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écologie - Page 5

  • Le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.11.2024

    La crise agricole est toujours d'actualité : la Confédération paysanne continue d’exiger un revenu pour tous les paysan·nes et une répartition juste des soutiens publics. La diminution du budget dédié à l’agriculture dans le projet de loi de finances porté par le gouvernement s’accompagne d’un transfert massif de financements. Il est inacceptable de sacrifier le revenu des paysan·nes engagé·es dans les pratiques agricoles les plus vertueuses, pour financer de nouvelles exonérations fiscales et sociales bénéficiant à l’agro-industrie et aux plus grosses fermes.

    Les crédits de la mission agriculture doivent être réorientés pour soutenir les pratiques agronomiques favorables au climat, à la qualité de l'eau et de l'air, à la fertilité des sols et à la biodiversité. Un rééquilibrage a été entamé par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a adopté de nombreux amendements portés par la Confédération paysanne.

    Nous appelons le Premier ministre, M. Barnier et la Ministre de l'agriculture, Mme Genevard, ainsi que l'ensemble des parlementaires, à continuer dans cette direction : rétablir les budgets de la planification écologique, en priorité ceux dédiés à la stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, au pacte en faveur des haies et au plan protéines.

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  • Abandon du plan vélo : « Un scandale absolu »

    Extraits de l'article d' Erwan Manac’h pour  Reporterre

    Le budget 2025 prévoit une baisse de 23 % des crédits de la sécurité routière et la disparition du plan vélo. La mort d’un cycliste, mi-octobre à Paris, avait pourtant relancé le débat sur la sécurité.

    Il n’y a eu ni communiqué ni déclaration officielle, mais les inquiétudes étaient bel et bien justifiées. Les 304 millions d’euros du plan vélo, destinés à aider les collectivités à aménager des pistes cyclables, vont disparaître en 2025. Et les investissements prévus en 2024, gelés depuis le mois de février, ne seront pas dégelés, comme le détaillait Reporterre le 8 octobre.

    La rapporteuse spéciale sur les questions de transports, Christine Arrighi, a porté le 30 octobre une série d’amendements en commission des finances de l’Assemblée nationale pour tenter de faire machine arrière, aux côtés de députés socialistes et insoumis. Mais tous les amendements ont été rejetés. « C’est un scandale absolu, tonne la députée écologiste. Les promesses d’un plan vélo à 2 milliards d’euros, prononcées par la Première ministre Élisabeth Borne en 2023, s’évaporent. C’est la parole politique qui est totalement décrédibilisée. »

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  • Pour une gestion différente de la forêt dans les Ardennes

    Dans le cadre des "mardis" de Nature&Avenir - Rethel, une conférence-débat aura lieu le mardi 5 novembre à 18h à la salle communale de Boult-aux-Bois (5 rue Clarisse Laurent ) en présence du Collectif la Caouette et sur la thématique suivante :
    Réfléchir et agir pour une gestion différente de la forêt dans les Ardennes, pourquoi et comment ?
    L’association la Caouette (patois désignant la cime de l’arbre) est une branche locale du R.A.F. (Réseau pour les Alternatives Forestières : https://www.alternativesforestieres.org/-Branches-locales...). Elle représente un collectif d’acteurs/trices qui veulent construire des alternatives forestières en adhésion avec la Charte pour les Forêts Vivantes (https://www.alternativesforestieres.org/-La-charte-du-RAF-) dans le but de :
    - sensibiliser, rassembler, relier, promouvoir, encourager, soutenir, former les acteurs du monde forestier et le grand public afin de développer les alternatives forestières ;
    - développer une filière forestière locale écologiquement responsable, socialement solidaire ;
    L’association agit pour l’intérêt général que représente une gestion soutenable et durable des forêts, la défense de la forêt comme un bien commun. Elle inscrit son action principalement sur les territoires forestiers des Ardennes françaises et belges.
    Conférence-débat ouverte à tous et gratuite !

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  • Greenpeace dénonce le risque d’inondation à la centrale nucléaire de Gravelines

    Publié  par Greenpeace le 28 octobre 2024

    A 9h ce matin, une quarantaine d’activistes de Greenpeace France sont entrés au sein du périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer sa vulnérabilité aux risques d’inondation et de submersion par la mer. Des activistes, à bord d’embarcations sur le canal de rejet de la centrale, brandissent un message d’information publique : « Montée des eaux, nucléaire à l’eau ». Des cerfs-volants en forme de méduses et 60 fumigènes bleus symbolisent l’eau qui monte sur la centrale. Alors qu’un débat public est en cours, Greenpeace France met en lumière la dangerosité du projet d’EDF de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur ce site, au cœur du delta de l’Aa, en proie à des inondations qui impactent de plus en plus la population, et au bord d’une mer dont le niveau va monter inexorablement.

    Quelques semaines après la publication du rapport La centrale nucléaire de Gravelines : un château de sable en bord de mer, Greenpeace France tient à informer la population sur les dernières avancées scientifiques en matière de risques climatiques et sur la dangerosité de ce projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires en zone inondable.

    L’impossible garantie de la sûreté nucléaire face au dérèglement climatique

    Dans son dossier des maîtres d’ouvrage, EDF estime que les données sur lesquelles se base le dimensionnement de la centrale sont « suffisamment robustes pour atteindre l’horizon 2070 des troisièmes visites décennales des réacteurs EPR2 (à mi-chemin des 60 années d’exploitation) ». Pour le reste, EDF misera sur une possibilité d’adaptation à la marge selon un principe d’amélioration continue [1].

