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COP16 : une chance pour la restauration de la nature

Publié par Greenpeace le 21 octobre 2024

La conférence sur la biodiversité s’ouvre aujourd’hui à Cali, en Colombie : pendant deux semaines, les gouvernements vont débattre afin de faire progresser le Cadre mondial de la biodiversité, conclu en 2022 lors de la COP15. Alors que l’Union européenne recule sur ses ambitions environnementales et vient d’annoncer vouloir reporter l’application du règlement déforestation (RDUE), cet accord mondial sur la nature représente une opportunité de protéger et de restaurer les écosystèmes d’une grande importance en matière de biodiversité de manière juste et équitable, au cours de la prochaine décennie. Il incombe aux gouvernements d’approfondir ce cadre et de respecter leurs engagements.

Pour Greenpeace, la COP16 sera une réussite si les actions suivantes sont réalisées :

  • la mise en œuvre de l’engagement du Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal : fournir 20 milliards de dollars d’ici 2025, et chaque année par la suite, pour atteindre 30 milliards de dollars annuels d’ici 2030, avec un accès direct au financement pour les peuples autochtones et les communautés locales ;
  • l’octroi d’un mandat au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique pour agir sur les synergies climat-biodiversité aux niveaux international et national, avec la protection de l’intégrité des écosystèmes comme mesure clé ;
  • la réalisation et la mise en œuvre des stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB) afin de rendre opérant le cadre mondial pour la biodiversité ;
  • la mise en place d’un mécanisme permettant de poursuivre l’identification des zones marines importantes sur le plan écologique et biologique.

« Nous allons voir à quel point les gouvernements sont sérieux dans leur volonté de résoudre la crise de la biodiversité, déclare An Lambrechts, chef de la délégation de Greenpeace à la COP16. Il est temps que tout le monde joue cartes sur table : nous verrons qui joint le geste à la parole et qui entrave les progrès. La COP16 est un moment décisif. Le succès de notre lutte contre le changement climatique dépend de notre capacité à protéger la nature. La mise en œuvre des mesures prises dans le cadre des conventions sur la biodiversité et le climat contribuera grandement à la protection des êtres humains et de la planète, de même que le respect des engagements financiers et des plans nationaux convenus dans les délais impartis. »

« L’urgence de prendre des mesures décisives pour restaurer nos écosystèmes ne peut être sous-estimée, explique Estefanía Gonzalez, directrice adjointe des campagnes de Greenpeace Andino. La COP16 représente une occasion cruciale pour les gouvernements de prendre des engagements fermes et efficaces afin de protéger la biodiversité et d’honorer les promesses faites lors de la dernière COP. Plus que jamais, en Colombie, l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde, nous avons la possibilité d’agir pour la nature, pour les océans et pour notre avenir.»

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