Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

palestine

  • Indignés par la famine et le génocide à Gaza, Manifestons notre solidarité au cœur de l’été ! Cessez-le-feu immédiat, ouvrez Gaza ! Sanctions contre Israël !

    Les images terribles de la famine à Gaza sont maintenant connues du monde entier. Cette famine, sciemment organisée par l’État d’Israël alors que les secours attendent depuis des mois dans les pays voisins, s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile - femmes, enfants, médecins, secouristes, journalistes, artistes -, à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales, aux massacres commis par l’armée israélienne contre les personnes qui tentent de se procurer de la nourriture dans de prétendus centres de distribution contrôlés par Israël et les Etats-Unis. Les témoignages qui nous parviennent sont terribles. La faim, la soif, le manque de médicaments et les bombardements font des ravages, les enfants en sont les premières victimes, et toute la population est maintenant menacée de mort.

    En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche.

    Et l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie sans compter l’Iran, prétendant placer sous sa botte l’ensemble du Moyen-Orient.

    Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle.

    Le président de la République a officiellement annoncé que la France allait reconnaître en septembre l’État de Palestine. Nous prenons acte de cette décision, de sa portée politique et de son caractère irrévocable, en observant qu’elle arrive bien tard et que les engagements demandés préalablement à la partie palestinienne sont totalement asymétriques. Cette reconnaissance n’aura de sens que dans le cadre du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, et avec des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation, et à l’apartheid.

    L’urgence aujourd’hui est de sauver le peuple palestinien des massacres et de la famine. Face à un génocide, il faut des actes, tout de suite !!

    Lire la suite

  • La Confédération paysanne apporte son soutien à Urgence Palestine

    La Confédération paysanne apporte tout son soutien au collectif Urgence Palestine face à l'intention du ministre de l'Intérieur de dissoudre l'une des principales organisations de solidarité avec le peuple palestinien en France.

    Face à la situation extrême à Gaza où la population subit depuis des mois un génocide et fait face à une famine sans précédent et face aux exactions et à l'annexion de la Cisjordanie, cette volonté de dissolution d'une organisation en soutien à la Palestine est indécente. En tant qu'organisation paysanne, l'utilisation de la famine comme arme de guerre et la destruction systématique de tous les moyens de production agricole pour obtenir le déplacement forcé des populations civiles nous sont particulièrement insupportables.

    En tant que partie du mouvement social français, nous nous alarmons de la répression qui s'abat à chaque manifestation en France et de la criminalisation de syndicalistes, de chercheur·euses et de militant·es. L'instrumentalisation du motif « d'apologie du terrorisme » est le signe d'une démocratie à bout de souffle et d'une liberté d'expression bafouée. 

    Lire la suite

  • Moyen-Orient : une trêve fragile

    Edito de Cartooning for Peace du 30.01.2025

    Depuis l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas conclu le 15 janvier dernier, la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens se poursuit dans une atmosphère mêlée d’espoir et d’inquiétudes. Depuis dimanche 26 janvier et l’autorisation donnée aux Gazaouis de retourner dans la partie Nord de Gaza, des milliers de réfugiés se sont jetés sur les routes d’un impressionnant exode vers leurs anciens foyers, ou ce qu’il en reste. Beaucoup d’entre eux retrouvent des ruines : plus de 66 % des bâtiments de l’enclave palestinienne sont détruits ou endommagés, selon un rapport des Nations Unies.

    Le 27 janvier, Donald Trump a par ailleurs réitéré sa volonté de « faire le ménage » en déplaçant les réfugiés de Gaza en Jordanie et en Égypte, ce qui s’apparenterait à une nouvelle « nakba » que le monde arabe et d’autres pays alliés des États-Unis se sont empressés de rejeter. Outre l’absence de plan pour l’après, cette trêve si fragile est minée par l’envergure de l’opération israélienne « Mur de fer » en Cisjordanie occupée, où Israël accroît dangereusement la pression.

    Lire la suite

  • Gaza : personne ne pourra dire qu’il ignorait les massacres en cours

    Près de 300 signataires, dont Edgar Morin, Blanche Gardin, Bertrand Badie, Ariane Ascarine ou encore Jacques Tardi appellent notamment les dirigeants français et européens à tout mettre en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, en Cisjordanie et au Liban, préalable à tout processus de paix.

     

    Depuis le massacre du 7 Octobre où plus de 1 200 Israéliens, dont 900 civils, ont été tués et où 250 personnes ont été prises en otages par des commandos du Hamas et ses alliés, l’Etat d’Israël, sous la conduite de Benyamin Nétanyahou et de plusieurs ministres d’extrême droite proclamant leur idéologie fasciste, mène une guerre inédite par sa durée, son ampleur et sa violence.

