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société - Page 72

  • Octobre Rose : Randonnée Demoiselle et Randonnée sensorielle

    1d35ff5fd22c0e90f80a235276f37dbe.jpgDimanche 16 octobre Départ à 10h | Randonnée d’environ 5 km jusqu’à l’étang de la Demoiselle (le lieu de rdv vous est indiqué à l'inscription) | Photos de groupe et photos individuelles par Gabrielle Husson, en tenue de randonnée (photos possibles dans une autre tenue de votre choix, apportez vos accessoires et jouez à fond la couleur rose !) | Les photos seront diffusées dans le cadre d'une future expo autour d'Octobre Rose et de la randonnée | Chaque participant recevra sa photo après la rando | Tarif 10€ - inscriptions à partir du 1er octobre auprès de l’Office de Tourisme Destination Sud-Ardennes | 100% des frais de participation sont reversés à la Ligue contre le cancer dans le cadre d'Octobre Rose | À partir de 16 ans | Attention, places limitées (25 participant-e-s). 

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  • 5 ans après #MeToo, la révolution des femmes iraniennes

    Edito  de Cartooning for peace du Jeudi 06 octobre 2022

    En octobre 2017, l’affaire Weinstein, dévoilée par le New York Times, donnait naissance à un mouvement de mobilisation planétaire pour dénoncer les violences et agressions sexuelles envers les femmes. Une libération de la parole salutaire, qui s’est incarnée sous le hashtag de ralliement #MeToo et a fait bouger les lignes, même si le combat reste d’une actualité brulante.

    Depuis plusieurs semaines, ce sont les femmes iraniennes qui conduisent elles aussi une révolution de taille. Depuis le décès tragique le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs pour avoir mal mis son voile et morte à l’hôpital dans des conditions plus que douteuses, le courage des femmes iraniennes force le respect : suivies par la jeunesse, elles se mobilisent dans la rue au péril de leur vie. Défiant la répression ultra-violente du régime, elles ôtent leur voile, se coupent les cheveux pour exiger la liberté qu’elles n’ont pas et dénoncer la dictature des Mollahs… jusqu’à la renverser ?

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  • Plan sobriété : voir plus loin que la fin de l'hiver

    Communiqué de FNE le 05.10.2022

    Dopée à la consommation de ressources, notre société gaspille beaucoup trop d’énergie et de matières, et plus que ce que notre planète est capable de reconstituer. La crise énergétique actuelle (arrêt de la moitié du parc nucléaire, crise ukrainienne) nous impose de réfléchir dans l’urgence à nos consommations pour éviter coupures d’électricité et rationnement d’énergie. Pour répondre à cette situation à la fois exceptionnelle et prévisible, le gouvernement va présenter demain son plan de sobriété. Objectif : diminuer la consommation énergétique de 10 % en 2 ans. Au-delà de cet impératif de court terme pour passer l’hiver, France Nature Environnement liste 6 axes clés pour faire de la sobriété un objectif de moyen et long terme, qui implique l’ensemble de la société et soit un puissant levier de justice sociale.

    1. Penser la sobriété au-delà du court terme : si tous les scénarios de prospective sont fondés sur une réduction des consommations, seuls ceux de l’Ademe et de Negawatt misant sur la sobriété individuelle et collective permettent de respecter les objectifs climatiques de la France en 2030. Ce sont donc des mesures structurelles de sobriété pérennes qu’il faut rapidement intégrer dans l’ensemble des politiques publiques. 
    2. Se donner les moyens d’atteindre l’objectif : le gouvernement entend réduire la consommation d’énergie de 10% en 2 ans seulement alors que le rythme actuel de réduction de la consommation d’énergie est de moins de 1% par an. Une ambition que France Nature Environnement salue, mais qui requiert la mise en place de moyens d’accompagnement dans la durée pour les entreprises, les ménages et les collectivités. Des indicateurs précis et un suivi régulier sont également indispensables : France Nature Environnement appelle ainsi le gouvernement à faire tous les six mois un rapport d’avancement dans l’atteinte des objectifs fixés. 
    3. Aller au-delà des écogestes : la sobriété ne saurait se limiter aux écogestes, certes utiles et nécessaires (et déjà bien identifiés par l’Ademe et RTE) mais insuffisants et parfois culpabilisant pour les individus. L’essentiel de l’effort doit être porté par les entreprises, à commencer par les plus polluantes, et par la puissance publique qui organise le territoire (infrastructures de mobilité alternatives à la voiture, revitalisation des centres-villes, accompagnement à la rénovation…) 

