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energies renouvelables

  • Énergies renouvelables : la loi Gremillet balaie les ambitions climatiques et les emplois qui en découlent !  


    Les organisations de la transition énergétique et de l’économie sociale et solidaire rassemblées autour du Collectif pour les énergies renouvelables territoriales sont atterrées des reculs votés à l'Assemblée nationale à travers la mise en place d’un moratoire sur les énergies renouvelables dans la proposition de loi Gremillet. Face à cette irresponsabilité politique, elles appellent à la fois l’ensemble des député.es à se mobiliser pour rejeter ce texte et le gouvernement à défendre enfin clairement les énergies renouvelables et la lutte contre le réchauffement climatique. 
     
    Un moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque est aujourd’hui intégré à la proposition de loi soumise au vote des représentants de la Nation. L'adoption de cette mesure serait mortifère pour les centaines de milliers d’emplois des filières d’énergies renouvelables comme pour la transition écologique et énergétique indispensable de la France, alors que cette dernière est en retard sur le développement des EnR !  
     
    Une incohérence totale !  “Alors que tous les scénarios de l’ADEME, de RTE, de négaWatt ou encore du Shift Project sont très clairs sur la place indispensable des renouvelables dans la transition énergétique, le gouvernement porte la responsabilité de ses atermoiements sur la PPE et son manque de volonté à soutenir des filières autres que nucléaires.” explique Auréline Doreau, responsable de projets énergies renouvelables au réseau Cler.  
     
    Le texte introduit pourtant un objectif de 200 TWh issus de sources renouvelables électriques dans les 560 TWh d’électricité décarbonée. Cela rentre en totale incohérence avec le moratoire proposé sur l’éolien et le photovoltaïque. À cela s'ajoutent de nombreux reculs sur la transition écologique et énergétique : baisse de l’objectif d’efficacité énergétique d’ici 2030, régressions majeures sur la rénovation énergétique des passoires thermiques…

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  • Programmation Energie: que l’Etat respecte ses lois

    Communiqué de FNE le 12.04.2024

    Roland Lescure, tout nouveau ministre de l’Energie, annonce qu’il n’y aura finalement pas de loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC) et que la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) sera publiée par décret d’ici la fin de l’année, sans que des orientations stratégiques aient été discutées au Parlement. Une mauvaise décision qui interroge nos démocraties. 

    Fragilité juridique, faute du respect de l’État de droit

    Le gouvernement, comme nous tous et toutes, est tenu d’appliquer les lois. Or la loi (article L 100-1 A du code de l’énergie, issu de la loi énergie-climat de 2019) impose la définition par le Parlement et la révision tous les cinq ans des principaux déterminants de la politique en matière d’énergie et de climat, notamment les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de sobriété et d’efficacité énergétique et de part des principaux modes de production électrique, renouvelables et nucléaire.  

    La PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) et la stratégie nationale bas-carbone doivent être définies ou révisées ensuite par des décrets compatibles avec ces orientations législatives. Elles n’en constituent donc que les instruments de mise en œuvre ! 

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  • Le monde a installé 50 % de capacités électriques renouvelables en plus en 2023

    Publié par Reporterre  le 11 janvier 2024

    C’est un effort considérable. Le monde a installé l’an dernier 50 % de capacités électriques renouvelables en plus par rapport à 2022, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans les années qui viennent, le rythme va continuer de s’accélérer, estime-t-elle, même si elle le juge encore insuffisant pour faire face au désastre climatique.

    La Chine, grand moteur de cette croissance

    Au total, 507 gigawatts (GW) ont été mis en service. Les trois quarts des nouvelles installations de 2023 viennent du solaire photovoltaïque. La Chine a de nouveau été le grand moteur de cette croissance (+66 % d’éoliennes sur un an par exemple). L’Europe, les États-Unis et le Brésil ont aussi atteint des niveaux inédits.

    « La capacité de production d’électricité renouvelable ne s’est jamais étendue aussi rapidement en trente ans, ce qui donne une vraie chance d’atteindre l’objectif que les gouvernements se sont fixé à la COP28 de tripler la capacité mondiale d’ici 2030 », souligne-t-elle. Avant de nuancer face aux obstacles qui restent considérables. « Dans les conditions de marché et en l’état des politiques actuelles, la capacité mondiale serait multipliée par 2,5 d’ici 2030. Ce n’est pas encore assez pour atteindre l’objectif de triplement de la COP28, mais on s’en approche, et les gouvernements ont les outils nécessaires pour combler la différence », résume le directeur de l’AIE Fatih Birol.

    L’an dernier a notamment vu les prix des modules photovoltaïques baisser de près de 50 % sur un an, et ce mouvement devrait se poursuivre. En revanche, l’AIE jeudi douche les espoirs d’un essor massif prochain pour l’hydrogène vert, estimant que seuls 7 % des projets annoncés devraient entrer en service d’ici 2030, faute d’investissements et de demande suffisamment soutenue.

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  • Taxonomie : Greenpeace saisit la justice contre la Commission européenne pour stopper le greenwashing du gaz et du nucléaire

    Ce mardi 18 avril, Greenpeace a déposé un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) contre la Commission européenne et l’acte délégué de mars 2022 incluant le gaz fossile et le nucléaire dans la liste des investissements durables de l’UE. [1]

    Le 8 février dernier, la Commission a rejeté la demande formelle de Greenpeace de revoir sa décision et d’invalider l’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne.

