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société

  • Les chiffres de la population de référence pour Vouziers en 2026

    La commune nouvelle de Vouziers comporte 4 sections : Vouziers, Blaise, Terron-sur-Aisne et Vrizy. Voici l'évolution de la population de la commune nouvelle et de ses sections depuis 2019. Les chiffres de 2023 sont les derniers publiés par l'INSEE, ils représentent la population de référence au 01 janvier 2026. Ils seront donc pris compte par les services de l'état dans les actes administratifs et les dotations financières.

    On constate la poursuite de la baisse de la population vouzinoise, qui s'inscrit dans le contexte d'une baisse au niveau du département des Ardennes.

    La stuation en France est contrastée. Entre 2017 et 2023, les littoraux atlantique et méditerranéen continuent de gagner des habitants. Les métropoles régionales de Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes ou Rennes connaissent une hausse annuelle de la population de leur aire d’attraction supérieure à 1 %. Inversement, une large diagonale allant du nord‑est au sud‑ouest concentre les baisses de population en raison d’un très négatif, compensé par le uniquement dans le sud du pays.

    Les chiffres de "Vouziers historique" permettent une comparaison en remontant aux années qui précèdent la fusion avec Vrizy et Terron.

     

    Vouziers « historique »

    Population municipale

    Comptés à part

    Population totale

    2023

    3276

    102

    3378

    2022

    3303

    106

    3409

    2021

    3562

    115

    3677

    2020

    3693

    125

    3818

    2019

    3903

    135

    4038

    2018

    3919

    135

    4054

    2017

    3918

    134

    4052

    2016

    3935

    168

    4103

    2015

    3954

    176

    4130

    2014

    4004

    196

    4200

    2013

    4019

    197

    4216

    2012

    4 046

    200

    4 246

     

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  • Chili, les fruits amers de l’« estallido social »

    Extrait de l'article du Monde Diplomatique, daté du 16 décembre 2025

    Au Chili, M. José Antonio Kast a été élu président le 14 décembre 2025. L’ancien rival du président sortant M. Gabriel Boric lors de la finale de l’élection de 2021 revendique l’ordre hérité de la dictature d’Augusto Pinochet — un glissement politique qui dépasse largement les frontières chiliennes.

    Le début des années 2020 — avec les victoires d’AMLO, de Xiomara Castro, de Gustavo Petro, de Lula ou de Gabriel Boric — avait laissé croire au retour d’un nouveau cycle de gouvernements progressistes en Amérique latine. Mais cet élan s’est vite heurté à une contre-offensive conservatrice : les droites radicales se sont réorganisées autour de l’obsession sécuritaire, du rejet des institutions et d’un discours anti-étatique agressif, qui ont porté Javier Milei au pouvoir en Argentine et maintiennent vivace le courant bolsonariste au Brésil.

    Dans ce contexte, la droite chilienne s’est consolidée tandis que la gauche est affaiblie par quatre années de gouvernement Boric qui n’a pas réussi à traduire l’estallido social de 2019 en réformes structurelles. Élu grâce à un front democratique anti-extrême droite plus que par une base sociale solide, le président s’est retrouvé dépendant d’alliances centristes qui ont contenu ses ambitions ; sans majorité parlementaire et sans stratégie de mobilisation, il n’a ni entamé les fondements du modèle néolibéral ni prolongé la dynamique populaire qui l’avait porté.

    L’échec des deux processus constituants a parachevé cet affaissement, laissant le terrain libre aux droites pour imposer leur agenda. Que la nostalgie autoritaire redevienne aujourd’hui un horizon électoral crédible en dit long sur la manière dont les élans populaires, lorsqu’ils ne se traduisent ni en nouveaux rapports de forces ni en transformations institutionnelles, peuvent se retourner contre ceux qui les ont portés.

    Note de l'Anvert ; « estallido social » peut se traduire par  « Soulèvement social »

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  • Omnibus « pesticides » : un voyage sans retour pour la biodiversité et la santé publique

    Communiqué de FNE le 15.12.2025

    Une loi « omnibus » européenne est une proposition unique qui regroupe plusieurs modifications de textes existants. Sous couvert de « simplification », l’Omnibus VII s’inscrit dans une dangereuse logique de recul environnemental et sanitaire pour l’ensemble des citoyen·nes de l’Union Européenne. Une mesure nous interroge particulièrement : la fin du réexamen systématique et régulier des autorisations de mise sur le marché pour la plupart des pesticides. 

