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  • Le Grand Sud n’a pas besoin des gadgets de l’aide

    Publié le 19.08.2021 par Frantz Duval pour "le Nouvelliste", journal d'Haïti

    Après le séisme de 2010, pour des millions et des millions de dollars, des millions de bouteilles d’eau ont été achetées, transportées, stockées et distribuées dans les zones sinistrées en Haïti.

    L’eau a été bue.

    Aucun responsable haïtien n’a osé dire aux généreux donateurs de l’époque que les Haïtiens avaient accès à l’eau avant le séisme et que rien des capacités de production ou de distribution du précieux liquide n’avaient été réellement affectées par le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

    Ce qu’il nous fallait, c’était de renforcer les capacités existantes, de monter de nouveaux systèmes d’adduction d’eau potable, de faire baisser le prix de l’eau, de fortifier le réseau d’assainissement et d’évacuation des eaux usées.

    Tout le monde s’est tu et nous avons bu toutes les bouteilles d’eau importées à grand frais.

    Onze ans plus tard, les régions qui manquaient d’eau en 2010 en manquent toujours après la disparition de la solution éphémère.

    La bouteille d’eau fait partie des gadgets de l’aide. Elle est toujours utile, pas toujours indispensable.

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  • Droits de l'enfant : le droit de rêver.

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    Dessin de Bousiko (Haïti)

  • Haïti : Le manque de volonté politique va permettre à Jean-Claude Duvalier d’échapper à la justice

    Article d'Amnesty International (extraits)

    Un manque de volonté politique et des retards inacceptables au niveau des tribunaux sont en train de permettre à Jean-Claude Duvalier, ancien « président à vie » d’Haïti, d’échapper à la justice pour des violations des droits humains.

    18aff9120070514092441132.jpgLes autorités haïtiennes ont rouvert des poursuites pénales contre l’ex-dictateur il y a trois ans, peu après son retour au pays, le 16 janvier 2011, faisant suite à un exil de 25 ans en France. Il était accusé de graves violations des droits humains, notamment de meurtres et de torture à l’encontre d’opposants politiques, ainsi que de corruption. Cependant, la procédure est au point mort depuis près d’un an. 

    Le règne de Jean-Claude Duvalier, sur Haïti : 15 années de violations des droits humains

    Jean-Claude Duvalier, également surnommé « Bébé Doc » a hérité du pouvoir à la mort de son père, le dictateur François Duvalier, et dirigé Haïti de 1971 à 1986. Durant son règne, la vie des Haïtiens a été marquée par des violations systématiques des droits humains.

    Des centaines de prisonniers politiques détenus dans un réseau de prisons appelé « triangle de la mort », comprenant le tristement célèbre Fort Dimanche, sont morts des suites de mauvais traitements ou ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires. Le gouvernement de Duvalier a fermé à maintes reprises des journaux et des stations de radio indépendants. Des journalistes ont été battus, parfois torturés, emprisonnés et forcés à quitter le pays.

    Jean-Claude Duvalier aurait également détourné entre 300 et 800 millions de dollars pendant sa présidence.

    Mettre un terme à l’impunité pour permettre une réelle réconciliation nationale

    Tandis que les victimes attendent la décision de la cour d’appel, Jean-Claude Duvalier participe à des événements publics. Dernièrement, le 1er janvier 2014, il était à une cérémonie d’État célébrant l’indépendance d’Haïti dans la ville des Gonaïves.

    L’ancien président Prosper Avril, proche allié de Jean-Claude Duvalier qui a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État militaire en 1988 et dirigé le pays jusqu’en 1990, était également présent. Le président Michel Martelly a justifié leur invitation en affirmant qu’elle était importante pour promouvoir la réconciliation nationale.

  • Haïti: de la solidarité à l'oubli ?


    5 mois après le séisme, à l'écoute de la colère et du désarroi des Haïtiens de France !


    L'émotion est retombée, Haïti ne fait plus la une et les promesses d'aide et d'accueil paraissent oubliées. Le 3 juin, à l'Assemblée nationale, de nombreuses familles viendront témoigner des angoisses et parfois des drames humains dans lesquels les plonge le double langage des autorités françaises.

    Les témoignages de France sur les pratiques des préfectures et des ministères auront, en écho grâce au duplex, ceux d'Haïtiens d'Haïti sur les haiti3.jpgpratiques consulaires.

