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société - Page 75

  • Patrick Kabré est de retour dans les Ardennes

    L'artiste burkinabé Patrick Kabré est de retour dans les Ardennes pour quelques jours. Nous organisons un concert dans un endroit "bio" à Bar lès Buzancy: La Fontaine qui Bruit!

    Il aura lieu ce vendredi 19 août à 18h00 dans ce lieu magique.

    Un fléchage est prévu.

    N'hésitez pas à en parler autour de vous !

    La fluidité du cours d'eau, la voix de l'artiste et la sérénité de l'endroit seront en harmonie...

    Si vous avez besoin de bonnes énergies, n'hésitez pas ! Tous les éléments seront rassemblés.

    La rémunération de l'artiste se fera au chapeau.

     

     

    Face à une société en quête de stabilité sociale, il est nécessaire d’impliquer le jeune public dans le processus de lutte contre l’extrémisme violent. La musique, symbole de liberté et d’émancipation, en est le parfait support.

    C’est pour cela que Patrick se déplace dans des écoles, au Burkina Faso ou en Europe, pour parler de tolérance et d'humanisme, mais aussi raconter le quotidien des personnes réfugiées . Objectif : faire prendre conscience aux plus jeunes qu'ils sont les acteurs de demain.

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  • Ouganda : l’oléoduc de la honte

    Publié par  le CADTM 

    Contesté en Russie, à cause de la guerre contre l’Ukraine, le business de TotalEnergies l’est aussi en Afrique de l’Est. Il y a un mois nous dénoncions dans ces colonnes le mégaprojet du groupe pétrolier en Ouganda et en Tanzanie [1]. Nous revenons sur le développement des mobilisations contre ce programme à l’occasion de la venue de trois activistes ougandais en France qui ont participé à la marche contre la crise climatique et sociale le 12 mars à Paris.

    Hilda Flavia Nakabuye de l’organisation Fridays for Future Uganda, qui rassemble des milliers de jeunes en Afrique anglophone dans la lutte contre le réchauffement climatique, Diana Nabiruma de l’AFIEGO (Africa Institute for Energy Governance), une ONG en soutien aux luttes environnementales, et Maxwell Athuhura du Tasha Research Institute, ont expliqué, devant une centaine de participantEs à Paris, les dangers de ce projet. Il et elles ont souligné que cela va à l’encontre de la réduction des énergies fossiles actée par la France à la COP26.

     Oui, il y a le feu au lac !

    Le but de Total est d’exploiter un gisement pétrolier d’un milliard de barils découvert en 2006 près du lac Albert. Un lac vital pour près de 45 millions de personnes. Pour la multinationale française, il ne s’agit pas moins que de procéder à 400 forages. Le projet EACOP (East Africa Crude Oil Pipeline) est de faire transiter le pétrole à travers un oléoduc chauffé à 50 degrés sur près de 1 500 kilomètres, de l’Ouganda jusqu’au port de Tanga en Tanzanie.

    Maxwell Athuhura explique que ces travaux impliquent l’expulsion de leurs terres de près de 100 000 personnes. Un processus qui a déjà commencé, le plus souvent par la force. Lui-même a été arrêté et mis en prison par deux fois sans aucune décision de justice. Les villageoisES expulsés touchent des compensations si faibles qu’ils et elles ne peuvent acheter d’autres terres. Parfois, certainEs sont toujours en attente de leur indemnité. En Tanzanie, la terre appartient à l’État, ce qui évite tous processus d’indemnisation.

    Si la multinationale française se veut rassurante pour la faune, les débuts des opérations démentent ces assertions. En Ouganda certaines espèces sont en voie de disparition, comme la girafe de Rothschild. Diana Nabiruma explique : « Ils tentent de les capturer pour les transférer dans d’autres parcs naturels qui ne sont pas impactés par le projet pétrolier » et « les éléphants en raison du rétrécissement de leur territoire désormais empiètent et détruisent les champs de culture des villageois ». Les travaux occasionnent l’émission en continu de poussière qui envahit les villages, perturbe les oiseaux. La construction de routes en bitume, brûlantes en journée, empêche la circulation des reptiles. C’est donc une forte perturbation de l’écosystème et une remise en cause de la coexistence harmonieuse entre les humains et la nature.