    Aujourd’hui, l’autorisation d’utiliser un pesticide en Europe est réexaminée tous les 10 à 15 ans. Cela permet notamment de prendre en compte les études scientifiques parues entretemps, qui peuvent mettre en lumière des effets néfastes sur la santé ou l’environnement jusqu’alors inconnus. 

    Si cette mesure est adoptée, les études les plus récentes ne seront plus intégrées aux dossiers de ré-examen des substances, ce qui laisserait disponible sur le marché des produits cancérogènes, perturbateurs endocriniens, polluants éternels, nocifs pour l’eau, les insectes, les mammifères… et tout cela sans clause de revoyure !

    Lire le dossier Pesticides, définitions, enjeux et impacts

     

    Moins d’évaluation et moins de contrôle, comme le propose le texte, se traduira inévitablement par une aggravation de la crise environnementale et sanitaire, au détriment des citoyen·nes de l’Union Européenne. 

    Pour éviter ce recul majeur, vous pouvez dès à présent interpeller vos élu.es, en vous rendant sur la plateforme « Shake ton politique :

    Voir la plateforme Shake ton politique

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  • Appel à la libération immédiate de Nargès Mohammadi en Iran !

    Communiqué commun FIDH et LDH

    La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et son organisation membre, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ont appris avec inquiétude l’arrestation de Nargès Mohammadi, prix Nobel de la paix 2023, ainsi que de plusieurs militantes et militants parmi lesquels Sepideh Qolian, Hasti Amiri, Pouran Nazemi et Alieh Motalebzadeh, alors qu’ils étaient réunis à Mashhad pour la cérémonie organisée en mémoire de l’avocat Khosrow Alikordi.

    Celui-ci, après avoir été libéré en août 2025, a été retrouvé sans vie dans son cabinet le 6 décembre dernier, pour une cause encore inconnue. Lors de cette cérémonie, Nargès Mohammadi a rendu hommage au combat que cet avocat a mené pour défendre des manifestant-e-s et des prisonnier-e-s politiques, lors du mouvement « Femme, vie, liberté ».

    La FIDH et la LDH dénoncent l’arrestation de ces défenseuses et défenseurs des droits humains dans le cadre de l’exercice de leur liberté d’expression. Même aux funérailles et commémorations, la société civile iranienne est bâillonnée.

    Elles appellent à la libération immédiate de Nargès Mohammadi ainsi que des autres personnes arrêtées avec elle.

    La FIDH et la LDH écrivent en ce sens à l’ambassadeur d’Iran en France et demandent le soutien de la France à travers le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères qu’elles sollicitent.

    Paris, le 15 décembre 2025

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  • Journée internationale des droits de l’Homme : la solidarité internationale en péril

    Edito de Cartooning for Peace du Mercredi 10 décembre 2025

    L’année 2025 a été marquée par le recul sans précédent de la solidarité internationale et de l’aide au développement. Le démantèlement de l’USAID par Donald Trump, qui représente plus de 60 milliards de dollars d’aide en moins pour les pays bénéficiaires, en est le principal symptôme. Plus largement, les démocraties se fragilisent, y compris en Europe, beaucoup cèdent au nationalisme conservateur, le droit international est bafoué sur plusieurs zones de guerre, les droits de l’homme  et le multilatéralisme sont contestés.

    La mondialisation a pourtant réduit la taille de la planète, nous a rendus interdépendants, et quand des droits fondamentaux sont violés à l’autre bout du monde, c’est tout l’édifice qui tremble… Le recul de la solidarité internationale a d’ores et déjà des conséquences catastrophiques sur l’accès aux soins, les inégalités, les droits des femmes, le sort des réfugiés, des apatrides, l’environnement et la paix, sur tous les continents.

    À l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme du 10 décembre, Cartooning for Peace se mobilise pour la solidarité internationale, dans une campagne de dessins en partenariat avec Coordination Sud.

     

     

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  • Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) : la France publie enfin son plan d’action... mais sans les moyens pour y arriver

    Communiqué de Greenpeace, publié le 12 décembre 2025

    Le gouvernement publie enfin aujourd’hui la troisième Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) pour consultation publique. Face aux grands discours du gouvernement, Greenpeace France s’interroge sur la faisabilité de cette feuille de route et souligne les retards et contradictions de la France.

    Se fixer des objectifs est primordial, et la publication de cette SNBC était attendue. Mais derrière certains objectifs qui pourraient sembler ambitieux, bien qu’insuffisants, la réalité de la trajectoire de la France laisse craindre des ambitions de façade. Depuis des années, la France ne respecte pas ses objectifs climatiques ; Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs ne se sont jamais saisis sérieusement de l’urgence climatique et sociale , et se sont même placés dans l’illégalité”, rappelle Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique pour Greenpeace France.

