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société - Page 72

  • L’année 2023 débute sous le signe de la violence aux États-Unis

    Edito de Cartooning for Peace du 2 février 2023

    Les violences policières, teintées de racisme, sont devenues monnaie courante. En à peine trois semaines, deux hommes noirs ont été tués par des policiers dans des circonstances controversées : Tyre Nichols et Anthony Lowe. Le premier a été tabassé à mort pendant un contrôle routier le 7 janvier. Le second, amputé des deux jambes et atteint de troubles mentaux, a été abattu le 26 janvier suite à une agression au couteau.

    Comme si cela ne suffisait pas, le pays a été endeuillé par six « fusillades de masse » depuis le début de l’année. Les meurtres par arme à feu, notamment isolés, imprévisibles, et touchant des populations vulnérables comme les écoliers, sont en nette augmentation depuis vingt ans. Face à cette hausse, qui s’est accélérée avec le COVID, 71% des Américains demandent une régulation plus stricte de la vente d’armes, selon une étude de l’Université de Chicago. Néanmoins, 51% d’entre eux ne sont pas prêts à renoncer au second amendement de la Constitution des États-Unis, qui leur assure le droit de posséder une arme.

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  • Israël : L'apartheid se renforce, les Palestiniens en paient le prix  

    Publié  par Amnesty International le 02.02.2023

    Ségrégation territoriale et restrictions de déplacement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux… Un an après la sortie de notre rapport, les exactions commises par les autorités israéliennes sur les Palestiniens et  Palestiniennes se sont encore aggravées. 

    Les autorités israéliennes doivent démanteler le système d'apartheid qui provoque tant de souffrances et d'effusions de sang. Depuis que nous avons lancé une grande campagne contre l'apartheid il y a un an, les forces israéliennes ont tué près de 220 Palestinien.ne.s, dont 35 pour le seul mois de janvier 2023.  

    En janvier 2023, une série d'attaques meurtrières a mis en évidence le besoin urgent de mettre fin à une impunité qui nourrit ce cycle de violence. Le 26 janvier, les forces israéliennes ont mené un raid sur le camp de réfugiés de Jénine et tué dix Palestiniens, dont une femme de 61 ans. Le 27 janvier, sept civils israéliens ont été tués lorsqu'un Palestinien armé a ouvert le feu à Neve Ya'akov, une colonie israélienne de Jérusalem-Est occupée. En réponse à cette attaque, les autorités israéliennes ont intensifié la punition collective contre les Palestinien.ne.s, procédant à des arrestations massives et menaçant de démolir des maisons à titre punitif.  

    Dans le cadre de l'apartheid, les autorités israéliennes contrôlent pratiquement tous les aspects de la vie des Palestiniens et Palestiniennes et les soumettent à une oppression et une discrimination quotidiennes par le biais de la fragmentation territoriale et de la ségrégation juridique. Les Palestinien.ne.s des territoires palestiniens occupés (TPO) sont séparés en enclaves distinctes, ceux et celles qui vivent dans la bande de Gaza étant isolés du reste du monde par le blocus illégal d'Israël, qui a provoqué une crise humanitaire et constitue une forme de punition collective.  

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  • Viande in vitro : pour la Confédération paysanne c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 02.02.2023

    Le Sénat a auditionné les syndicats agricoles ce 1er février dans le cadre d’une mission d'information sur le développement de la viande in vitro. La Confédération paysanne a redit son opposition totale à la viande in vitro et sa priorité à soutenir et défendre les éleveur·euses.

     

    Nous aurions souhaité que toutes les organisations syndicales fassent bloc et preuve de la mème fermeté. Tel n'a pas été le cas pendant cette audition. La FNSEA* a tenu une position anti-élevage en déclarant n'être pas fermée à la viande in vitro, arguant que les fermes françaises sont trop petites pour être compétitives et satisfaire une demande alimentaire « bon marché ».

    Nous nous opposons avec force à cette position syndicale dangereuse et indécente, dans un contexte d'autant plus difficile pour l'élevage. L'urgence est de défendre le revenu des éleveur·euses, renouveler les générations et installer de nombreux paysans et paysannes dans les territoires.