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  • Sous le régime taliban, une année de terreur pour la population afghane

    Il y a un an, le 15 août 2021, les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan. Depuis, le régime a réduit à néant les maigres progrès accomplis en faveur des droits des femmes et drastiquement restreint les droits à la liberté de réunion et d’expression. Ce triste anniversaire nous permet de remettre en lumière la menace qui pèse sur des millions d’Afghans, et surtout d’Afghanes.

    Il y a un an, les talibans se sont publiquement engagés à protéger et promouvoir les droits humains. Pourtant la vitesse à laquelle ils réduisent à néant 20 années d’avancées en matière de droits humains est effrayante. Tout espoir de changement s’est vite évaporé, les talibans s’étant employés à gouverner par la répression violente en toute impunité. 

    Détentions arbitraires, torture, disparitions et exécutions sommaires sont de nouveau à l’ordre du jour. Les femmes et les filles ont été privées de leurs droits et font face à un avenir bien sombre, dans lequel elles sont privées d’éducation et de participation à la vie publique.

    La liberté d’expression et de réunion attaquées

    Nos recherches ont permis de mettre en lumière un recours à une force excessive par les forces de sécurité des talibans lors de leurs opérations de maintien de l’ordre visant à imposer une interdiction des manifestations pacifiques. Dans plusieurs grandes villes, les forces de sécurité ont balayé les manifestations pacifiques en frappant des manifestants non armés et en leur tirant dessus. 

    Cette répression vise les défenseurs des droits humains et les militants de la société civile, dont un grand nombre ont été harcelés, menacés, arrêtés, voire tués en raison de leur travail de défense des droits humains.  

    La liberté de la presse est également attaquée. Le 19 septembre 2021, le Centre d’information et des médias du Gouvernement (GMIC), contrôlé par les talibans, a publié une ordonnance aux formulations vagues interdisant aux journalistes de publier des articles « contraires à l’islam » ou « insultant des personnalités nationales ».  

    Au cours de l’année écoulée, plus de 80 journalistes ont été arrêtés et torturés pour avoir couvert des manifestations pacifiques.

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  • L’Observatoire de la liberté de création soutient Salman Rushdie

    Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création,.

    Salman Rushdie a été poignardé sauvagement sur scène, à Buffalo (New York), trente ans après la fatwa de Khomeyni.

    L’Observatoire de la liberté de création lui adresse tout son soutien ainsi qu’à sa famille.

    Nous sommes tous meurtris, profondément. Mais nous continuerons à nous battre sans relâche contre l’obscurantisme et le fanatisme islamique.

    François Lecercle, Thomas Perroud, Agnès Tricoire et Daniel Véron, co-délégués de l’Observatoire de la liberté de création

    Paris, le 13 août 2022

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  • Le droit de vote pour tous les résidentes et résidents de nos communes !

    Communiqué du Collectif « J’y suis, j’y vote »

    Une proposition de loi constitutionnelle visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales aux personnes non ressortissantes de l’Union européenne résidant en France vient d’être déposée [1] par le député Sacha Houlié, du groupe Renaissance.

    Bien que le texte proposé n’aborde que la question des élections municipales, le collectif « J’y suis, j’y vote » soutient cette proposition de loi constitutionnelle. Elle relance le débat sur la démocratie et l’égalité entre toutes les personnes qui résident dans nos communes, point de vue partagé par une majorité de l’opinion publique(*) et des forces de la société civile qui soutiennent cette revendication depuis des décennies, ainsi que des personnalités politiques de différents partis dans le passé. 

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  • Sécheresse 2022 : un moment historique qui doit remettre en question notre gestion de l'eau

    Communiqué de FNE le 11.08.2022.

    La sécheresse 2022 s’annonce déjà historique. Pour l’heure, 95 départements sont concernés par des mesures de restriction des usages de l’eau. 62 départements sont placés en crise, soit le dernier des quatre niveaux d’alerte. Outre le manque de pluie de ces derniers mois et du dernier hiver, cette sécheresse est aussi la conséquence d’une gestion de l’eau inadaptée à la réalité de nos ressources et incohérente par rapport aux connaissances scientifiques. Mauvaise gestion de l’eau et réchauffement climatique : France Nature Environnement revient sur les ingrédients de cette sécheresse gravissime pour notre pays et vouée à se répéter dans les prochaines années. La sobriété, la remise en cause du modèle agricole et la préservation des écosystèmes s’imposent aujourd’hui comme les seules solutions de sortie de crise.

