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écologie - Page 6

  • Salamandres, tritons & cie le 27 janvier à Boult aux Bois

    Animée par Mme Françoise Serre Collet (éminente herpétologue) pour découvrir la vie de ces amphibiens, les enjeux et les menaces... 

    Outre le fantasmagorique emblème de François Ier, la salamandre est le plus souvent associée à un animal que l’on surprenait autrefois, cherchant refuge au sous-sol de nos maisons. Cette observation familière est devenue rare aujourd’hui.

    02709BDW_Salamandres.jpg?1566299989Cependant, les salamandres et les tritons qui composent le groupe des urodèles – des amphibiens conservant leur queue – recèlent bien des sources d’étonnement. Savez-vous qu’ils ont la capacité de régénérer indéfiniment certains de leurs organes et membres abîmés ou amputés ? Qu’en période prénuptiale, le corps de certains tritons mâles se pare d’éperons et de crêtes dont ils jouent dans des parades sexuelles très codifiées ? Que des individus, dits pédomorphes, conservent une apparence larvaire tout en devenant des adultes aptes à la reproduction ?

    Infatigable photographe, Françoise Serre Collet a collecté des images rares, spectaculaires ou intrigantes qui illustrent la biologie, les mœurs et les modes de reproduction complexes de ces drôles de petites bêtes. Des fiches présentent les caractéristiques et la répartition des treize espèces vivant en France métropolitaine.

    Comme les serpents, les grenouilles et les lézards des précédents ouvrages de l’auteure, les urodèles participent à la diversité animale de notre territoire et sont exposés à une forte pression environnementale. Pire, ils représentent le groupe d’animaux le plus menacé au monde, dans une urgence de sauvegarde extrême.

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  • Nouveau gouvernement : Greenpeace France dénonce une vision qui favorise le productivisme et le nucléaire au détriment du climat et de la sobriété

    Greenpeace France s’inquiète des très mauvais signaux envoyés par le nouveau gouvernement constitué et annoncé hier soir par le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, qui n’a même pas eu un mot pour l’écologie lors de son premier discours en tant que chef du gouvernement.

    Le passage du secteur de l’énergie sous le ministère de l’Economie est un scandaleux retour en arrière et une nouvelle illustration que la politique énergétique des gouvernements d’Emmanuel Macron se résume à une obsession de la relance du nucléaire, quoi qu’il en coûte. Rappelons que le ministre de l’Economie Bruno Lemaire s’est notamment illustré en pesant de tout son poids en faveur du dernier fiasco de la filière nucléaire, le marché financièrement à très haut risque des deux EPR d’Hinkley Point, qui vont coûter des milliards d’euros à EDF et donc aux citoyens français.

    De plus, la suppression du ministère de la Transition énergétique est un très mauvais choix en plein milieu de la définition de la stratégie française énergie-climat. Alors que la sobriété devrait être la clef de voûte de la transition énergétique, cette dernière se retrouve confiée à un ministre qui s’est clairement positionné contre la sobriété et la baisse de la consommation et mise avant tout sur la production.

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  • Le monde a installé 50 % de capacités électriques renouvelables en plus en 2023

    Publié par Reporterre  le 11 janvier 2024

    C’est un effort considérable. Le monde a installé l’an dernier 50 % de capacités électriques renouvelables en plus par rapport à 2022, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans les années qui viennent, le rythme va continuer de s’accélérer, estime-t-elle, même si elle le juge encore insuffisant pour faire face au désastre climatique.

    La Chine, grand moteur de cette croissance

    Au total, 507 gigawatts (GW) ont été mis en service. Les trois quarts des nouvelles installations de 2023 viennent du solaire photovoltaïque. La Chine a de nouveau été le grand moteur de cette croissance (+66 % d’éoliennes sur un an par exemple). L’Europe, les États-Unis et le Brésil ont aussi atteint des niveaux inédits.

    « La capacité de production d’électricité renouvelable ne s’est jamais étendue aussi rapidement en trente ans, ce qui donne une vraie chance d’atteindre l’objectif que les gouvernements se sont fixé à la COP28 de tripler la capacité mondiale d’ici 2030 », souligne-t-elle. Avant de nuancer face aux obstacles qui restent considérables. « Dans les conditions de marché et en l’état des politiques actuelles, la capacité mondiale serait multipliée par 2,5 d’ici 2030. Ce n’est pas encore assez pour atteindre l’objectif de triplement de la COP28, mais on s’en approche, et les gouvernements ont les outils nécessaires pour combler la différence », résume le directeur de l’AIE Fatih Birol.

    L’an dernier a notamment vu les prix des modules photovoltaïques baisser de près de 50 % sur un an, et ce mouvement devrait se poursuivre. En revanche, l’AIE jeudi douche les espoirs d’un essor massif prochain pour l’hydrogène vert, estimant que seuls 7 % des projets annoncés devraient entrer en service d’ici 2030, faute d’investissements et de demande suffisamment soutenue.

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  • Olkiluoto 3 : L’EPR finlandais en marche ! Petite histoire d’un gros raté

    Article de "Sortir du nucléaire" du 05.01.2024

    Comme tous ses congénères, l’EPR de la centrale d’Olkiluoto a accusé des années de retard avant sa mise en service : 13 au total. Pour 4 ans de chantier annoncés. Et d’un dépassement de budget faramineux : plus de 10 milliards. Pour 3 milliards et quelques annoncés. À l’origine de ces multiplications par 3 ? Une seule et même raison : un raté complet, de la conception à la gestion, en passant par la fabrication.

    Le projet, vendu il y a 20 ans à TVO (électricien finlandais privé) par le groupe allemand Siemens et la toute jeune société française Areva (deux ans d’existence à l’époque et à sa tête Anne Lauvergeon), prévoyait dans son contrat qu’Areva verse des indemnités financières en cas de retard.

