Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie

  • Hydrocarbures et produits chimiques déversés dans la mer par la centrale de Paluel : le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte

    Le 30 mai 2024, la centrale nucléaire de Paluel a déversé 691 m3 d’eau polluée par des hydrocarbures et des produits chimiques dans la Manche. Or, ces rejets ont été effectués sans savoir exactement ce qu’ils contenaient. Le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte.

    Un incendie sur un des transformateurs principaux

    Le 28 mai 2024, un incendie s’est déclaré à la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), sur le transformateur principal de l’unité de production n°3, situé hors zone nucléaire. Ce transformateur joue un rôle crucial : il permet l’évacuation de l’électricité produite par le réacteur vers le réseau électrique national. L’incendie a donc entraîné l’arrêt automatique du réacteur. Le Plan d’Urgence Interne a été déclenché à 2h14. Les équipements incendie se sont mis en service et les équipes d’intervention de la centrale ont été mobilisées, ainsi que des secours extérieurs à la centrale. Le feu a pu être éteint vers 3h20. À ce moment-là, EDF déclare qu’« il n’y a pas d’impact sur l’environnement ». L’entreprise affirme que les eaux d’extinction avaient été collectées dans une rétention dédiée. Une version officielle qui s’est finalement révélée fausse.

    Lire la suite

  • Une ambiance Trash pour le croc'local de Boult aux Bois

    Ce vendredi 2 mai, la MARS de Boult aux Bois organisait son premier croc'local pour l'année 2025. Ce marché festif fait cohabiter les producteurs et artisans locaux avec des concerts proposés par des groupes originaux. Le tout se déroule dans une ambiance nature et joie de vivre, bien servie par le cadre champêtre où se déroule le festival.

    La première animation était proposée, dans le cadre du projet Enchant’arbres, avec le spectacle "De Souvenirs en Racines". Les comédiens nous questionnent notre rapport aux arbres et aux forêts pour mieux en prendre soin. Cette création constitue un spectacle participatif et familial, qui a captivé petits et grands.

    1D9A5324.JPG

    L'ambiance était bien différente avec le groupe suivant. Les Miss Trash ont parcouru l'espace du marché, en créant un lien proche avec les spectateurs. Elles se présentent ainsi : "Le groupe presque féminin qui vous bétonne du son chaud ! Musique rondement électrique, mises en scène vitaminées et chorégraphies on the bitume,  les MissTrash vous embarquent avec frénésie dans leur histoire . Depuis bientôt 20 ans, elles partagent leur énergie cosmique avec Poésie et Rock'n roll en vous accrochant le Coeur..."

    1D9A5378.JPG

    Avec autant d'énergie, mais dans un autre genre, le Big Brass Band a ensuite occupé le podium. Ce grand ensemble joue du jazz, mais pas que ! Il nous prévient :"Le BBB, ou Big Brass Band, c'est l'énergie pure du groove version turbo ! Ce groupe détonnant bouscule les codes du big band traditionnel en mélangeant fanfare, jazz, et une bonne dose de folie. Inspiré par les génies comme les Lucky Chops et les Youngblood Brass Band, le BBB se démarque avec un répertoire complètement décalé et des shows enflammés". Et après les avoir entendus, on ne peut que convenir que cette présentation est conforme à la réalité de leur prestation.

    1D9A5430.JPG

    Lire la suite

  • 24 et 25 mai 2025 : comptage national des oiseaux des jardins

    Les 24 et 25 mai 2025, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle invitent tous les curieux de nature à consacrer 1 heure à observer et compter les oiseaux de leur jardin.

    Une occasion pour se reconnecter à la nature

    Que vous soyez en ville ou à la campagne, ce comptage est l’occasion parfaite de redécouvrir la nature qui nous entoure, parfois juste à quelques mètres de votre canapé. Prenez le temps d’observer la diversité d’oiseaux qui viennent fréquenter votre jardin. C’est le moment idéal pour partager cela en famille ou pour profiter d’un instant de calme.

    Chaque observation compte !

    Cette opération de sciences participatives nous aident à mieux comprendre les raisons qui amènent les oiseaux à fréquenter nos jardins et nous permettent de suivre les tendances de population de ces espèces en période de reproduction. Moineaux, mésanges, rougegorges, sittelle... quelles seront les espèces présentes dans les jardins cette année ? 

    Et attention chaque espèce doit être comptabilisée, même les pigeons !

    Alors envie d'agir concrètement en faveur de la connaissance et de la protection de notre avifaune ?

    Lire la suite

  • Les deux tiers des insectes volants du Royaume-Uni ont disparu en trois ans

    Article tiré de Reporterre

    En seulement trois ans, la population d’insectes volants a chuté de 63 % au Royaume-Uni. Voilà le résultat de l’étude participative Bugs matter, dont les résultats ont été rendus publics le 30 avril.