    Alors que le Programme des Nations unies pour l’environnement alerte sur le fait que « les émissions de gaz à effet de serre restent beaucoup trop élevées et entraînent la planète vers un réchauffement de + 3,1 °C », et que les prévisions des scientifiques sur l’augmentation du niveau de la mer et la multiplication des évènements climatiques extrêmes comme les pluies intenses sont alarmantes, EDF fait un pari qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement.

    Un monde à + 3,1 °C, c’est la multiplication des catastrophes climatiques avec notamment l’accélération de la fonte des calottes glaciaires et donc l’augmentation du niveau de la mer. Tous nos repères actuels seront bouleversés, et il est déjà acté que des territoires côtiers deviendront inhabitables y compris sur la Côte d’Opale [2].

    Greenpeace France considère qu’il est irresponsable de miser sur cette méthode pour des réacteurs nucléaires qu’on peut éviter de construire dans une zone aussi dangereuse que le polder de Gravelines, qui sera de plus en plus exposé aux risques du submersion avec l’aggravation du dérèglement climatique. Il n’est pas envisageable d’improviser face aux risques climatiques.

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  • Rémi Fraisse : 10 ans déjà

    Publié par FNE le 24 octobre 2024

    Le 26 octobre 2014, il y a maintenant 10 ans, Rémi Fraisse, jeune écologiste, bénévole de Nature Midi Pyrénées (désormais Nature en Occitanie), membre de FNE Occitanie-Pyrénées, perdait la vie lors d’un rassemblement sur deux jours pour la sauvegarde de la zone humide du Testet contre le projet destructeur du barrage de Sivens, suite à un tir de grenade offensive de la gendarmerie dans la nuit. 

    À quelques jours de cette date anniversaire, nos pensées se tournent vers lui, en particulier vers sa famille, pour lui rendre hommage. Nous appelons également à ce que des mesures soient prises afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise, en renforçant la démocratie environnementale et en donnant à la justice les moyens d’aller plus vite que les bulldozers.

    Le partage de l’eau, au cœur de l’actualité

    C’est la problématique du partage de l’eau qui a généré le conflit autour du barrage de Sivens. Barrages, méga-bassines : ces projets génèrent beaucoup de tensions ces dernières années, mais pourquoi ? Derrières ces tensions, souvent des cultures gourmandes en eau, inadaptées localement et au dérèglement climatique en cours (sécheresses et inondations), mettant au premier plan beaucoup d’idées reçues sur l’irrigation des cultures.

    Pour limiter ces tensions autour du partage de l’eau, France Nature Environnement (FNE) a publié ses 15 propositions pour une agriculture plus durable et plus juste (voir proposition numéro 5).

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  • Zones humides, tourbières et COP16 : la France doit agir

    Publié par FNE le 23 octobre 2024

    Les zones humides et tourbières sont des écosystèmes essentiels dans la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité, et la gestion des ressources en eau. Cependant, plus de 50 % de ces espaces ont disparu en France depuis 1960, aggravant les sécheresses et inondations. 13 organisations dont France Nature Environnement appellent le gouvernement à revoir sa proposition de protection des zones humides et tourbières dans sa Politique Agricole Commune (PAC) qui doit débattue au comité de suivi du Plan Stratégique National (PSN) le 24 octobre avant transmission à la Commission Européenne.

    Les zones humides, en plus d’abriter une biodiversité riche, agissent comme des puits de carbone, contribuant à l’atténuation des effets du réchauffement climatique. Leur disparition rapide est principalement due au drainage des terres pour l’agriculture intensive. Des efforts ont été faits avec l’instauration d’une nouvelle conditionnalité (BCAE N°2) exigeant la protection des zones humides et des tourbières pour bénéficier de l’intégralité de aides de la PAC pour la période 2023-2027. Cependant, cette dernière a été suspendue lors des manifestations agricoles et ne sera mise en œuvre qu’à partir de 2025.

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  • COP16 : une chance pour la restauration de la nature

    Publié par Greenpeace le 21 octobre 2024

    La conférence sur la biodiversité s’ouvre aujourd’hui à Cali, en Colombie : pendant deux semaines, les gouvernements vont débattre afin de faire progresser le Cadre mondial de la biodiversité, conclu en 2022 lors de la COP15. Alors que l’Union européenne recule sur ses ambitions environnementales et vient d’annoncer vouloir reporter l’application du règlement déforestation (RDUE), cet accord mondial sur la nature représente une opportunité de protéger et de restaurer les écosystèmes d’une grande importance en matière de biodiversité de manière juste et équitable, au cours de la prochaine décennie. Il incombe aux gouvernements d’approfondir ce cadre et de respecter leurs engagements.

    Pour Greenpeace, la COP16 sera une réussite si les actions suivantes sont réalisées :

    • la mise en œuvre de l’engagement du Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal : fournir 20 milliards de dollars d’ici 2025, et chaque année par la suite, pour atteindre 30 milliards de dollars annuels d’ici 2030, avec un accès direct au financement pour les peuples autochtones et les communautés locales ;
    • l’octroi d’un mandat au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique pour agir sur les synergies climat-biodiversité aux niveaux international et national, avec la protection de l’intégrité des écosystèmes comme mesure clé ;
    • la réalisation et la mise en œuvre des stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB) afin de rendre opérant le cadre mondial pour la biodiversité ;
    • la mise en place d’un mécanisme permettant de poursuivre l’identification des zones marines importantes sur le plan écologique et biologique.

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