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confédération paysanne

  • Pesticides : l'agriculture paysanne est porteuse de solutions alternatives

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 27.03.2025

    La 20e édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides se tient dans un climat de régression en termes de réductions des usages des pesticides. Lors du dernier plan Ecophyto de 2023 le Ministère de l'agriculture a choisi de changer de thermomètre pour baisser la fièvre en modifiant l‘indicateur de mesure de l'utilisation des pesticides. Aujourd'hui, il casse le thermomètre en cherchant à ré-autoriser des pesticides interdits depuis plusieurs années comme certains néonicotinoïdes, 7000 fois plus toxiques que le DDT.

    L'agriculture française reste très largement dépendante de l'utilisation des pesticides, au service du système agro-industriel. Pulvériser toujours plus de pesticides marque l'échec de ce modèle agro-industriel avec des conséquences très lourdes. En tout premier lieu pour les paysan·nes qui sont toujours les première victimes et subissent, plus que dans tout autre métier, des maladies professionnelles directement liées à l'usage des pesticides. Nombre d'études et de rapports documentent les niveaux alarmant de pollution de l'eau, la disparition de biodiversité ou encore la dégradation des sols ; cercles vicieux qui fragilisent la productivité et la santé de nos productions végétales.

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  • La Confédération paysanne appelle à l'interdiction de la viande in vitro en France et dans l'UE

    Après le dépôt d'une demande d'approbation par l'entreprise française Gourmey cet été 2024, pour du foie gras de synthèse, c'est au tour d'une entreprise néerlandaise, Mosa Meat, de soumettre à la Commission européenne la première demande d'autorisation de mise sur le marché pour de la graisse de bœuf de synthèse.

    Lors des épisodes de colères paysannes, la Confédération paysanne a revendiqué, dans les mesures urgentes à prendre, l'interdiction commerciale de la viande in vitro et l'arrêt des subventions publiques à tout projet de développement. Nous sommes déjà en action avec notre fédération européenne ECVC* pour contrer cette industrialisation et artificialisation de notre alimentation.

    Nos revendications structurelles pour un revenu garanti, pour la sortie des accords de libre-échange et pour interdire la viande in vitro sont passées aux oubliettes du gouvernement français et de la cogestion avec les dirigeant·es de la FNSEA*.

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  • Le gouvernement envoie un nouveau signal négatif aux producteurs et productrices bio

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.01.2025

    L'adoption de l'amendement du sénateur Duplomb visant à supprimer l'Agence bio, avec l'aval du gouvernement, est un message contre toutes celles et ceux qui défendent une agriculture qui travaille avec la nature.

     

    Le besoin de soutenir la bio est incontournable au regard de ses aménités pour la société.

    Supprimer l'Agence bio serait de surcroit un élément de déstructuration de la filière biologique, alors que la crise du secteur est toujours d'actualité.

    Disposer d'un budget dédié pour la bio, d'un suivi statistique fiable, et d'une vision d'ensemble pour le développement de la bio est crucial. Le risque d'internaliser ses missions serait de saucissonner les enjeux par filière et de noyer encore davantage les moyens dédiés à la bio.

    Cette possible suppression, décrite comme une idée "pertinente" par la Ministre de l'agriculture, sonne comme un énième reniement pour le développement de la bio. Elle participe des retours en arrière portés par certains responsables syndicaux, des parlementaires et le gouvernement au sujet des défis environnementaux pour l'agriculture : haies, pesticides, qualité de l'eau, planification écologique…

    La priorité actuelle des décideurs publics doit être de soutenir l'agriculture biologique pour sortir durablement de la crise. L'État devrait ainsi s'employer, par tous les moyens, à respecter et à atteindre les 20% de bio dans la restauration collective, et à mettre en place des politiques publiques réellement favorables à l'accompagnement des paysan·nes bio.

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  • Cyclone Chido, drame à Mayotte : Solidarité pour faire face à l’urgence et pour relancer l’agriculture

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 17.12.2024

    « La situation de Mayotte est catastrophique. L’île est rasée, tout est par terre. Plus de 200 décès pour le moment. Le courant est rétabli seulement dans la zone de Mamoudzou. Depuis samedi hors Mamoudzou, pas d'eau potable ni d'électricité ni réseaux. Il est très difficile d’avoir des nouvelles des paysans, de leur état de santé ainsi que de leurs familles avant même de faire l’inventaire des dégâts subis sur leurs fermes ». Voici les mots forts de Saïd Anthoumani, président de la Confédération paysanne à Mayotte et président de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche de Mayotte.

     

    Nous exprimons tout notre soutien et solidarité à nos collègues paysan·nes et pêcheurs à Mayotte, leurs familles et toute la population dans ce moment dramatique.