    Selon des chiffres provisoires, plus de 44 000 Palestiniens ont été tués auxquels s’ajoutent les disparus enfouis sous les décombres. Plus de 100 000 ont été blessés et 2,3 millions contraints à de multiples déplacements. Gaza, sous les bombardements, la peur et la dévastation, est réduit à l’état de cendres et de gravats. Des milliers d’enfants ont été tués, des centaines ont été amputés, plus de 17 000 sont orphelins ou isolés de leurs familles.

    Les restrictions de l’aide alimentaire et médicale ont conduit les ONG et les agences de l’ONU à alerter sur la famine, la soif et les maladies qui tuent des hommes, des femmes et principalement des enfants. Cette situation va être aggravée par la décision israélienne d’interdire l’Unrwa, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, créé par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1949. Le retour au pouvoir de Donald Trump est une autre menace de poids.

    Lire la suite

  • Israël/Gaza : l’interdiction de l’UNRWA, une décision effroyable et inhumaine

    Publié par Amnesty International le 30.10.2024

    Lundi 28 octobre, le Parlement israélien a adopté deux textes qui mettent un terme aux activités de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) sur son territoire et sur le territoire occupé palestinien. L’agence ne pourra plus y opérer. Son siège devra être fermé et les visas pour son personnel seront supprimés. Les conséquences de ce vote pourraient être désastreuses.

     

    « Cette loi effroyable et inhumaine ne va faire qu’exacerber les souffrances des Palestiniens et Palestiniennes, qui subissent des épreuves inimaginables depuis les terribles attaques du Hamas et d’autres groupes armés dans le sud d’Israël il y a un an, et qui ont plus que jamais besoin d’un soutien mondial. La communauté internationale doit de toute urgence condamner cette loi avec la plus grande fermeté et exercer toute son influence sur le gouvernement israélien pour qu’il l’abroge. » 

    Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International 

    Lire la suite

  • 124 pays, dont la France, exigent qu’Israël mette fin à l’occupation illégale des territoires palestiniens occupés

    Mercredi 18  septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution exigeant qu’Israël mette fin à sa présence illégale dans les territoires palestiniens occupés dans un délai de 12 mois. Cette résolution adoptée indique clairement que l’occupation des territoires palestiniens occupés par Israël depuis 57  ans, en violation flagrante du droit international, ne peut plus continuer.

     

    Ce texte présenté par l’État de Palestine s’appuyait sur un avis consultatif rendu en juillet par la CIJ, qui a estimé que la présence continue d’Israël dans les territoires palestiniens occupés était illicite et que les colonies devaient être retirées le plus rapidement possible. La résolution a été adoptée par 124 votes pour, dont la France, 43 abstentions et 14 voix contre, dont celles des États-Unis et d’Israël. 

    Suite à ce vote, notre secrétaire générale Agnès Callamard a immédiatement réagi : « Israël doit mettre en œuvre cette résolution immédiatement en retirant ses forces de la Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est annexée illégalement, et de la bande de Gaza, occupées depuis 1967. Les autorités doivent également évacuer tous les colons de Cisjordanie occupée, y compris de Jérusalem-Est, et annuler l’annexion de ce territoire en droit comme dans la pratique. » 

    L’obligation légale de cesser une occupation illicite 

    Cette résolution donne raison aux demandes de longue date du peuple palestinien et de nombreux pays du monde, en faisant suite à l’avis consultatif historique de la CIJ en juillet 2024 qui confirmait qu’Israël a l’obligation légale de cesser son occupation illicite des territoires palestiniens occupés et sa discrimination systémique contre la population palestinienne. 

    Depuis plusieurs décennies, cette occupation illégale a entraîné de l’injustice, des bains de sang et des souffrances à grande échelle pour les Palestiniens et Palestiniennes. Au cours des 11 derniers mois, les violations systématiques des droits humains qui caractérisent l’occupation brutale par Israël et son système d’apartheid se sont intensifiées considérablement.  

    Lire la suite

  • Gaza : les combats à Rafah soulèvent l’indignation

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 30 mai 2024

    Depuis le début du mois, l’armée israélienne pilonne Rafah contre l’avis de la communauté internationale. Lundi 27 mai, un camp de déplacés, pourtant considéré comme « zone humanitaire » par l’armée israélienne, a été bombardé, faisant des dizaines de morts civils. « Une erreur tragique » selon le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou… Un crime de guerre en vérité, qui a soulevé l’indignation dans le monde entier. Face à l’horreur, les appels au cessez-le-feu et les mouvements de contestation se multiplient, y compris aux États-Unis et au sein même de la société israélienne.

    Une semaine avant, Karim Khan, le procureur de la Cour Pénale internationale, frappait un grand coup en réclamant un mandat d’arrêt contre Netanyahou, son ministre de la guerre, et trois chefs du Hamas. Cette semaine, la Norvège, l’Irlande et l’Espagne ont quant à eux entrepris de reconnaitre officiellement l’Etat palestinien comme une nécessaire condition pour parvenir à la paix entre Israéliens et Palestiniens.

    Lire la suite