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tremblement de terre

  • Le Maroc compte ses morts

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  • Séisme meurtrier en Syrie et en Turquie

     

    Edito de Cartooning for Peace du 9 février 2023.

    La nuit du lundi 6 février, un séisme de magnitude 7,8 a frappé la zone frontalière entre la Turquie et la Syrie. La région, à cheval sur trois plaques tectoniques, est coutumière de ce genre de phénomènes. Le bilan ne cesse de s’alourdir pour atteindre un total de 17 000 morts ce jeudi 9 février, dont environ 3 000 victimes en Syrie.

    Les secours sur place sont aidés depuis mardi par des renforts internationaux mais les 72 heures cruciales pour espérer retrouver des survivants touchent à leur fin. La lenteur de l’intervention des autorités turques est vivement critiquée. En Syrie, la peine est double puisque la catastrophe a touché des régions en partie rebelles, déjà ostracisées par le pouvoir et dépendantes d’aides humanitaires.

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  • Syrie : le séisme frappe une zone déjà ravagée par douze ans de guerre

    Lundi 6 février au matin, un séisme dévastateur a foudroyé la Turquie et la Syrie. Nous exprimons toute notre solidarité aux milliers de familles endeuillées. Ce drame a notamment frappé le nord-est syrien, une zone qui faisait déjà face à une terrible crise humanitaire, meurtrie par des années de guerre. Permettre l’accès aux convois humanitaires est urgent.

    Lors du tremblement de terre du 6 février, des immeubles entiers se sont effondrés dans des quartiers du nord-ouest de la Syrie, déjà délabrés par des années de guerre. Cette destruction de très grande ampleur, conjuguée à une crise économique aiguë et une violente tempête de neige, entrave l’acheminement de l’aide humanitaire. 

    Une double tragédie  

    C’est la région d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie qui a été directement frappée par le séisme. Plus de quatre millions de personnes y vivent. Parmi elles plusieurs milliers de personnes déplacées d’autres régions de Syrie. En juillet 2022, notre organisation avait déjà documenté les conditions de vie extrêmement difficiles auxquelles elles étaient confrontées dans les camps, dépendant entièrement de l’aide humanitaire pour survivre. 

    Cette zone échappe encore au contrôle du gouvernement de Bachar El Asad. Depuis que le gouvernement syrien a perdu le contrôle de la partie nord-ouest du pays, il procède à des coupures d’électricité, de l’approvisionnement en eau, attaque des camps, des installations médicales et des écoles. Le gouvernement syrien et les forces russes se livrent toujours à des attaques indiscriminées.

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  • Le Grand Sud n’a pas besoin des gadgets de l’aide

    Publié le 19.08.2021 par Frantz Duval pour "le Nouvelliste", journal d'Haïti

    Après le séisme de 2010, pour des millions et des millions de dollars, des millions de bouteilles d’eau ont été achetées, transportées, stockées et distribuées dans les zones sinistrées en Haïti.

    L’eau a été bue.

    Aucun responsable haïtien n’a osé dire aux généreux donateurs de l’époque que les Haïtiens avaient accès à l’eau avant le séisme et que rien des capacités de production ou de distribution du précieux liquide n’avaient été réellement affectées par le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

    Ce qu’il nous fallait, c’était de renforcer les capacités existantes, de monter de nouveaux systèmes d’adduction d’eau potable, de faire baisser le prix de l’eau, de fortifier le réseau d’assainissement et d’évacuation des eaux usées.

    Tout le monde s’est tu et nous avons bu toutes les bouteilles d’eau importées à grand frais.

    Onze ans plus tard, les régions qui manquaient d’eau en 2010 en manquent toujours après la disparition de la solution éphémère.

    La bouteille d’eau fait partie des gadgets de l’aide. Elle est toujours utile, pas toujours indispensable.

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  • Séisme et nucléaire : il est légitime de se poser des questions !

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"

    Mercredi 20 mars, un séisme d’une magnitude de 4,9 à 5 sur l’échelle de Richter (selon les évaluations respectives du Bureau Central Sismologique Français et du CEA) a été ressenti dans une grande partie de la Nouvelle-Aquitaine. Son épicentre était situé à Montendre, en Charente-Maritime… à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire du Blayais.

    Si aucun dégât sur la centrale n’a été publiquement rapporté à ce jour, cet événement doit nous interpeller, dans la mesure où il dépasse le niveau de sismicité normalement attendu dans cette zone. Il vient également nous rappeler que, même si la France n’est pas comparable au Japon, le risque zéro en termes de sismicité n’existe pas.

    Des centrales particulièrement vulnérables aux séismes

    En raison de leur situation géographique, plusieurs centrales sont particulièrement concernées par ce risque. C’est le cas de Fessenheim, implantée dans une des zones les plus sismiques de France, à une trentaine de kilomètres de l’épicentre du séisme qui avait entièrement ravagé la ville de Bâle au XIVème siècle. Selon certaines études, l’ampleur du séisme pris comme référence lors de la conception de la centrale a été sous-estimée. Or le site est implanté en contrebas du grand canal d’Alsace et la possibilité d’une rupture de la digue sous l’effet d’un violent tremblement de terre est réelle.

    La centrale nucléaire du Tricastin, également implantée en zone sismique, est située six mètres au-dessous du niveau d’eau du canal de Donzère-Mondragon. Pendant des années, EDF ne s’est pas souciée d’étudier sérieusement la tenue au séisme de la digue du canal. Et lorsqu’un problème de non-tenue au séisme a été découvert, elle a mis plus de 6 mois à en informer l’Autorité de sûreté nucléaire ! Nous avons d’ailleurs déposé une plainte à ce sujet en décembre 2018.

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  • Solidarité avec les victimes du tremblement de terre au Népal

    Communiqué de Oxfam France le 27/04/2015

    Dernière mise à jour : 29 avril

    Samedi 25 avril, un grave tremblement de terre a frappé le centre du Népal.  Au 28 avril, plus de 5 000 personnes avaient déjà trouvé la mort. D'après les Nations unies, 8 millions de personnes (soit plus d'une personne sur quatre) ont été touchées par cette catastrophe. Au milieu de destructions épouvantables et d'immeubles effondrés, on dénombre des milliers de blessés et des milliers de vies sont encore en danger.

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  • Haîti : de la misère à la désolation

    Misère, misère! C'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément.


    Cette citation de Coluche, au-delà de l'humour noir qu'elle renferme, s'applique bien au tremblement de terre qui vient de se produire à Haïti.

     

    haiti.jpgCe désartre s'abat sur un des pays les plus pauvres du monde. La situation est si tragique qu'il est  difficile d'en parler : Il n'existe même pas de ressources humaines et matérielles suffisantes pour  enterrer les morts .

     

    Haïti a vécu l'esclavage, la décolonisation ratée, la dictature, avec une seule constante : la pauvreté de la population locale.

    Ce tremblement de terre ajoute des souffrances immenses aux habitants, mais ce n'est pas qu'une fatalité.

     

    Le même séisme aurait produit des destructions beaucoup moins importantes à Tokyo ou à San-Francisco : ces villes ont les moyens de bâtir avec des normes anti-sismiques.

     

    Le"Monde diplomatique" revient sur cette double malédiction qui touche Haïti, en rappelant également  le tsunami qui a frappé l'Indonésie.

    Les catastrophes"naturelles" sont difficiles à maîtriser mais" Un cataclysme naturel peut être imputé à la fatalité. La paupérisation honteuse et insupportable des populations urbaines et rurales d’Haïti, non."


    Pour voir l'article du Monde diplomatique, cliquer ici