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réchauffement climatique

  • Réchauffement climatique : TotalEnergies à nouveau poursuivie en justice

    Publié le 31.05.2023 par Amnesty International.

    Mercredi 31 mai, la multinationale TotalEnergies se retrouve une nouvelle fois devant la justice dans une affaire liée au climat. Les six associations et 16 collectivités territoriales à l’origine de cette procédure accusent la multinationale de ne pas respecter son devoir de vigilance sur l’environnement. Face à l’urgence climatique, elles lui demandent de faire des choix en adéquation avec les engagements de la France lors de l’Accord de Paris. 

    La pression monte contre TotalEnergies. Mercredi 31 mai au matin, s’est tenue la première audience de procédure au tribunal judiciaire de Paris dans le contentieux climatique engagé par des associations et collectivités territoriales contre TotalEnergies. En tant qu’intervenant volontaire accessoire, nous soutenons et appuyons cette coalition pour faire valoir la défense des droits humains et de l’environnement.  

    Après son passage devant la justice pour défendre son mégaprojet pétrolier Tilenga-Eacop en Ouganda et en Tanzanie, c’est la deuxième fois que TotalEnergies est entendue sur une affaire liée au climat. Survenant quelques jours seulement après la forte mobilisation contre l’Assemblée générale deTotalEnergies, cette audience s’inscrit dans la première action en justice française dont l’objectif est de rehausser les ambitions climatiques d’une entreprise. Lancée début 2020, la procédure a été retardée par la multinationale énergétique qui contestait la compétence du tribunal judiciaire au profit du tribunal de commerce. Durant l'audience, l’entreprise a développé ses nombreux moyens de défense pour contester la recevabilité de l’action judiciaire, y compris notre rôle d’intervenant volontaire. 

    Au regard de l’urgence climatique et des engagements de la France sur une trajectoire 1,5°C, la coalition a demandé au juge de contraindre TotalEnergies à adopter des mesures provisoires telles que la suspension de ses nouveaux projets pétro-gaziers et la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités mondiales. Selon les associations et collectivités, TotalEnergies est responsable de 0,8% à 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et prévoit de continuer à investir d'ici à 2030 à 70% dans les énergies fossiles. Le groupe a reconnu que l’usage de ses produits dans le monde génère 0,8% des émissions mondiales. 

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  • Estimations des émissions de gaz à effet de serre : réaction de l’Affaire du Siècle


    L’organisme CITEPA a publié ses premières estimations des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2022. Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, si la baisse anticipée d’environ 2,5% par rapport à 2021 va a priori dans le bon sens, elle reste largement insuffisante, d’autant plus qu’elle n’est pas liée à des actions structurelles du gouvernement.

    D’abord, une baisse de 2,5% des émissions de gaz à effet de serre est largement insuffisante pour atteindre les objectifs européens de -55% à l’horizon 2030. Ce n’est pas non plus suffisant pour atteindre l’effort supplémentaire de réduction de 15,8 mégatonnes de CO2eq ordonné à l’Etat suite à sa condamnation d’octobre 2021 pour inaction climatique.
    Par ailleurs, l’État a artificiellement abaissé ses objectifs à court terme, augmentant donc l’effort à réaliser plus tard, ainsi que l’expliquait le Haut Conseil pour le Climat dans son dernier rapport.

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  • La fonte des grands glaciers s’accélère

    Publié par Politis le 05 décembre 2020

    Les glaciologues et tous les observateurs du climat s’inquiètent de la nouvelle accélération de la fonte des glaciers dans le monde entier. Car celle-ci, outre qu’elle est un indicateur important du réchauffement climatique global, participe, beaucoup plus que la fonte de la banquise, à l’élévation du niveau des océans. L’eau accumulée dans les glaciers terrestres résulte des chutes de neige accumulées pendant des siècles, voire des millénaires. Ce phénomène concerne d’abord, expliquent les spécialistes, l’énorme glacier qui recouvre le Groenland, d’une épaisseur moyenne de 2,3 km, pouvant atteindre jusqu’à 3 km. Les spécialistes annoncent les pertes suivantes : le glacier Jakobshavn Isbræ a perdu 1.500 milliards de tonnes de glace depuis le début de l’ère industrielle, entre 1880 et 2012 plus précisément ; pour le Kangerlussuaq, la perte est de 1.381 milliards de tonnes et pour le Helheim, plus petit, elle est 31 milliards de tonnes entre 1900 et 2012. Pour les trois cumulés, les glaciologues et la Nasa expliquent que cela représente une élévation de 8 mm du niveau des mers et des océans du globe.

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  • Covid-19, climat et environnement : 5 questions à se poser

    La crise sanitaire à laquelle la France et une partie du monde font face nous affecte chacune et chacun dans notre quotidien, soit parce que nous continuons de travailler pour prendre soin des autres et assurer leurs besoins essentiels, soit parce nous sommes confiné·es, parfois dans des conditions éprouvantes. Dans la difficulté, notre force réside aussi dans notre capacité à rester lucides et à ne pas accepter n’importe quelle réponse politique lorsque nous parlerons de la crise du coronavirus au passé. Les industries les plus toxiques sont à la manœuvre, alors que des premiers plans de relance se dessinent déjà. A nous de faire en sorte que la relance soit écologique, équitable et citoyenne. On commence par un premier constat... et par cinq questions, entre fausses opportunités et vrais espoirs.