    Le plus urgent pour éviter la famine sur l'île, pour l'ensemble de la population qui dépasse largement les 320 000 habitants recensés, est de dégager les accès avec du matériel d'élagage, aujourd'hui très insuffisant, et de fournir eau et aliments. Il est nécessaire aussi d'encadrer strictement les pratiques de la grande distribution qui ne peuvent profiter de la situation au détriment des populations qui font face à la faim et à des besoins vitaux.

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  • Réautoriser les pesticides en prétextant « lever les entraves à l’agriculture » est un mensonge dangereux

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 28.11.2024

    A entendre les dirigeants de la FNSEA et des responsables de la Coordination rurale, réautoriser des pesticides interdits serait la solution pour garantir le revenu paysan. A défaut de vouloir se battre pour mettre en place des prix rémunérateurs garantis, ils proposent les solutions qui ont déjà envoyé dans le mur une partie du monde agricole.

     

    Jusqu'où sont-ils prêts à aller pour être soi-disant "compétitifs" face à des pays champions du moins-disant social et environnemental ? Jusqu'à attaquer la science et la recherche pourtant indispensables pour l'agriculture, comme ce matin à l'INRAE et à l'ANSES ?

    Cette fuite en avant trouve un écho favorable à l'Assemblée nationale et au Sénat où pas moins de quatre propositions de loi liées entre autres aux pesticides vont être débattues prochainement. Ces textes proposent un cocktail toxique de pseudo-solutions : autoriser l'épandage par drone, assouplir les autorisations de pesticides, affaiblir le champ de compétence de l'ANSES, autoriser l'utilisation de pesticides à base de substances néonicotinoïdes, abolir la séparation entre le commerce et le conseil sur l'utilisation des pesticides, autoriser à nouveau les remises commerciales sur la vente de pesticides…

    Ces propositions sont incohérentes puisque que, cette semaine, le Parlement s'est positionné contre les accords du Mercosur* principalement parce que les importations des produits agricoles ne respectent pas nos normes sur les pesticides.

    Ces textes méprisent la santé des paysan·nes, celle de nos concitoyen·nes ainsi que la qualité de l'eau et la préservation de la biodiversité.

    Ces propositions de loi doivent rester lettre morte car elles desservent à moyen et long terme l'intérêt des paysan·nes et retardent l'indispensable transition de notre modèle agricole.

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  • Accord UE-MERCOSUR : un tournant pour la bataille contre la logique mortifère du libre-échange

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Ce mercredi 13 novembre, la Confédération paysanne a organisé un rassemblement et un point presse, avec le Collectif Stop CETA-MERCOSUR, devant le Ministère de l'Economie et des Finances à Paris. Dans le même temps, nous manifestions avec nos collègues européens d'ECVC* (Coordination européenne Via Campesina) à Bruxelles, avec la présence de notre secrétaire nationale Sylvie Colas. Nous étions aussi représentés en délégation de la Via Campesina au Brésil en vue du G20 des 18 et 19 novembre à Brasilia.

    Depuis hier, nous menons dans les territoires des actions de dénonciation de la logique inhérente à ces accords de libre-échange qui délocalisent nos productions. Hier, le 12 novembre dans l'Allier et le Cantal devant des concessionnaires automobiles car on n'échange pas du bétail contre des voitures ! D'autres actions sont à venir dans l'Ain, en Alsace, dans le Tarn et le Lot-et-Garonne jeudi et vendredi.

    La Confédération paysanne est le syndicat agricole qui lutte depuis toujours contre l'OMC* et les accords de libre-échange pensés au profit des multinationales. Depuis le fameux démontage du MacDo et le sommet de Seattle de 1999, nous alertons depuis 25 ans, souvent seuls dans le monde agricole, sur les ravages de cette logique libérale.

    Nous prônons au contraire une organisation juste et équitable du commerce international, qui cesse de mettre en concurrence les paysan·nes du monde entier, de contribuer au dérèglement climatique et de piétiner les droits humains.

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  • Le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.11.2024

    La crise agricole est toujours d'actualité : la Confédération paysanne continue d’exiger un revenu pour tous les paysan·nes et une répartition juste des soutiens publics. La diminution du budget dédié à l’agriculture dans le projet de loi de finances porté par le gouvernement s’accompagne d’un transfert massif de financements. Il est inacceptable de sacrifier le revenu des paysan·nes engagé·es dans les pratiques agricoles les plus vertueuses, pour financer de nouvelles exonérations fiscales et sociales bénéficiant à l’agro-industrie et aux plus grosses fermes.

    Les crédits de la mission agriculture doivent être réorientés pour soutenir les pratiques agronomiques favorables au climat, à la qualité de l'eau et de l'air, à la fertilité des sols et à la biodiversité. Un rééquilibrage a été entamé par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a adopté de nombreux amendements portés par la Confédération paysanne.

    Nous appelons le Premier ministre, M. Barnier et la Ministre de l'agriculture, Mme Genevard, ainsi que l'ensemble des parlementaires, à continuer dans cette direction : rétablir les budgets de la planification écologique, en priorité ceux dédiés à la stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, au pacte en faveur des haies et au plan protéines.

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