     

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  • Lait, porc et volaille : les coulisses des exportations françaises

    Publié le 4 octobre 2022

    Alors que s’ouvre aujourd’hui le sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand, le Réseau Action Climat, Oxfam France et Greenpeace France publient un rapport sur les exportations françaises de produits d’élevage vers les pays en développement. Le rapport révèle que loin de répondre à la souveraineté alimentaire de la France, les trois filières agricoles les plus exportatrices (lait, porc et volaille de chair) ont des impacts sociaux, économiques et environnementaux délétères, remettant une fois de plus en question le modèle d’élevage intensif en France, soutenu par le gouvernement.

    Une stratégie d’exportation incohérente

    L’étude montre que les filières françaises de lait, porc et volaille de chair exportent respectivement à hauteur de 42%, 39% et 25% de leur production. La part de ces exportations destinée aux pays en développement est en augmentation et concerne essentiellement des produits très bas de gamme comme le “poulet export”, les bas morceaux du porc ou le lait en poudre. Situation ubuesque quand on sait que la France importe en parallèle des morceaux (notamment de poulet et de porc) plus haut de gamme pour répondre à la demande alimentaire de la population française.

    Une situation en totale contradiction avec les propos d’Emmanuel Macron qui affirmait le 9 septembre dernier que “la souveraineté alimentaire est la mère des batailles”. De plus, fortement dépendantes de l’importation en grandes quantités de soja et d’engrais azotés, ces filières sont particulièrement sensibles aux tensions sur le marché mondial.

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  • La désobéissance civile relève de la liberté d’expression

    Signée par 65 organisations, cette tribune rappelle que la désobéissance civile relève de la liberté d’expression, du répertoire d’actions légitimes des associations et qu’elle s’inscrit dans le cadre de la démocratie et de la république.

    (Extraits de la tribune)

    Le 13 septembre, le préfet de la Vienne a sommé par courrier la ville et la métropole de Poitiers de retirer leurs subventions destinées à soutenir un « village des alternatives » organisé par l’association Alternatiba Poitiers. Pour quel motif ? Au sein de cet événement, une formation à la désobéissance civile non-violente serait « incompatible avec le contrat d’engagement républicain » introduit par la loi du 24 août 2021 « confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme ». Depuis le 1er janvier 2022, toutes les associations qui souhaitent bénéficier d’un soutien financier ou matériel d’une collectivité publique, ou disposer d’un agrément leur permettant d’agir selon leur objet (éducation populaire, défense de l’environnement, lutte contre la corruption…) doivent donc signer ce contrat qui les oblige et restreint leur liberté d’action.

    (...)

    Un an après l’adoption de cette « loi séparatisme », le préfet de la Vienne intime à la mairie et la métropole de Poitiers qu’une de ses dispositions soit utilisée contre un groupe local d’Alternatiba, mouvement citoyen pour le climat et la justice sociale qui alerte depuis 2013 sur le dérèglement climatique, tout en promouvant des solutions et alternatives concrètes. Dispenser une formation sur la désobéissance civile non-violente reviendrait désormais, selon le préfet Girier, à sortir du champ républicain, et justifierait de priver une association d’intérêt général de ses moyens. Derrière l’initiative du préfet de la Vienne, c’est également l’autonomie des collectivités territoriales à décider librement de l’attribution des financements au monde associatif qui est en jeu.

