En Afghanistan, les journalistes sont confrontés à des menaces, des tentatives d'intimidation et à de la violence. Leur tort ? Avoir fait leur travail. Ce billet est en mémoire des 10 journalistes afghans tués cette semaine.
C’était une heure de pointe pour les professionnels de l’information à Kaboul. Une de plus dans ce pays ravagé par la guerre depuis 2001. Ce lundi 30 avril, le jour se lève dans la capitale afghane quand une bombe explose devant un immeuble abritant une école de langues.
La presse accourt, reporters, photographes, cameramen. Il faut montrer l’horreur, les victimes, au moins 15 morts et plus de 50 blessés. Moins d’une demi-heure plus tard, un kamikaze se fait sauter au milieu des journalistes. Ils sont 9 à être tués.