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  • 21 associations appellent le gouvernement et les parlementaires à interdire définitivement l’enfermement administratif des enfants

    Le projet de loi immigration, présenté ce jour en conseil des ministres, prévoit l’interdiction du placement des enfants de moins de 16 ans en centre de rétention à l’horizon 2025. Nos 21 organisations saluent ce premier pas indispensable mais appellent les parlementaires à se mobiliser pour mettre un terme définitif et sans délai à l’enfermement administratif de tous les enfants.

    En l’état, le projet du gouvernement permettrait d’éviter le placement en rétention de plusieurs dizaines d’enfants chaque année. Néanmoins, des milliers d’autres enfants continueraient à être enfermés en toute légalité, parce qu’ils auraient plus de 16 ans, qu’ils résideraient à Mayotte, ou qu’ils seraient privés de liberté aux frontières ou dans les locaux de rétention administrative (LRA).

     

    L’enfermement des enfants doit être interdit dans toutes ses formes

    Le gouvernement souhaite maintenir la possibilité de placer les enfants dans les LRA. Souvent invisibles, ces lieux sont moins encadrés que les centres de rétention administrative (CRA) et la présence d’associations d’assistance juridique ou d’un personnel médical dédié n’y est pas obligatoire. Aucun aménagement n’est prévu pour les familles qui peuvent y être retenues pendant 48h. 

    D’autre part, le département de Mayotte est écarté des dispositions alors que 3 135 enfants y ont été placés en rétention en 2021 (contre 76 en métropole), et ce, malgré la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) en 2020 pour le traitement inhumain et dégradant des enfants en rétention et les conditions de leurs expulsions à Mayotte.

    Enfin, l’interdiction doit aussi couvrir l’enfermement aux frontières, alors que 372 enfants ont été maintenus « en zone d’attente » à leur entrée sur le territoire en 2021. Les conditions y sont aussi traumatisantes qu’en rétention. Des mineurs non accompagnés peuvent y être enfermés comme ce fut le cas pour 104 d’entre eux en 2021.

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  • Loi énergies renouvelables : une « accélération » très insuffisante

    Pour Greenpeace France, cette loi ne permettra pas à la France de rattraper son retard sur les renouvelables ni d’atteindre ses engagements et objectifs climatiques, notamment en continuant de freiner le développement de l’éolien terrestre.

    Ce mardi, l’Assemblée nationale devrait adopter définitivement le projet de loi du gouvernement sur l’accélération des énergies renouvelables.
    Après plusieurs mois de débats au Parlement, l’ambition n’a pas été rehaussée en commission mixte paritaire : le texte reste ainsi insuffisant au regard des crises énergétique et climatique.

    Si le texte est plutôt satisfaisant sur l’éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l’éolien terrestre.

    « Ce texte manque cruellement d’ambition, au moment où la crise énergétique nous démontre la nécessité absolue de développer massivement les énergies renouvelables, analyse Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique pour Greenpeace France. Le gouvernement portera une grande responsabilité dans le retard de la France sur ses objectifs, mais aussi plus concrètement sur les conséquences de la crise énergétique d’ampleur que nous traversons et qui vont se répercuter sur nos émissions et les factures des citoyennes et citoyens ».

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  • Vers la retraite à 64 ans?

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Conseil de planification écologique : réaction de Greenpeace France à la vidéo d’E. Macron


    Pour Greenpeace France, cette vidéo remplie d’autosatisfaction sonne creux, désolant mélange de procrastination et techno solutionnisme.

    Avec cet énième point d’étape, alors que 2030 est tout proche, le Président ne fait que retarder encore des mesures qui sont connues et qui devraient être appliquées immédiatement, comme s’il n’était pas au pouvoir lors des conclusions de la Convention citoyenne sur le climat et des alertes des rapports du GIEC et du HCC. Sans parler du lancement de la procédure de l’Affaire du Siècle qui a abouti à la condamnation de France pour inaction climatique.

    Si un nouveau plan de sobriété est plutôt une bonne chose sur le papier, dans la mesure où il intègrerait enfin une juste répartition des efforts demandés, les affirmations du Président se heurtent au réel :

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