    Dès les premières années, l’Autorité de sûreté finlandaise (STUK) relève des centaines d’anomalies sur le chantier de l’EPR finlandais. Mais aussi le manque de préparation d’Areva et son laxisme dans « la qualité du travail, l’organisation et le contrôle des activités sur le chantier ». En 2012 - près de 10 ans après la signature du contrat – Areva est mis en demeure par TVO d’établir un nouveau calendrier. Qui ne sera pas respecté. En 2014, la mise en service est repoussée à 2018, puis à 2019 trois ans plus tard.

     

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  • Climat : 2023, la deuxième année la plus chaude

    Données reprises du site de Météo France, publiées le 05.01.2024

    L’année 2023 se classe au deuxième rang des années les plus chaudes sur notre territoire après 2022 avec une température moyenne de 14.4 °C. L’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année atteint +1.4 °C par rapport aux normales 1991-2020.

     
    14,4°C de moyenne annuelle en 2023

    En complément du bilan provisoire présenté le 30 novembre, l’intégration des observations du mois de décembre permet de confirmer que dans la continuité de 2022, année la plus chaude que la France ait connue depuis le début du XXe siècle, l’année 2023 se classe au deuxième rang des années les plus chaudes sur notre territoire. Avec une température moyenne de 14.4 °C, l’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année atteint +1.4 °C (par rapport aux normales 1991-2020).

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  • Non à l'incinérateur de déchets à Givet

    Une entreprise de recyclage de déchets du bâtiment et des travaux publics (Givet recycling) risque de s'implanter près du port de Givet.

    Le dossier est là : 

    https://melanissimo-ng.din.developpement-durable.gouv.fr/lecture.jsf?uuid=rgPaNUVHnnngqCyX-1ZmpXR1FANRn6ypvHdvDxH4jZs

    950 000 tonnes par an de déchets du bâtiment et d'enrobés bitumineux et goudronneux seraient traités (pour mémoire, les déchets ménagers des Ardennes c’est 60 000 tonnes

    350 000 t de déchets d'enrobés seront chauffés à 1000° dont 5% de bitume et goudron (17 500 tonnes de bitume et goudron)

    50 000 tonnes de terres polluées et de cendres de papeteries stockées en mélange sur site 

    35 000 tonnes d'incinération de déchets dangereux 

    38 000 camions de 25 tonnes (95 camions par jour)

     

    Nous, les habitants de Givet, sommes préoccupés par le projet d'installation d'un incinérateur de déchets dans notre ville. Les incinérateurs sont connus pour émettre des polluants dangereux qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine et l'environnement. Selon l'Agence de protection de l'environnement (EPA), les incinérateurs peuvent émettre du mercure, du plomb et d'autres métaux lourds toxiques qui peuvent contaminer notre air et notre eau.

    De plus, ils contribuent également au changement climatique en produisant des gaz à effet de serre. Nous ne voulons pas que notre belle ville soit exposée à ces risques inutiles. Nous demandons donc aux autorités compétentes d'empêcher l'installation de cet incinérateur à Givet pour protéger la santé publique et préserver la qualité environnementale que nous chérissions tant ici. Signez cette pétition pour soutenir nos efforts!

    Signez la pétition

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  • (Géo)politique : le nucléaire, une énergie antidémocratique et néocoloniale

    Article publié le 29 décembre 2023 par "Sortir du nucléaire"

     

     

     

    Si aucune technologie ne peut être qualifiée de neutre, cette affirmation se vérifie encore plus pour le nucléaire. Dangereux, complexe, intimement lié au militaire, nécessitant l’extraction de quantités importantes de minerais, le recours à l’atome entraîne des implications politiques à des degrés divers, qu’il ait lieu dans des États démocratiques ou sous des régimes autoritaires. Petit tour d’horizon international

    L’État nucléaire : antidémocratique, adepte du secret et de la répression

    Même dans les États démocratiques, le développement du nucléaire a généralement été amorcé sans vote parlementaire préalable et sur la base du fait accompli. Dans un certain nombre de cas, parmi les pays « vétérans » du nucléaire (France, Grande-Bretagne, États-Unis et même en Suisse), le programme nucléaire civil s’est enraciné dans la volonté, concrétisée ou pas ultérieurement, de se doter de la bombe.

    En 1977, dans son ouvrage Der Atomstaat (L’État atomique), l’écrivain autrichien Robert Jungk analysait que le nucléaire nécessitait un pouvoir politique fort et centralisé, voire policier, afin de pouvoir gérer les risques liés à son utilisation (vol de substances radioactives, attentat, espionnage...). Le déploiement du nucléaire est ainsi allé de pair avec une culture du secret, à des degrés divers selon les pays. En France, les élu·es ne sont pas averti·es du passage de convois de déchets radioactifs dans leurs communes. En Russie et au Kazakhstan, des villes entières abritant des complexes nucléaires sont longtemps restées absentes des cartes. Certaines sont toujours fermées aux non-résidents.

    Toujours à des degrés divers, la surveillance et la répression s’étendent aux opposant·es à l’atome. En France, de l’attentat contre le Rainbow Warrior en 1985, dans lequel est mort Fernando Pereira, photographe de Greenpeace, aux opérations policières massives visant des opposant·es au projet d’enfouissement des déchets à Bure, la théorie de Jungk s’est largement confirmée. La surveillance et la répression visent aussi, notamment, les mouvements antinucléaires en Bulgarie, au Bélarus et en Russie. Bien avant l’invasion de l’Ukraine, plusieurs militant·es russes ont dû fuir leur pays pour échapper à un pouvoir qui les harcelait comme "agents de l’étranger".

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