    En 2024, les émissions de gaz à effet de serre de la France ont baissé de seulement 1,8 %, un chiffre bien en deçà de ce qui serait nécessaire pour respecter ses engagements climatiques. Pire, le Haut Conseil pour le Climat pointe du doigt ce que Greenpeace dénonce depuis des années : 70 % de cette réduction provient de facteurs conjoncturels (douceur hivernale, diminution de l’élevage en France…) et non de véritables mesures structurelles.

    En 2025 la France devrait enregistrer pour l’année complète une baisse globale de ses émissions de GES hors puits de carbone de -0,8 % par rapport à 2024. Or seule une baisse d’au moins 5% par an pourrait permettre à la France de respecter ses engagements climatiques.

    Dix ans après la signature de l’accord de Paris, l’objectif 1,5°C s’éloigne dangereusement et force est de constater que nos responsables politiques ne sont globalement pas à la hauteur des objectifs qu’ils se fixent, cédant face à l’influence de lobbys puissants, au détriment de l’ambition et de la justice climatique.

    La décarbonation de notre société se planifie sur le moyen et long terme. Pourtant, les gouvernements baissent les budgets de la transition énergétique et modifient constamment les politiques publiques sans aucune cohérence. Pour ne citer que quelques exemples : la rénovation des bâtiments subit les baisses de financement du Fonds Vert (menacé de nouvelles coupes dans l’actuel PLF) ou de MaPrimeRénov’, tandis que concernant les transports le dispositif d’aide à l’achat, leasing social, est passé de 650 millions d’euros en 2024 sur le budget de l’Etat à 369 millions en 2025, cette fois-ci financé par les  Certificats d’Economies d’Energie (CEE).

    « Face à tous ces reculs, on peut se demander quelle sera l’utilité réelle d’un document comme la SNBC tant que les actions concrètes resteront si rares et si peu ambitieuses » ajoute Nicolas Nace. ”La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dont on attend la publication prochaine, sera un bon indicateur de l’ambition réelle de l’Etat : tout recul sur le développement des énergies renouvelables montrerait que le climat n’est toujours pas la priorité du gouvernement”.

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  • Vous n’aurez pas nos haies !

    Communiqué de la LPO le 12.12.2025

    La LPO invite à s’opposer à un projet de décret gouvernemental visant à faciliter la destruction des haies agricoles sous couvert de simplification administrative.

    Quand la loi d’orientation agricole fut promulguée en mars 2025, la LPO avait alors symboliquement décrété la nature en deuil en organisant une vingtaine de cérémonies funèbres à travers la France. La semaine suivante, le Conseil constitutionnel avait considérablement censuré le texte et ses régressions environnementales sans précédent.

    Certaines de ses mesures ont toutefois survécu à l’examen des Sages, comme la simplification de la destruction des haies champêtres, demandée par les syndicats agricoles majoritaires. Un projet de décret d’application prévoit ainsi d’instaurer un régime de « déclaration unique préalable » auprès du préfet du département, pour accélérer et unifier les procédures.  

    Pourquoi c’est non

    • Les haies sont essentielles pour préserver la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique, l’érosion des sols et les inondations.
    • 70 % des haies ont disparu depuis 1950 en France, victimes du remembrement et de l’artificialisation. En parallèle, les oiseaux ont décliné de près de 60% en milieu agricole.
    • L’État s’est engagé à un gain net de 50 000 km de haies d’ici 2030 via le Pacte en faveur de la haie, mais la tendance demeure défavorable avec un solde négatif moyen de 23 500 km/an entre 2017 et 2021.
    • La sauvegarde des haies existantes doit prévaloir sur les plantations compensatrices, une jeune haie mettant des décennies à retrouver les fonctionnalités écologiques d’une ancienne. Toute destruction doit être autorisée en dernier ressort, après démonstration de l’absence d’alternative par une expertise de terrain systématique.
    • La période d’interdiction doit s’étendre du 16 mars au 31 août afin d’éviter la période de reproduction de la faune sauvage (oiseaux, chiroptères, reptiles, amphibiens, insectes).

    À noter : le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a également rendu un avis défavorable, alertant notamment sur le décalage temporel entre destruction et replantation et sur des coefficients de compensation insuffisants pour retrouver l’équivalence écologique.

    Participer à la consultation avant le 16 décembre

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