    La désobéissance civile, pourtant, est bien loin de constituer un mépris de la République. Au contraire, nombre d’avancées essentielles n’auraient pas eu lieu sans elle : désobéir, c’est la grève avant le droit de grève, les avortements clandestins avant la loi Veil… C’est un outil utilisé par une grande partie des mouvements qui ont apporté des avancées sociétales majeures, en France comme ailleurs. La Cour européenne des droits de l’homme a affirmé à plusieurs reprises que la désobéissance civile dans un domaine d’intérêt général constitue un des aspects les plus importants du droit de la liberté d’expression.

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  • L’extrême droite à nos portes

    Communiqué LDH

    La victoire de Giorgia Meloni en Italie est inquiétante. L’extrême droite est à nos portes. Les réactions semblent bien faibles et l’indignation bien silencieuse.

    La coalition gouvernementale qui se dessine entre Fratelli d’Italia, Forza Italia et la Lega n’augure rien de bon. Les premières déclarations de Giorgia Meloni sur l’immigration ou sur les droits des femmes laissent craindre à l’évidence un recul immense pour les droits fondamentaux.

    La peste brune gagne du terrain et l’étau se resserre en Europe.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’inquiète de l’arrivée au pouvoir de ce contre quoi elle s’est toujours battue, et se bat sans relâche : racisme, exclusion, retour en arrière sur les droits des femmes.

    La montée de ces idées d’extrême droite directement héritées et revendiquées de l’ère mussolinienne nous ramène aux plus mauvais moments de l’histoire de l’Europe.

    La LDH met en garde contre tout compromis sur l’histoire et restera vigilante et mobilisée pour que les idées de justice, d’égalité et de fraternité soient plus fortes que les divisions initiées par les nouveaux dirigeants de l’Etat italien. 

    Paris, le 27 septembre 2022

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  • 2022 : Mettons fin à la crise alimentaire

    >Communiqué du CADTM de septembre 2022

    Une série de peuples et de pays se trouve actuellement dans une situation critique face à l’augmentation du prix des aliments et à l’impossibilité d’accéder à certaines denrées alimentaires en quantité suffisante. N’ayant pas pour cause principale la guerre en Ukraine comme le véhiculent de nombreux médias, la crise alimentaire mondiale à laquelle nous sommes confrontés est avant tout une crise profonde et structurelle du mode de production capitaliste dans sa phase néolibérale.

    C’est une donnée qui résonne comme un avertissement. Entre 2014 et 2021, le nombre de personnes dans le monde souffrant d’insécurité alimentaire grave a augmenté de manière vertigineuse, passant de 565 millions à 924 millions. En mai 2022, le Conseil des Nations Unies a tiré la sonnette d’alarme : nous faisons face à l’émergence de nouvelles crises alimentaires.

    Si l’invasion de l’Ukraine a fragilisé de nombreux pays, la crise alimentaire a démarré bien avant le conflit. Paradoxalement, la production alimentaire mondiale augmente plus rapidement que la croissance démographique depuis plus d’un demi-siècle et la récolte mondiale de céréales a atteint un record historique en 2021. Ainsi, alors que nos sociétés produisent des ressources alimentaires en abondance, un être humain sur dix souffre de la faim dans le monde.

    Comment en est-on arrivé là ?

    Touchant de plein fouet les pays du Sud Global, la crise alimentaire que nous connaissons ne résulte donc pas d’une pénurie de céréales, mais plutôt d’un problème de distribution. Il est en effet essentiel de rappeler que depuis des décennies, une partie importante de ces pays, contrainte de se connecter aux marchés internationaux sous la pression d’institutions comme la Banque Mondiale et le FMI, est devenue largement dépendante des importations de céréales et d’autres denrées alimentaires. En temps de crise, brutalement touchés par l’augmentation des prix, les pays ayant largement réduit leurs activités agricoles locales ne sont plus en mesure de se procurer des céréales en suffisance. Soulignons également que si des populations entières peinent à obtenir des céréales pour se nourrir, 10 % des céréales produites dans le monde servent aujourd’hui à la production de carburants et 35% sont destinés à l’alimentation des animaux d’élevage.

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