinien en France.

    Face à la situation extrême à Gaza où la population subit depuis des mois un génocide et fait face à une famine sans précédent et face aux exactions et à l'annexion de la Cisjordanie, cette volonté de dissolution d'une organisation en soutien à la Palestine est indécente. En tant qu'organisation paysanne, l'utilisation de la famine comme arme de guerre et la destruction systématique de tous les moyens de production agricole pour obtenir le déplacement forcé des populations civiles nous sont particulièrement insupportables.

    En tant que partie du mouvement social français, nous nous alarmons de la répression qui s'abat à chaque manifestation en France et de la criminalisation de syndicalistes, de chercheur·euses et de militant·es. L'instrumentalisation du motif « d'apologie du terrorisme » est le signe d'une démocratie à bout de souffle et d'une liberté d'expression bafouée. 

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  • 1er mai : unir nos revendications et nos actions !

    La Confédération paysanne sera présente dans les cortèges du 1er mai. Nous partageons l'appel de l'intersyndicale à faire de ce 1er mai une manifestation contre l'extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale. Alors que pour des « raisons budgétaires, »les droits du travail sont remis en cause (35h, jours fériés…), que les services publics sont menacés dans l'éducation, la santé, particulièrement en zone rurale, nous appelons plus que jamais les paysan·nes à rejoindre les cortèges du 1er mai.

    Avec les particularités inhérentes à notre métier de paysan·nes, nous nous considérons aussi comme des travailleur·euses et faisons partie intégrante du mouvement social. C'est pourquoi, depuis plusieurs années nous nous attachons à travailler avec les syndicats de salarié∙es et faire de cette alliance une priorité. Nous partageons les mêmes préoccupations : meilleure répartition de la valeur produite par les travailleur∙euses, revenu digne, meilleures retraites et protection sociale.

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  • Une Confédération paysanne robuste pour continuer à défendre les paysan·nes et leur revenu

    La Confédération paysanne était réunie en congrès du 15 au 17 avril à Langres, en Haute-Marne. Trois journées de débats, de réflexion et de convivialité. Le 17 avril, journée internationale des luttes paysannes, nous avons de nouveau rendu hommage à Pierre Alessandri, le secrétaire général de Via Campagnola*, assassiné en Corse il y a tout juste un mois. Plus de 300 confédéré·es ont adopté, à l’unanimité, le rapport d’orientation pour les deux prochaines années. Le nouveau Comité national élu compte 64 membres, dont près de 44% de paysannes. La mixité au tiers est en vigueur depuis plus de 20 ans à la Confédération paysanne dans les instances nationales. C’est le Comité national qui élira, en son sein, la nouvelle équipe du secrétariat national lors d’un comité électif organisé les 14 et 15 mai à Bagnolet.

    Les 11 motions débattues ont été adoptées. Une motion demande la révision de la répartition du POSEI, l'aide européenne pour l'agriculture d'outre-mer, pour que tous·tes les paysan·nes cotisant à la MSA* y accèdent, en priorité celles et ceux qui diversifient leurs productions et contribuent à l'autonomie alimentaire locale. Elle appelle aussi à la simplification des démarches administratives et un contrôle accru sur l'attribution des aides pour garantir un accès effectif, équitable et transparents aux financements, face à leur concentration excessive au profit de quelques filières dominantes ; la création d'un fonds spécifique pour soutenir les productions locales ; la reconnaissance institutionnelle des disparités historiques et structurelles des territoires d'outre-mer ; le renforcement des liens entre les  paysan·nes de l'hexagone et des outre-mer pour construire un projet qui porte nos valeurs syndicales : autonomie alimentaire, justice sociale, et solidarité.

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  • Pesticides : l'agriculture paysanne est porteuse de solutions alternatives

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 27.03.2025

    La 20e édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides se tient dans un climat de régression en termes de réductions des usages des pesticides. Lors du dernier plan Ecophyto de 2023 le Ministère de l'agriculture a choisi de changer de thermomètre pour baisser la fièvre en modifiant l‘indicateur de mesure de l'utilisation des pesticides. Aujourd'hui, il casse le thermomètre en cherchant à ré-autoriser des pesticides interdits depuis plusieurs années comme certains néonicotinoïdes, 7000 fois plus toxiques que le DDT.

    L'agriculture française reste très largement dépendante de l'utilisation des pesticides, au service du système agro-industriel. Pulvériser toujours plus de pesticides marque l'échec de ce modèle agro-industriel avec des conséquences très lourdes. En tout premier lieu pour les paysan·nes qui sont toujours les première victimes et subissent, plus que dans tout autre métier, des maladies professionnelles directement liées à l'usage des pesticides. Nombre d'études et de rapports documentent les niveaux alarmant de pollution de l'eau, la disparition de biodiversité ou encore la dégradation des sols ; cercles vicieux qui fragilisent la productivité et la santé de nos productions végétales.

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  • La Confédération paysanne appelle à l'interdiction de la viande in vitro en France et dans l'UE

    Après le dépôt d'une demande d'approbation par l'entreprise française Gourmey cet été 2024, pour du foie gras de synthèse, c'est au tour d'une entreprise néerlandaise, Mosa Meat, de soumettre à la Commission européenne la première demande d'autorisation de mise sur le marché pour de la graisse de bœuf de synthèse.

    Lors des épisodes de colères paysannes, la Confédération paysanne a revendiqué, dans les mesures urgentes à prendre, l'interdiction commerciale de la viande in vitro et l'arrêt des subventions publiques à tout projet de développement. Nous sommes déjà en action avec notre fédération européenne ECVC* pour contrer cette industrialisation et artificialisation de notre alimentation.

    Nos revendications structurelles pour un revenu garanti, pour la sortie des accords de libre-échange et pour interdire la viande in vitro sont passées aux oubliettes du gouvernement français et de la cogestion avec les dirigeant·es de la FNSEA*.

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  • Le gouvernement envoie un nouveau signal négatif aux producteurs et productrices bio

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.01.2025

    L'adoption de l'amendement du sénateur Duplomb visant à supprimer l'Agence bio, avec l'aval du gouvernement, est un message contre toutes celles et ceux qui défendent une agriculture qui travaille avec la nature.

     

    Le besoin de soutenir la bio est incontournable au regard de ses aménités pour la société.

    Supprimer l'Agence bio serait de surcroit un élément de déstructuration de la filière biologique, alors que la crise du secteur est toujours d'actualité.

    Disposer d'un budget dédié pour la bio, d'un suivi statistique fiable, et d'une vision d'ensemble pour le développement de la bio est crucial. Le risque d'internaliser ses missions serait de saucissonner les enjeux par filière et de noyer encore davantage les moyens dédiés à la bio.

    Cette possible suppression, décrite comme une idée "pertinente" par la Ministre de l'agriculture, sonne comme un énième reniement pour le développement de la bio. Elle participe des retours en arrière portés par certains responsables syndicaux, des parlementaires et le gouvernement au sujet des défis environnementaux pour l'agriculture : haies, pesticides, qualité de l'eau, planification écologique…

    La priorité actuelle des décideurs publics doit être de soutenir l'agriculture biologique pour sortir durablement de la crise. L'État devrait ainsi s'employer, par tous les moyens, à respecter et à atteindre les 20% de bio dans la restauration collective, et à mettre en place des politiques publiques réellement favorables à l'accompagnement des paysan·nes bio.

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