    Le principe de l’étude, mise en place par deux organisations environnementales — Kent Wildlife Trust et Buglife — est simple : de 2021 à 2024, des milliers d’automobilistes britanniques ont téléchargé sur une application dédiée des photos de leur plaque d’immatriculation, avant et après avoir conduit, pour recenser le nombre d’impacts d’insecte sur le véhicule. Plus de 25 000 trajets ont ainsi été enregistrés.

    « Conséquences considérables »

    Les conclusions ont permis de valider le ressenti de nombreuses personnes, qui avaient déjà remarqué à l’œil nu une diminution du nombre d’insectes sur leur pare-brise. Les résultats ne diffèrent pas non plus des études similaires menées dans d’autres pays européens : une enquête avait par exemple conclu à une baisse des insectes volants de 80 % au Danemark entre 1997 et 2017. Les causes identifiées sont la perte et la dégradation des habitats, le changement climatique et l’utilisation de pesticides.

     

    Lire la suite

  • Croc'local à Boult aux Bois vendredi 02 mai

    croc lpcal 02.2025.jpg

    Lire la suite

  • Donald Trump livre à la pêche un immense sanctuaire marin

    Article tiré de Reporterre

    Donald Trump porte un nouveau coup de poignard à la biodiversité. Jeudi 17 avril, le président étasunien a réautorisé par décret la pêche commerciale dans l’un des plus vastes sanctuaires marins du monde, le Pacific Remote Islands Marine National Monument, situé au beau milieu de l’océan Pacifique.

    Créée en 2009 sous le mandat de George W. Bush, cette aire marine protégée avait été étendue par Barack Obama en 2014. D’une superficie de près d’1,3 million de kilomètres carrés (l’équivalent du Pérou), la zone est parsemée d’atolls coralliens et peuplée de tortues de mer et de baleines en danger d’extinction.

    Donald Trump justifie cette décision par sa volonté de défendre les pêcheurs étasuniens, qui seraient contraints à pêcher « plus au large, dans les eaux internationales, pour concurrencer des flottes étrangères mal réglementées et fortement subventionnées ».

    Un autre décret publié le même jour presse le Département du commerce d’assouplir les réglementations qui pèseraient sur la pêche et l’aquaculture étasunienne.

     

    Lire la suite

  • Consommation française : derrière les importations alimentaires, un coût humain et écologique inacceptable

    L’étude « consommation française de produits agricoles importés : quels impacts, quelles solutions ? », réalisée par le BASIC, commandée par Greenpeace France, Max Havelaar France et l’Institut Veblen, montre l’urgence d’un changement de modèle et la nécessité de régulation.

    Une étude inédite menée par le BASIC pour Greenpeace France, l’Institut Veblen et Max Havelaar France révèle l’impact massif des importations agricoles à destination de la France sur les droits humains et l’environnement. Derrière des produits du quotidien comme le cacao, le café, le riz, la banane, l’huile de palme ou encore la vanille, se cachent des réalités préoccupantes pour les populations, les écosystèmes des pays producteurs et le climat. Face à ces constats, la mise en œuvre des réglementations européennes du Pacte vert visant justement à renforcer les exigences pour les produits importés sur le marché européen, apparaît comme une urgence ! Pourtant, le débat bat son plein pour baisser leur ambition avec la proposition du paquet omnibus et la course pour signer l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur.r demande)

    Cette étude évalue les impacts socio-économiques (travail des enfants, travail forcé, niveau de vie) et écologiques (climat, eau, biodiversité) des principales filières d’importation agricoles vers la France. Elle analyse également le potentiel de trois législations européennes essentielles à venir pour améliorer la durabilité des chaînes d’approvisionnement (déforestation importée, devoir de vigilance et travail forcé) et a contrario les risques liés à la mise en œuvre de l’accord de commerce avec les pays du Mercosur.

    Un système qui perpétue pauvreté et abus sociaux

    • Six filières majeures – cacao, vanille, riz, huile de palme, sucre de canne, café – concentrent les violations des droits humains : travail des enfants, travail forcé, salaires indécents.
    • Dans six filières, les travailleurs perçoivent moins de 60% d’un revenu vital: vanille, huile de palme, sucre de canne, jus d’orange, riz, cacao.
    • Deux filières concentrent des impacts majeurs sur l’environnement : cacao et soja ont un impact important sur le climat, d’importants taux de déforestation et de pollution des eaux.

    Des impacts écologiques étendus et durables
    L’étude met en lumière les conséquences environnementales majeures de ces filières :

    • Climat : Le cacao est la filière la plus émettrice de CO₂, suivi du soja (importé en grande quantité), puis du café et de l’huile de palme.
    • Déforestation : Trois filières sont particulièrement concernées : soja, huile de palme et cacao, participant à faire de ces trois produits les plus contributeurs au changement climatique.
    • Eau : Le soja, le riz et le jus d’orange sont les trois filières les plus consommatrices. Le cacao, le soja et le café sont les filières les plus polluantes (eau grise), en raison des modes de production et des volumes importés. La vanille a l’impact le plus important sur l’eau, rapporté à la tonne produite.

    Lire la suite