    Sécheresse : de quoi on parle ?

    Quand on parle de sécheresse, on distingue :  

    • La sécheresse météorologique : “il ne pleut pas”. Un déficit de précipitations prolongé affecte un territoire. 
    • La sécheresse agronomique : “les sols sont secs”. Le manque d’eau affecte le développement de la végétation. 
    • La sécheresse hydrologique : “il n’y a plus d’eau dans les rivières”. Les niveaux des nappes souterraines et le débit des cours d’eau diminuent ; les milieux aquatiques sont impactés et leur fonctionnement naturel est perturbé.  

    Si la première échappe à notre contrôle et est aggravée par le réchauffement climatique, les deux autres sont étroitement liées à nos choix en matière de gestion de l’eau.

    Outre le déficit pluviométrique, une augmentation des températures entraîne un assèchement de l’air en surface et un accroissement de l’évaporation des sols et de la transpiration des plantes. Mais les écosystèmes sont normalement tout à fait capables de gérer ce genre d’épisodes. Le problème, c’est que des décennies d’aménagements et de prélèvements les ont poussés au bout de leur capacité de résilience. Et les conséquences de ces choix se font douloureusement ressentir aujourd’hui.

    Aménagements, mauvaise gestion des sols et prélèvements excessifs : la recette d’une sécheresse inédite 

    L’artificialisation des sols joue un rôle primordial dans les problèmes d’eau que nous rencontrons actuellement. Les zones urbaines sont aujourd’hui largement imperméabilisées, empêchant l’eau de s’infiltrer dans le sol et donc d’aller remplir les réserves souterraines. 

    Il en va de même pour les sols agricoles dont la surface agricole utile (SAU) occupe 50% du territoire hexagonal : destruction structurale des sols, destruction des zones humides et des haies qui permettaient l’infiltration de l’eau… Un sol vivant agit comme une éponge tandis qu’un sol en mauvais état laisse glisser l’eau sans la retenir : elle gonfle les cours d’eau, provoque des inondations et rejoint les océans sans avoir le temps de s’infiltrer.  Ces pratiques ont contribué à accélérer le cycle de l’eau alors qu’il faudrait le ralentir.

    “Yaka stocker l’eau”, pourrait-on penser. La nature fait cela très bien et gratuitement, pour peu qu’on lui en donne l’occasion. Au contraire, les retenues d’eau artificielles aggravent les sécheresses qu’elles sont censées combattre : en Espagne, une récente étude a montré que les bassins versants comportant le plus de barrages sont aussi ceux qui connaissent le plus de sécheresses. Par ailleurs, le stockage crée un cercle vicieux de surconsommation de l’eau (plus d’informations ici).

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  • Cabaret durable

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    DURABLE JUSQU’À LA MOELLE

    Le développement durable, c’est pas juste un concept à la mode. C’est l’affaire de tous, et c’est l’âme du Cabaret Vert. Le festival ne se serait jamais monté sans l’envie des organisateurs de sensibiliser le public à ces problématiques.

    Le Cabaret est un tout. On la joue durable dans tous les compartiments du festival… La musique, le cinoche, la BD, les spectacles, la nourriture, la boisson, l’accueil, les intervenants. On essaie être cohérent.
    On parle d’écologie bien sûr, de biodiversité, de gestion des déchets, d’énergie, mais aussi de lien social, de consommation responsable, de circuits courts, de la vie d’un territoire, d’entrepreneuriat social, de solidarité…

    Parce que le développement durable, c’est une question de vivre ensemble. Cette année, tous les intervenants, les prestataires, les partenaires, les bénévoles du festival ont signé les Engagements du Cabaret durable, avec des objectifs à long terme et d’autres à atteindre dès cette année. Un véritable engagement concret, chiffrable, réel. Histoire que cet idéal ne soit pas que des mots jetés en l’air. On dit, on fait. Qu’est-ce qu’on construit ? Qu’est-ce qu’on va laisser ? Qu’est-ce qu’on peut apprendre les uns des autres ? Et comme en Ardennes on a du savoir-vivre, on se nourrit de tout ça sans se prendre la tête, et sans jouer les naïfs, en écoutant un bon concert et buvant une bonne bière, au vert.

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