    Alors que ce recours a été déposé par voie électronique, les militants et militantes de Greenpeace Luxembourg se sont rassemblés devant la CJUE mardi matin pour dénoncer le greenwashing de ce label « vert » accordé au gaz fossile et au nucléaire. Des citoyens et citoyennes originaires du delta du Pô, en Italie, étaient également sur place pour dénoncer les nouveaux projets d’extraction de gaz prévus dans leur région dans un avenir proche, alors que cette activité polluante a déjà entraîné un affaissement du sol dans cet écosystème fragile [2]. Des habitantes et habitants du village allemand de Konz, situé en aval de la centrale nucléaire française de Cattenom, étaient également présents. 

    En parallèle de l’action en justice de Greenpeace, les ONG ClientEarth, le WWF European Policy Office, BUND (les Amis de la Terre Allemagne) et Transport and Environment contestent auprès de la Commission européenne l’inclusion du gaz fossile dans la taxonomie. Le gouvernement autrichien a également demandé à la CJUE d’annuler l’acte délégué controversé de la Commission.

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  • Victoire ! L’Allemagne sort définitivement du nucléaire

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 14.04.2023

    En fermant ses trois derniers réacteurs nucléaires, l’Allemagne réussit enfin son pari : sortir définitivement de l’atome, accélérer la fin du charbon et atteindre au plus vite le 100% renouvelable !

    "Atomkraft ? Nie wieder !" : "L’énergie nucléaire ? Plus jamais !" C’est avec la projection du célèbre soleil antinucléaire et la modification de la formule "Atomkraft ? Nein danke" ("Nucléaire ? Non merci"), que le groupe antinucléaire .ausgestrahlt a fêté l’arrêt du nucléaire en Allemagne.

    Après un report dû à la crise ukrainienne et à son impact sur le paysage énergétique allemand, Emsland, Isar-2 et Neckarwestheim-2, les trois derniers réacteurs du pays vont finalement être mis à l’arrêt ce samedi 15 avril 2023.

    Pour Armin Simon du mouvement .ausgestrahlt, "la sortie du nucléaire et l’arrêt des dernières centrales nucléaires en Allemagne est le succès de l’engagement de centaines de milliers de citoyens. Pendant plus de cinq décennies, ils ont poussé les bons arguments contre le nucléaire avec persévérance, imagination et protestations répétées. Ensemble, ils ont gagné ce qui est probablement le plus grand conflit de l’histoire de la République fédérale. Probablement jamais auparavant un mouvement citoyen n’avait réalisé quelque chose de comparable." Pour le militant, même si "de nombreux problèmes nucléaires subsistent", comme les montagnes de déchets nucléaires qui doivent être stockées en toute sécurité et la politique pro-nucléaire de l’UE, cette sortie marque avant tout la diminution considérable du risque d’une super-fusion et de la production des déchets du nucléaire hautement radioactifs. "Dans le même temps, la fin des centrales nucléaires est une étape importante pour la transition énergétique. Il s’agit maintenant de sécuriser le succès obtenu."

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  • Loi énergies renouvelables : une « accélération » très insuffisante

    Pour Greenpeace France, cette loi ne permettra pas à la France de rattraper son retard sur les renouvelables ni d’atteindre ses engagements et objectifs climatiques, notamment en continuant de freiner le développement de l’éolien terrestre.

    Ce mardi, l’Assemblée nationale devrait adopter définitivement le projet de loi du gouvernement sur l’accélération des énergies renouvelables.
    Après plusieurs mois de débats au Parlement, l’ambition n’a pas été rehaussée en commission mixte paritaire : le texte reste ainsi insuffisant au regard des crises énergétique et climatique.

    Si le texte est plutôt satisfaisant sur l’éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l’éolien terrestre.

    « Ce texte manque cruellement d’ambition, au moment où la crise énergétique nous démontre la nécessité absolue de développer massivement les énergies renouvelables, analyse Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique pour Greenpeace France. Le gouvernement portera une grande responsabilité dans le retard de la France sur ses objectifs, mais aussi plus concrètement sur les conséquences de la crise énergétique d’ampleur que nous traversons et qui vont se répercuter sur nos émissions et les factures des citoyennes et citoyens ».

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  • Projet de loi énergies renouvelables : doit mieux faire

    Publié le 9 janvier 2023 par FNE

    Le projet de loi portant sur l’accélération des énergies renouvelables (ENR) sera soumis à un vote officiel ce mardi 10 janvier à l’Assemblée nationale. Alors que l’année 2022 a été particulièrement révélatrice de l’état de fragilité du système énergétique français - état prévisible et connu, autant que la crise climatique - le déploiement des ENR, énergies les plus efficaces pour répondre à la crise climatique et énergétique, doit effectivement être accéléré. Cependant, en l’état, ce texte nous semble encore largement à améliorer pour répondre aux objectifs cruciaux d’accélération des projets ENR et de respect de la biodiversité. La prise en compte de la biodiversité et des citoyen.nes est une condition de la réussite du déploiement des ENR et d’un monde vivable.  

    Notre focus sur les trois dimensions du projet de loi

    1. Asseoir la connaissance scientifique pour mieux piloter les filières 

    Nous saluons la création de l’observatoire ENR terrestres et biodiversité dont la mission sera « de réaliser un état des lieux de la connaissance des impacts des énergies renouvelables sur la biodiversité, les sols et les paysages, des moyens d’évaluation de ces impacts et des moyens d’amélioration de cette connaissance ». Demandée de longue date par France Nature Environnement, cet observatoire est essentiel pour piloter correctement le déploiement des filières renouvelables terrestres et non plus uniquement sous le seul prisme de la meilleure rentabilité ou de disponibilité foncière (en zone agricole, naturelle ou forestière principalement). Il permettra – enfin ! - de disposer d’une connaissance scientifique solide des impacts des projets sur la biodiversité, de mesurer l’effectivité et l’efficacité des mesures de suivi, de réduction ou de compensation mises en place. Pour que cet observatoire fonctionne correctement, des moyens financiers et humains doivent lui être attribués.

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