    Les Haïtiens constatent que :

    • les guichets « urgence-Haïti » ont rapidement fermé là où ils avaient été ouverts ;
    • les critères du regroupement familial n'ont été assouplis qu'en paroles ;
    • le consulat de France en Haïti et les administrations françaises maintiennent des exigences irréalistes en matière de production de documents d'état-civil ;
    • les préfectures continuent à signer des obligations de quitter le territoire ou des arrêtés de reconduite à la frontière ce qui signifie que la « suspension » des éloignements des Haïtiens n'est que provisoire.

    Certaines ont refusé l'entrée en France puis réacheminé vers Port-au-Prince des Haïtiens. Pour le ministre de l'immigration, pour les administrations formées à la logique restrictive du chiffre et du cas par cas, les Haïtiens n'ont pas cessé de relever de « l'immigration subie » !

    Pourtant, face à la situation catastrophique issue du séisme en Haïti, la France a le devoir d'apporter une assistance exceptionnelle. Cette assistance comporte l'aide matérielle à la survie et à la reconstruction du pays. Elle comporte aussi une aide aux personnes qui implique le droit de quitter Haïti et d'être accueilli à l'étranger quand l'exil représente la solution la plus adaptée. Pour les Haïtiens qui résident déjà à l'étranger, elle comporte un droit durable à être protégés contre l'expulsion et à vivre dans des conditions respectueuses de la dignité humaine, c'est-à-dire dans une situation légale.

     

    • A l'appel de : Plateforme des Associations Franco-Haïtiennes (PAFHA)
    • Avec le soutien de : Anacaona, Collectif Haïti de France, Collectif Migrants Outre-mer (regroupant : ADDE, CCFD, CHF, la Cimade, Comede, Gisti, Eléna, LDH, Médecins du monde, MRAP, Secours catholique / Caritas France), Réseau Education Sans Frontières (RESF)

     

  • Des choeurs pour la reconstruction d'une crèche à Haïti

     

     

    Comme annoncé dans L'An Vert, une soirée solidaire s'est déroulée Vendredi.

    610612-0006.jpg?t=1949Hier soir, en la salle des fêtes de Vouziers, un concert de chorales a été donné devant un bel auditoire. La manifestation n'était pas un simple divertissement mais constituait un acte concret de solidarité avec les sinistrés d'Haïti puisque 'il s'agissait de réunir des fonds pour la reconstruction d'une crèche à Port -au -Prince.

     

    L'association "Enfants d'Haïti" veillera à la bonne utilisation des fonds collectés.Trois groupes se sont succédés sur scéne avec toujours le même plaisir pour les amateurs de chant choral: le trio Cécilia -parfois quatuor- , choeur d'hommes au répertoire mêlant rythmes et thèmes trés différents, le groupe choral de l'école Dodeman dirigé par la tendre baguette de Bernard Schmitt et enfin la Chorale Cécilia au grand complet imposante et virtuose sous la direction de Gilles Déroche.

    La belle chanson de'Yves Duteil interprétée par l'ensemble des choristes conclut joliment cette soirée de solidarité réussie.

     

     

     

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    La chorale de l'école Dodeman



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    La chorale Cécilia

  • Solidarité avec Haïti

    Vendredi 05 mars :
    Concert de chorales
    au bénéfice de l'association "Enfants d'Haïti".
    Chorale Dodeman - Golden et Chorale Cécila
    A 20h30 à la salle des fêtes de Vouziers

     

     

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  • Haîti : de la misère à la désolation

    Misère, misère! C'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément.


    Cette citation de Coluche, au-delà de l'humour noir qu'elle renferme, s'applique bien au tremblement de terre qui vient de se produire à Haïti.

     

    haiti.jpgCe désartre s'abat sur un des pays les plus pauvres du monde. La situation est si tragique qu'il est  difficile d'en parler : Il n'existe même pas de ressources humaines et matérielles suffisantes pour  enterrer les morts .

     

    Haïti a vécu l'esclavage, la décolonisation ratée, la dictature, avec une seule constante : la pauvreté de la population locale.

    Ce tremblement de terre ajoute des souffrances immenses aux habitants, mais ce n'est pas qu'une fatalité.

     

    Le même séisme aurait produit des destructions beaucoup moins importantes à Tokyo ou à San-Francisco : ces villes ont les moyens de bâtir avec des normes anti-sismiques.

     

    Le"Monde diplomatique" revient sur cette double malédiction qui touche Haïti, en rappelant également  le tsunami qui a frappé l'Indonésie.

    Les catastrophes"naturelles" sont difficiles à maîtriser mais" Un cataclysme naturel peut être imputé à la fatalité. La paupérisation honteuse et insupportable des populations urbaines et rurales d’Haïti, non."


    Pour voir l'article du Monde diplomatique, cliquer ici