L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

Ensuite, cette baisse intervient suite à un enchaînement de facteurs conjoncturels et non à des mesures politiques structurelles. Les baisses mesurées dans le secteur de l’industrie s’expliquent en bonne partie par la hausse notable des prix de l’énergie et l’arrêt contraint de certains sites industriels (acier, verre, aluminium, etc). Dans le secteur du bâtiment, les moindres émissions sont en grande partie liées à l’effort individuel de millions personnes en matière de sobriété, mais aussi imputables à un hiver particulièrement doux ainsi qu’à la hausse des prix faisant, de fait, baisser la consommation. Des éléments contextuels d’ailleurs mis en avant par le CITEPA.

Pour les organisations de l’Affaire du Siècle « les premières estimations du CITEPA ne font que rappeler l’urgence de mettre en œuvre des politiques fortes, structurelles et durables pour répondre à l’enjeu climatique. Plutôt que de se féliciter d’un résultat insuffisant qui s’explique par un concours de circonstances, le gouvernement devrait plutôt mettre les bouchées doubles dans de nombreux secteurs comme la rénovation thermique des bâtiments, les transports ou l’agriculture. À commencer par respecter le calendrier et le processus de concertation publique sur les prochains projets de loi de planification écologique qui doivent être adoptés cette année ».