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société - Page 72

  • Le festival Migrant’scène passe par Bar lès Buzancy ce dimanche 3 octobre.

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    Rendez-vous annuel incontournable pour croiser les regards sur les migrations dans une ambiance festive et conviviale, le festival Migrant’scène de La Cimade s’installe entre novembre et décembre dans une centaine de villes en France métropolitaine et en Outre-Mer.

    Migrant’scène, ce sont des expositions, des soirées festives, des ciné-débats, des spectacles vivants, des concerts, des rencontres sportives… Ces évènements invitent à bousculer nos représentations sur les personnes étrangères, à se mobiliser pour lutter contre les stéréotypes et les préjugés, à se rassembler, à construire ensemble une société plus juste. Dans l’égalité et la solidarité !

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne la pertinence du festival dans le contexte actuel : « Dans des moments difficiles comme ceux que notre pays a vécu ces dernières semaines, il est essentiel de faire prévaloir l’échange, le faire ensemble, les moments de partage et de création. C’est l’ambition du festival Migrant’scène, qui prend plus que jamais tout son sens cette année. Il se veut un antidote aux préjugés, aux divisions ; un levier pour bâtir un monde meilleur, où libertés et solidarité se conjuguent au service de toutes et tous ».

    Le Festival remet d’ailleurs à l’honneur sa thématique « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité », liberté de sortir du cadre des identités assignées et d’affirmer une identité plurielle, liberté de tourner le dos à un avenir bouché, liberté de circuler, liberté de travailler, liberté d’aimer… Et liberté d’agir en solidarité avec celles et ceux qui sont privé∙e∙s du droit à ces libertés.

    Chaque année, ce sont plusieurs centaines de bénévoles mobilisés avec près de 400 partenaires. En 2022, plus de 300 événements ont touché près de 20 000 personnes.

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  • La transition énergétique ne peut se faire au détriment de la souveraineté alimentaire et de la biodiversité

    Publié par la Confédération Paysanne le 23.11.2023

    Alors que nous sommes toujours dans l'attente du décret qui est censé encadrer l'agrivoltaïsme, le ministère de la transition écologique soumet à consultation du public jusqu'au 24 novembre un autre texte réglementaire : celui qui permettra de faciliter la destruction d’espèces protégées par les promoteurs d’énergies renouvelables.

     

    En effet, pour obtenir une dérogation permettant la destruction des espèces protégées, une installation de production d'énergies renouvelables doit satisfaire trois critères (1), dont celui de répondre à une « raison impérative d'intérêt public majeur ».

    Aujourd'hui, il incombe au porteur de projet de le prouver. Avec ce décret, tous les projets dépassant une certaine taille (2) seront automatiquement considérés comme répondant à « raison impérative d'intérêt public majeur », dès lors que les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie ne sont encore pas atteints.

    Oui, la transition énergétique est un objectif primordial. Mais n'est ni nécessaire ni souhaitable de l'atteindre en sacrifiant la biodiversité. Et surtout, il n'est ni nécessaire ni souhaitable de l'atteindre en sacrifiant notre souveraineté alimentaire. Par exemple, en ce qui concerne l'énergie photovoltaïque, l'installation de panneaux sur les toitures et les surfaces déjà artificialisées permettrait de dépasser largement les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (3).

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  • Détentions et expulsions massives des réfugié·es afghans au Pakistan

    Publié le 23.11.2023 par Amnesty International.

    Ces dernières années, de nombreux Afghan·es ont fui le régime taliban vers les pays voisins, tels que le Pakistan. Au lieu d’y être accueilli·es dignement, ces personnes sont en butte à des vagues d’arrestation et de détention arbitraires. Le 17 septembre 2023, le ministre de l’Intérieur pakistanais, Sarfraz Bugti, a durci le ton en leur ordonnant de quitter le pays. Depuis, les réfugiées afghan·es, et notamment les femmes, vivent dans la crainte d’être renvoyées de force.

