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violences faites aux femmes

  • Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous

    Communiqué de la LDH

    La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.

    Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.

    Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.

    Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.

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  • Contre la banalité des violences sexistes et sexuelles

    Communiqué LDH

     

    Le procès de Mazan, où sont jugés une cinquantaine d’hommes pour les viols sous soumission chimique dont ils sont accusés à l’encontre de Gisèle Pelicot pendant 10 ans, est exceptionnel quant à la durée, la méthode en cause et le nombre de prévenus impliqués. Nous saluons le courage dont cette femme a fait preuve en refusant le huis clos afin que puisse émerger un vrai débat de société sur la soumission chimique et pour que le public soit informé pour mieux la combattre.

    Cela fait maintenant des décennies que nous alertons sur le manque de prise en compte et de prise en charge auquel les femmes sont trop souvent confrontées et sur la banalisation des différentes violences sexistes et sexuelles, exercées principalement sur les femmes, qui a permis qu’un tel calvaire soit subi par une femme pendant aussi longtemps.

    Les violences exercées contre les femmes, et souvent aussi contre des enfants, le sont dans le huis clos conjugal, dans le milieu familial, dans le voisinage et dans de nombreuses institutions. C’est dire que toute la société est concernée et qu’il s’agit bien de violences systémiques. Ce procès est donc, d’une certaine manière, celui de notre société qui a failli, malgré les mobilisations féministes, dans la prévention et le traitement de ces violences.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à manifester samedi 14 septembre 2024, à Paris et partout en France, pour exprimer notre solidarité avec Gisèle Pelicot et le refus des violences sexistes et sexuelles. Nous en appelons à une vigilance de l’ensemble des acteurs sociaux, à une reconnaissance pleine et entière de ces violences et à une réponse politique passant notamment par une éducation, de tous les instants, au respect et à l’égalité entre les sexes et les genres.

    Enfin, la LDH, qui souhaite une prise de conscience sur la réalité des violences sexistes et sexuelles, rappelle que ce débat de société nécessaire doit s’effectuer dans le respect de la présomption d’innocence et du procès équitable.

    Paris, le 13 septembre 2024

  • A Vouziers, pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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  • Pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

    Communiqué LDH

    Depuis 1999, le 25 novembre marque, à l’initiative de l’ONU, la Journée internationale de lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Vingt-trois ans plus tard, les violences patriarcales restent massives et aucune partie du monde n’y échappe. En témoignent ces Iraniennes qui, tous les jours, descendent dans la rue, rejointes dans leur combat pour la liberté par de nombreux hommes. Ce 25 novembre 2022 doit être l’occasion de rendre hommage à ces femmes qui, les premières et avec un incroyable courage, ont affronté le régime meurtrier des mollahs, protestant contre l’obligation qui leur est faite de porter le hijab.

    Depuis cinq ans aussi, le mouvement #MeToo, a permis que dans de nombreux pays, soit enfin entendue la parole de femmes qui dénoncent les violences sexuelles ou sexistes dont elles ont été victimes et qui les ont souvent brisées, physiquement ou psychologiquement. L’opinion publique ouvre les yeux, parfois avec douleur, sur des pratiques trop longtemps tues ou acceptées et qui prennent des formes diverses : publicités dégradantes, pornographie, prostitution, coups, violences, agressions, harcèlement, violences économiques…

    A plusieurs reprises, les pouvoirs publics ont déclaré vouloir faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause nationale. A ce titre, la lutte contre les violences sexuelles et sexistes doit être une priorité. Cela nécessite que des dispositions concrètes soient prises pour améliorer la prise en charge des femmes concernées par la police, par la justice, par les associations qui œuvrent dans ce champ. Cela implique aussi la mise en place d’un travail éducatif et préventif, en direction des filles mais aussi des garçons, afin que ces nouvelles générations prennent toute leur place dans un changement global de rapports entre les femmes et les hommes.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle toutes et tous à participer aux mobilisations qui auront lieu un peu partout en France à l’occasion de ce 25 novembre 2022.

    Paris, le 15 novembre 2022

    Pour voir les actions prévues à Vouziers, lire la suite de la note

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  • Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

    Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !

    Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde.

    En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16% de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15% d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919, plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.

    Nous revendiquons notamment :

    un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : afin de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides et le harcèlement sexuel au travail, financer les associations féministes qui œuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles ; héberger les femmes dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;

    la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;

    la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;

    la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (juin 2019) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales.

    des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique et le privé ;

    l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919 : le gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service réduite ;

    la régularisation de toutes les sans-papières et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;

    la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.

    Ceci n’est qu’un extrait d’un manifeste signé par de nombreux collectifs : à lire en entier sur le site de la LDH.

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  • Cinq choses à absolument savoir sur le viol

    Publié par Amnesty International

    La connaissance est un pouvoir, y compris lorsqu’il s’agit de lutter contre le viol. Voici donc cinq faits concernant le viol.

    1. La majorité des viols sont commis par une personne que la victime connaît

    La plupart des gens croient que les viols sont principalement le fait d’inconnus. En réalité, la majorité des viols sont commis par une personne que la victime connaît. L’auteur peut être un ami, un collègue, un membre de la famille, un partenaire ou ancien partenaire.

    Le « mythe de l’inconnu » envoie un message erroné : celui qu’une agression sexuelle perpétrée par quelqu’un que la victime connaît n’est pas un viol. Lors d’un sondage sur les comportements face aux violences liées au genre réalisé dans l’Union européenne (UE) en 2016, 11 % des personnes interrogées estimaient que les rapports sexuels forcés avec un partenaire ne devraient pas être illégaux.

    2. En général, les victimes de viol n’opposent pas de résistance physique

    Tant en droit que dans la pratique, il ne faut pas supposer qu’une personne a donné son consentement parce qu’elle n’a pas opposé de résistance physique. Le fait qu’une femme n’ait pas de blessures visibles, qu’elle n’ait pas dit « NON » ou opposé une résistance ne signifie pas qu’elle n’a pas été violée.

    Même si on pourrait s’attendre à ce qu’une victime de viol « type » s’oppose physiquement à son agresseur, la sidération est une réaction physiologique et psychologique couramment constatée en cas d’agression sexuelle, qui empêche la personne de s’opposer à l’agression, l’obligeant même souvent à rester immobile. Ainsi, une étude clinique suédoise de 2017 a établi que 70 % des 298 femmes victimes de viol ayant participé à l’étude avaient été frappées de « paralysie involontaire » pendant l’agression.

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  • Rassemblement contre les violences faites aux femmes

    Les ligueuses et ligueurs du Vouzinois, n'étaient pas disponibles pour répondre à l'appel national à manifester contre les violences faites aux femmes, ont décidé de le faire ce samedi 7 décembre à 11h.

    Une vingtaine de personnes ont répondu à cet appel local. Une déclaration a été lue sur le perron de l'hôtel de ville de Vouziers, et un message a été affiché, écrit sur des panneaux confectionnés par des ligueurs.

    Les participants se sont ensuite rendus devant la sous-préfecture. A nouveau le message a été affiché sur les grilles du bâtiment, avant la dispersion du rassemblement.

    Voici des extraits de la déclaration lue publiquement :

    Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon, 140 sont décédées depuis le 1er janvier. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.

    Nous exigeons un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégé·es. Les femmes et les enfants en danger peuvent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être sanctionnés.

    Nous portons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées

    (...)

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