Article publié par Amnesty International le 03.07.2025
Une répression mondiale s’abat sur celles et ceux qui agissent pour le climat et l’environnement. Ces attaques inquiétantes envers les défenseur·es de l’environnement s'inscrivent sur fond de recul des politiques environnementales et de montée des pratiques autoritaires.
Le changement climatique est l’une des pires menaces qui pèse sur nos droits humains aujourd’hui. La multiplication des événements climatiques extrêmes comme les inondations, les cyclones ou les incendies détruisent des logements, déplacent des millions de personnes, menacent l’accès à l’eau, à l’alimentation et favorisent la propagation de maladies. Ce sont nos droits les plus fondamentaux qui sont impactés.
Face aux dommages déjà irréversibles causés par le changement climatique, certain·es agissent. Il s'agit des défenseur·es de l’environnement. Ces personnes, associations ou collectifs, s’organisent et se mobilisent pour exiger une réponse à la hauteur des enjeux de la crise climatique. Mais leur combat, qui se heurte aux intérêts des États et des lobbies industriels, fait souvent d’eux une cible.
Une vague mondiale de répression
Lutte contre la déforestation, contre l’accaparement des terres, contre la pollution liée à l’extraction de ressources naturelles : les défenseur·es de l’environnement font face aux intérêts d’acteurs privés, souvent très connectés avec le pouvoir politique. Leur résistance leur vaut des représailles.
Campagnes d’harcèlements, intimidations, criminalisations, arrestations, disparitions forcées ou assassinats : les formes de répressions à l’encontre des défenseur·es de l’environnement sont nombreuses et se multiplient dans le monde. Les défenseur·es de l’environnement ont 3,5 fois plus de risques d’être assassinés par rapport aux autres défenseur·es des droits humains selon Global Witness.