     

    Le 17 septembre, le gouvernement pakistanais a lancé un ultimatum, ordonnant à tous les « étrangers non enregistrés » de quitter le pays avant le 1er novembre.  

    Depuis cette annonce, ce sont plus de 170 000 Afghan·e·s, selon les chiffres officiels, qui ont fui le pays par crainte de représailles. Un grand nombre de ces personnes vivaient au Pakistan depuis des dizaines d’années. 

    Leur sort est incertain. Notamment celui des milliers de femmes et de filles qui avaient fui les persécutions sexistes des talibans dans leur pays.  

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  • Le Parlement européen enterre la réduction des pesticides

     Publié par la LPO le 22 novembre 2023.

    Une semaine après la prolongation pour 10 ans de l’autorisation du glyphosate, les eurodéputés ont rejeté aujourd’hui le projet de règlement sur l’usage durable des pesticides.

    En réduisant notamment de moitié leur utilisation d’ici 2030, le Règlement européen SUR (Sustainable Use Regulation) sur l’usage durable des pesticides devait permettre d’accélérer la transition vers des modèles de production agroécologique.

    Le texte, qui avait pourtant été validé en commission Agriculture le 9 octobre puis en commission Environnement le 24 octobre, a été rejeté lors d’un vote en séance plénière au Parlement européen à Strasbourg ce 23 novembre, par 299 voix contre 207 et 121 abstentions.

    En dépit d’une forte mobilisation des associations environnementales, beaucoup d’eurodéputés se sont laissés abuser par la campagne de désinformation massive menée par les lobbies de l’agrochimie. Le rejet de la loi, orchestré par les partis conservateurs et soutenu par l’extrême droite et de nombreux libéraux, met en péril l’objectif de réconcilier l’agriculture avec la nature et lutter contre l’effondrement de la biodiversité en zones rurales. En mai 2023, une étude du CNRS alertait sur la responsabilité des pesticides dans la disparition des oiseaux des champs en Europe, qui ont perdu 60 % de leurs effectifs en à peine quarante ans.

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  • SNU : « Que nos enfants préparent la paix, pas la guerre ! »

    TRIBUNE. Le collectif Non au Snu-IDF s’oppose à la généralisation à marche forcée du service national universel qu’il considère comme l’aboutissement d’une forme de militarisation de la jeunesse.

    Le collectif Non au Snu-IDF regroupe des parents, des lycéen·ne·s, des enseignant·e·s, des professionnel·le·s de l’éducation populaire et des associations agréées « jeunesse et éducation populaire », des militant·e·s des syndicats SUD-Solidaires, CNT, CGT, MNL, Émancipation et des membres de l’Union pacifiste et de la Libre pensée.

     

    Depuis son élection en 2017, le président Emmanuel Macron œuvre au développement de l’armée dans le champ de l’éducation. Le service national universel (SNU), intégré au plan « Ambition armée- jeunesse » de 2021, dont l’objectif est de recruter de jeunes réservistes, est un élément clé de sa politique. En trois phases, il permet d’installer au sein de l’école et de différentes institutions et structures éducatives l’idée d’une militarisation de la jeunesse en préparant les corps et les esprits à la guerre.

    Le SNU consiste tout d’abord en « un séjour de cohésion » de deux semaines. Effectués en uniforme et largement encadrés par des militaires, ces séjours sont rythmés par des rituels empruntés à l’armée : « levée des couleurs », chant de la Marseillaise, marche au pas. La pratique sportive, les activités d’équipes, les formations aux enjeux de « défense, sécurité et résilience nationales » ou la participation à des événements mémoriels y sont systématiques. Certain·e·s encadrant·e·s introduisent le maniement des armes et initient aux techniques de combat.

