Un an après, rien n'est réglé en Géorgie.
La fin du conflit entre la Géorgie et la Russie, voilà un des titres de gloire que revendiquait Nicolas Sarkozy, qui exerçait alors la "présidence" de l'Europe.
En fait son intervention n'a rien réglé, les deux provinces du Nord sont sous contrôle russe, et la Géorgie se trouve fragilisée.
L'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie n'est pas reconnue sur le plan international, mais la Géorgie n'exerce plus aucun contrôle sur ses ex-provinces. C'est une situation à risque, et les provocations se multiplient à l'approche de l'anniversaire du conflit.
Voici un extrait de l'éditorial du Figaro, qui prouve que même un journal proche du pouvoir constate que rien n'a été réglé par l'intervention du président français :
Un an après la guerre d'août 2008 en Géorgie, la Russie maintient ses positions. L'accord de cessez-le-feu, qui prévoyait le retour des forces russes sur les positions qu'elles occupaient avant le conflit, n'est pas respecté. Moscou accumule les entraves aux missions d'observateurs et persiste à défier la communauté internationale en affirmant l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Les deux provinces, en principe géorgiennes, sont en fait durablement intégrées, militairement, économiquement et politiquement à l'espace de la Russie.