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famine

  • Cyclone Chido, drame à Mayotte : Solidarité pour faire face à l’urgence et pour relancer l’agriculture

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 17.12.2024

    « La situation de Mayotte est catastrophique. L’île est rasée, tout est par terre. Plus de 200 décès pour le moment. Le courant est rétabli seulement dans la zone de Mamoudzou. Depuis samedi hors Mamoudzou, pas d'eau potable ni d'électricité ni réseaux. Il est très difficile d’avoir des nouvelles des paysans, de leur état de santé ainsi que de leurs familles avant même de faire l’inventaire des dégâts subis sur leurs fermes ». Voici les mots forts de Saïd Anthoumani, président de la Confédération paysanne à Mayotte et président de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche de Mayotte.

     

    Nous exprimons tout notre soutien et solidarité à nos collègues paysan·nes et pêcheurs à Mayotte, leurs familles et toute la population dans ce moment dramatique.

    Le plus urgent pour éviter la famine sur l'île, pour l'ensemble de la population qui dépasse largement les 320 000 habitants recensés, est de dégager les accès avec du matériel d'élagage, aujourd'hui très insuffisant, et de fournir eau et aliments. Il est nécessaire aussi d'encadrer strictement les pratiques de la grande distribution qui ne peuvent profiter de la situation au détriment des populations qui font face à la faim et à des besoins vitaux.

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  • La « guerre du blé »

    Edito du Jeudi 9 juin 2022 de Cartooning for peace.

    Les conséquences de cette tragique guerre en Ukraine, vouée à s’enliser il faut le craindre, dépassent les frontières européennes et concernent le monde entier.

    Son impact sur les secteurs de l’énergie et de l’alimentation est préoccupant et l’on assiste actuellement à une véritable « guerre du blé » : l’Ukraine et la Russie figurent parmi les premiers exportateurs mondiaux. Le blocus russe de la mer Noire empêche Kiev d’exporter des millions de tonnes de céréales et prive ainsi de nombreux pays du pourtour méditerranéen et de l’Afrique de s’approvisionner. C’est d’ailleurs pourquoi Macky Sall, président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine, a rendu visite la semaine dernière au président russe. Partout, l’on constate une hausse drastique des prix sur les denrées alimentaires et l’on peut craindre une crise alimentaire mondiale, prévient l’ONU depuis plusieurs semaines.

     

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  • L’Afghanistan en proie à la famine

    Extraits du communiqué d'Human Rights Watch le 11 novembre 2021

    Les pays donateurs, les Nations Unies et les institutions financières internationales devraient de toute urgence remédier à l’effondrement de l’économie et du système bancaire en Afghanistan afin de prévenir une famine généralisée, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

    Le Programme alimentaire mondial de l’ONU a lancé plusieurs avertissements  quant à l’aggravation de l’insécurité alimentaire en Afghanistan, et au risque de très nombreux décès dus à la faim sur l’ensemble du territoire dans les prochains mois. Les médias ont signalé que des familles en manque d’argent et de nourriture vendaient leurs biens et essayaient de fuir le pays par voie terrestre. Des personnes afghanes démunies en proie à la malnutrition ont détaillé leurs tentatives désespérées pour acheter ou rechercher de la nourriture, et ont rapporté la mort de personnes n’ayant pas pu partir.

    « L’économie et les services sociaux de l’Afghanistan sont en train de s’effondrer alors que, dans tout le pays, la population souffre déjà de malnutrition aiguë », a déclaré John Sifton, directeur du plaidoyer auprès de la division Asie à Human Rights Watch. « L’aide humanitaire est cruciale, mais compte tenu de la crise, les gouvernements, les Nations Unies et les institutions financières internationales doivent de toute urgence adapter les restrictions et les sanctions en vigueur portant sur l’économie et le secteur bancaire du pays. »

    (...)

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  • A Madagascar, plus d’un million de personnes touchées par la famine

    Alors que le pays connaît sa sécheresse la plus grave depuis 40 ans, une terrible famine sévit actuellement dans le sud de Madagascar. Les donateurs, les États étrangers et les responsables régionaux doivent renforcer l’aide humanitaire pour éviter une crise des droits humains. 

    L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont tiré la sonnette d’alarme afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire qui se déroule dans le sud de Madagascar. 

    Les droits de plus d’un million de personnes y sont menacés : des milliers de personnes risquent de souffrir d’inanition et plus d’un million n’a pas accès à de la nourriture en quantité suffisante.  

    La famine à Madagascar a atteint un niveau critique en septembre 2020, au début de la période de soudure, quand toute la récolte de l'année précédente a été consommée. Depuis trois ans, la région est en proie à une sécheresse, la pire que le pays ait connue en 40 ans.  

    Les femmes et les enfants sont les principales victimes

    Le Programme alimentaire mondial indique que, dans le sud de Madagascar, environ 1,4 million de personnes se trouvaient dans une situation d’insécurité alimentaire grave. 14 000 personnes se trouveraient même à un niveau de « catastrophe » – le plus élevé des cinq niveaux du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).  

    Les enfants et les femmes sont les groupes pour lesquels la sécheresse a le plus de conséquences. Des familles sont contraintes de prendre des décisions extrêmes pour survivre, comme celle de vendre leurs biens et de faire travailler leurs enfants. Certains enfants sont ainsi contraints de quitter l’école. 

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  • hypocrite et mesquin

    africa.jpgLe président annonce qu'il n'est pas possible de rester indifférent à la famine qui se développe dans le monde, et annonce le doublement de l'aide alimentaire de la France .

    Cette décision est à la fois hypocrite et mesquine .

    L'aide alimentaire passerait de 30 millions d'euros à 60 millions . Sur un budget qui se mesure en milliards d'euros, c'est un somme très faible, même doublée . Par rapport aux besoins alimentaires reconnus au niveau mondial, c'est vraiment très peu : comme disait l'humoriste, deux fois rien, c'est déjà quelque chose, mais là ce n'est pas la peine d'en faire une annonce publique, sauf à vouloir se faire plaisir soi-même .

     

    Cette aide alimentaire augmentée est aussi tout à fait hypocrite, car elle arrive dans un contexte où l'aide globale de la France aux Pays du tiers-monde est en baisse . Notre pays ne respecte pas ses engagements internationaux dans ce domaine . (voir notre note du 04/04 sur ce blog) .

    De plus l'aide alimentaire directe représente la moins bonne façon d'aider les populations en difficulté : il est beaucoup plus utile d'aider à amener des infrastructures, des équipements ou des méthodes qui permettent aux gens de s'en sortir . L'aide alimentaire aboutit trop souvent à détruire les agricultures traditionnelles, et à rendre les agriculteurs locaux dépendants de nos fournitures .

     

    Comme quoi de beaux chiffres peuvent cacher de bien mauvaises manières .