    1. Y a-t-il un lien entre la pandémie du coronavirus et le dérèglement climatique ?

    C’est avant tout l’hypermobilité humaine qui a favorisé la pandémie du coronavirus. En effet, si les humains se déplaçaient moins et moins loin, la contagion aurait été plus limitée. C’est d’ailleurs l’objectif du confinement. Mais les maladies infectieuses sont bel et bien favorisées par le dérèglement climatique et la destruction de la biodiversité. Certains animaux, comme les moustiques, étendent leurs territoires et répandent donc les maladies infectieuses plus largement. L’exemple de la grippe est également frappant : à cause d’hivers de plus en plus doux, le virus est désormais actif sur une période plus étendue, voire sur toute l’année dans les régions tropicales.

    2. Les émissions de CO2 ont-elles vraiment baissé depuis le début de la crise du Covid-19 ?

    Oui, les émissions de CO2, responsables du changement climatique, ont nettement baissé dans les pays les premiers touchés par le coronavirus. Entre début février et mars 2020, les émissions de CO2 ont chuté de près d’un quart en Chine par rapport à 2019. De même, le Nord de l’Italie et les Etats-Unis ont commencé à enregistrer une baisse de leurs émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique. Pourquoi ces baisses spectaculaires ? Elles sont directement liées à la réduction drastique des activités industrielles fortement dépendantes du charbon et du pétrole. De même, le coup de frein donné à la mobilité des personnes, en particulier liée au trafic aérien mondial (un secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre), semble entraîner mécaniquement une baisse des émissions de CO2. Pas de quoi se réjouir toutefois, car ces baisses ponctuelles arrivent après une longue période de hausse continue : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées.

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  • Mobilisons-nous pour la rentrée climatique et sociale les 20 et 21 septembre !

    À l’occasion de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux lancent un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire « monter d’un cran » un mouvement devenu «populaire et inédit».
    Ces dates s’inscrivent dans le cadre d’une semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre.

    Il y a un an, le mouvement climat prenait un tournant populaire et inédit. Au moment où le monde connaissait des catastrophes naturelles et une canicule record à l’été 2018, le ministre de la transition écologique français démissionnait devant son incapacité à agir.
    Depuis, des centaines de milliers de personnes ont marché mois après mois pour la justice climatique et sociale. Plus de deux millions de citoyen-ne-s ont signé l’Affaire du siècle, la plus grande pétition de l’histoire de France, attaquant l’Etat en justice pour son inaction climatique. Des millions de jeunes ont fait grève ce printemps à travers le monde pour le climat, pour rappeler notre droit à un avenir décent sur une planète vivable.
    Dans le même temps, les actions de désobéissance civile se sont massifiées et multipliées, rappelant la responsabilité des grandes entreprises polluantes et de nos dirigeants.

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  • Climat: deux millions de signataires appuient un recours contre l’État

    Les bonnes nouvelles sont plutôt rares côté climat, et les prévisions sont si alarmistes qu’on pourrait légitimement se dire : "il est trop tard, il n’y a plus rien à faire". Quatre ONG (dont Greenpeace) ont décidé de résister, de demander des comptes à l’État français pour sa négligence en matière climatique et l’obliger à prendre enfin des mesures. Et vous êtes deux millions à nous soutenir !

    Une mobilisation historique

    Le 18 décembre dernier, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Notre Affaire à Tous et Oxfam France lançaient l’Affaire du siècle, une initiative inédite : assigner l’État français en justice pour inaction face aux changements climatiques et non-respect de ses obligations internationales, européennes et françaises.

    L’appel mis en ligne et invitant les citoyennes et citoyens à nous rejoindre a généré une mobilisation inédite : entre le 18 et le 20 décembre, 1,6 million de visiteurs uniques se sont rendus sur le site ! En moins de 48 heures, la vidéo de lancement a été vue huit millions de fois sur Facebook, et plus de 500 000 fois sur Youtube.

     

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  • Du 8 septembre au 8 octobre, faisons des alternatives la norme !

    Pour cette rentrée 2018, la mobilisation climat accélère ! Ce n’est pas un jour, ni un week-end, ou une semaine, mais bien un mois de mobilisation entier qui se profile ! A vos agendas : du 8 septembre au 8 octobre, date de la publication du rapport spécial du GIEC, on s’mobilise pour le climat !

    Du 8 septembre au 7 octobre : dernier mois du Tour Alternatiba

    Le Tour Alternatiba poursuivra sa route pendant encore un mois pour mettre en lumière, à chaque étape, les solutions qui permettent de lutter contre le dérèglement climatique sur les territoires. Chaque soir sera donnée la conférence “Climat est-ce déjà trop tard? Alternatives et Résistances pour agir concrètement” pendant laquelle seront évoquées les alternatives existantes après un rapide état des lieux de l’urgence climatique.

    Rejoins-nous sur une étape : http://etapes.tour.alternatiba.eu/

    Du 15 au 30 septembre : Fête des possibles

    Le projet de société juste et soutenable auquel une grande majorité des citoyens aspire s’écrit jour après jour depuis des dizaines d’années. Des milliers d’initiatives concrètes se développent sur nos territoires et constituent de nouvelles habitudes de vie, de nouveaux modes de consommation et de production.

    La Fête des Possibles aspire à faire connaître et grandir ce chemin vers un monde plus juste, plus écologique et plus humain, au travers d’événements près de chez vous pour rencontrer celles et ceux qui agissent au quotidien. Les étapes du Tour Alternatiba qui se dérouleront du 15 au 30 septembre s’inscrivent dans le cadre de la Fête des Possibles.

    On s’y retrouve donc du 15 au 30 septembre 2018 pour continuer à fêter et amplifier cette dynamique citoyenne sans précédent !

    Plus d’informations : https://fete-des-possibles.org/

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