    La seconde phase consiste en une « mission d’intérêt général » (MIG) de 84 heures réparties au cours de l’année. Elle peut être réalisée dans le secteur associatif, de l’économie sociale et solidaire, dans un service public ou dans un « corps en uniforme » (armée, police, pompiers…) (1). La dernière phase, facultative, dite « période d’engagement » (3 mois à 1 an) peut être effectuée de 16 à 25 ans, préférentiellement dans un « corps en uniforme ».

    Jusqu’à cette année, le SNU se déroulait hors de l’école. Les participant·e·s, volontaires, étaient pour la plupart issu·e·s de familles de militaires ou de policiers (2). L’objectif aujourd’hui est d’« aller vers la généralisation du SNU » (3). Les enseignant·e·s en charge d’une classe de seconde ou de première année de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) peuvent donc dorénavant déclarer une « classe engagée » sur le temps scolaire.

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  • Presque 60 °C ressenti à Rio, au Brésil

    Publié par Reporterre le 15.11.2023

    On suffoque au Brésil alors que l’été n’a pas encore commencé. Un nouveau record de chaleur a été battu à Rio de Janeiro le mardi 14 novembre avec 58,5 °C de température ressentie — pour une température réelle de 39 °C. Le système Alerta Rio a également noté que c’était « la sensation thermique la plus élevée depuis le début des relevés » en 2014. « Pour nous qui travaillons dans la rue, c’est insupportable avec cette chaleur. J’essaie d’arriver très tôt pour partir », dit Dora, une femme de 60 ans qui vend ses produits sur une avenue de la ville interrogée par l’Agence France Presse.

    Alternance entre sécheresses et fortes pluies

    Pour faire face à cette canicule, les systèmes de climatisation des habitants de Rio de Janeiro tournent à plein régime, entraînant deux nouveaux records de consommation d’électricité. Après avoir dépassé pour la première fois la barre des 100 gigawatts lundi, un nouveau pic de 101,4 gigawatts a été atteint mardi, selon l’opérateur national du système électrique.

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  • Faire du bien-être animal un enjeu clef de la transition de l’élevage

    Dans une une lettre ouverte adressée aujourd’hui, jeudi 16 novembre 2023 au Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, 16 ONG l’ appellent à intervenir auprès de la Commission européenne afin que soit publiée dès que possible la révision de la législation européenne sur le bien-être animal. Au-delà des dégâts environnementaux, sanitaires et des atteintes au bien-être animal qu’elle engendre, l’industrialisation de l’élevage est également souvent synonyme, pour les éleveurs et éleveuses, d’une perte d’autonomie économique et décisionnelle, cause importante de mal-être, et d’une désaffection du métier par les nouvelles générations. Il est temps de définir une vision pour l’avenir de l’élevage en France et en Europe

     

    A l’attention de M. Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

     

    Monsieur le Ministre,

    Comme vous le savez, l’Union européenne s’est engagée à réviser la législation européenne sur le bien-être animal, reconnue obsolète, inefficace pour protéger les animaux d’élevage en Europe et inadaptée pour accompagner la transition agroécologique. Cette évolution est nécessaire à l’échelle européenne et doit également s’imposer aux importations afin, notamment, de mettre un terme aux situations de distorsions de concurrence.

    C’est pourquoi, face aux attaques dont elle fait l’objet, nous vous appelons à intervenir, auprès de la Commission européenne, afin que soit publiée dès que possible la révision de la législation européenne sur le bien-être animal.

    Cela doit être fait en complément d’un plan d’accompagnement du secteur de l’élevage, à l’échelle nationale, dont l’ambition doit être de  pérenniser et généraliser les systèmes d’élevage paysans et biologiques, et contrer la tendance à l’industrialisation qui est aujourd’hui la pire réponse possible  aux crises à répétition de ce secteur. Pour les bovins par exemple, le nombre de têtes par exploitation a progressé de 27% pour les vaches allaitantes et de 39% pour les laitières et la proportion de vaches en zéro pâturage a augmenté d’un tiers entre 2008 et 2016 (Idele).

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