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Marches “Climat, Justice, Libertés !” : près de 70 villes mobilisées pour exiger un monde plus juste

Communiqué publié par Greenpeace le 28 septembre 2025

Ce 28 septembre, partout en France, 40 000 personnes ont défilé à l’appel d’un large front d’organisations sociales, syndicales et écologistes. Des collectifs de quartiers populaires, des organisations paysannes, des organisations confessionnelles, des associations environnementales et des mouvements de défense des droits se sont rassemblés pour dénoncer les politiques d’austérité, les atteintes aux libertés et l’inaction climatique. Ensemble, elles ont porté haut et fort une exigence commune : “Climat, Justice, Libertés !”.

Cette mobilisation, impulsée par 350.org, ActionAid, Alternatiba, l’Alliance Écologique et Sociale, Action non-violente COP21, Les Amis de la Terre, Attac, Ghett’up, GreenFaith, Greenpeace et Les Impactrices, s’inscrit dans un contexte de montée des résistances. Dans la lignée des mouvements “Bloquons Tout !” et des mobilisations intersyndicales de ce début d’année, plus de 300 organisations ont signé l’appel à rejoindre les Marches “Climat, Justice, Libertés !” – Marches des Résistances. Pour la première fois, la CGT a participé au niveau confédéral à des marches initiées par des organisations environnementales.

Des mobilisations ont eu lieu dans près de 70 villes, de Lyon à Marseille, en passant par Angoulême ou Besançon. À Paris, la marche, rejointe par la mobilisation pour le droit à l’IVG, a rassemblé 25 000 personnes. Partout, les manifestant·es ont porté des revendications concrètes pour changer la vie des gens telles que l’abrogation de la loi Duplomb et la mise en place d’un Plan National Chlordécone, la mise en place de la taxe Zucman et l’instauration d’une taxe sur les profits des majors fossiles pour débloquer des recettes vers les services publics et la rénovation thermique des logements, ou encore l’embargo sur les armes envoyées à Israël.

 

« La force de cette mobilisation, c’est d’avoir réuni des luttes multiples, sociales, écologistes, féministes, antiracistes, dans un même mouvement. Ensemble, nous avons montré que nos combats convergent et nos idées sont communes pour construire un avenir juste et solidaire », souligne Soraya Fettih, chargée de campagne pour 350.org.

Inscrite dans l’initiative internationale Draw The Line, rassemblant 600 actions dans plus de 85 pays et portée par des peuples autochtones d’Amazonie et du Pacifique en prévision de la COP30 au Brésil en novembre, la mobilisation du 28 septembre a rappelé que nos luttes ici résonnent avec celles menées partout dans le monde. Face aux attaques contre droits et libertés, face aux reculs démocratiques et écologiques, la société civile était là pour montrer que l’organisation collective reste possible, et qu’elle est une porte d’entrée de l’engagement.

« Il est évidemment impossible pour le mouvement climat de rester silencieux face au génocide en cours à Gaza, alors même que des flotilles humanitaires sont attaquées en tentant de briser le blocus. Nos marches disent aussi notre solidarité avec celles et ceux qui résistent partout dans le monde », estime Gabriel Mazzolini, porte-parole des Amis de la Terre.

« Le 28 septembre n’est qu’un point de départ. Nos organisations seront rassemblées et mobilisées dans les semaines et mois à venir : lors du débat budgétaire, à la COP30 pour obtenir des décisions fortes, à l’occasion des dix ans de l’accord de Paris pour rappeler les engagements non tenus, et enfin lors des élections municipales, pour porter une écologie populaire, ancrée dans les territoires », conclut Léa Geindreau, porte-parole d’Action Justice Climat.

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