Un voyage captivant à travers 120 photos – dont certaines inédites – raconté par Jacques Lambert, accompagné par les chansons de Joël Bougeard avec son orgue.
Rendez-vous le lundi 1er décembre à 18h00 dans les locaux du FJEP, entrée libre !

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Un voyage captivant à travers 120 photos – dont certaines inédites – raconté par Jacques Lambert, accompagné par les chansons de Joël Bougeard avec son orgue.
Rendez-vous le lundi 1er décembre à 18h00 dans les locaux du FJEP, entrée libre !

La chartreuse de Mont-Dieu en mars 2025 ; un incendie a détruit toute la toiture ce dimanche 02 novembre 2025
Le 6 juin, le marché du CROC'LOCAL débarque à la MARS, de 17h30 à 20h30 !
LECTURE ET CHANSONS
Avec les Anardennais : Jojo Bougeard, Jacques Lambert et le Père Peinard !
RESTAURATION
Opération "Du producteur aux croqueurs" avec des crêpes salées remplies de bons produits du marché.
BUVETTE & ATELIER LIMO NATURELLE
Avec Benoît Ploner pour le choix des bières et Belpart Elasca des Mauvaises Graines pour l'atelier limo.

Le 2 février, c’est la Journée mondiale des zones humides ! Pour l’occasion, et durant tout le mois de février, de multiples animations sont organisées partout en France pour partir à la découverte de ces milieux riches en biodiversité, comprendre leur rôle et apprendre à les protéger.
Une zone humide c’est quoi ?
Quel est le point commun entre la Baie de Somme, les étangs de la Dombes, le Marais poitevin, le lac de Grand-Lieu, la Camargue, l’estuaire du Sinnamary en Guyane ou encore les tourbières du Jura ? Ce sont des zones humides ! Le terme « zone humide » est très vaste. Il désigne un espace de transition entre la terre et l’eau. Il s’agit de lieux où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire : estuaires, lagunes, marais, étangs, lacs, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides, ou encore récifs coralliens, lagons et mangroves dans les régions tropicales.
Un mois de février consacré aux zones humides
Chaque année depuis 1997, la Journée mondiale des zones humides (JMZH de son petit nom) célèbre les zones humides partout dans le monde. En France, elle dure tout le mois de février : associations, collectivités territoriales, groupes de citoyens, gestionnaires d’espaces naturels et bien d’autres structures vous proposent de découvrir et mieux connaître les zones humides près de chez vous, à travers une grande variété d’activités (sortie découverte, chantier, exposition, conte ou encore débat). Cette mobilisation de nombreux acteurs partout dans le monde est l’occasion pour nous tou·tes d’en apprendre plus sur ces milieux entre terre et eau, sur les différents services qu’ils nous rendent et sur les actions que chacun·e peut mener pour mieux les protéger.
Protéger les zones humides pour notre avenir commun
En 2025 la JMZH est placée sous le thème « Protéger les zones humides pour notre avenir commun ». En effet, les zones humides sont des espaces naturels qui, lorsqu’ils sont en bon état, rendent de nombreux services indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, pour assurer une bonne qualité de l’eau que nous buvons, pour nous protéger de certaines catastrophes naturelles et pour maintenir une riche biodiversité. Pourtant, elles font partie des écosystèmes les plus dégradés de la planète, avec une perte accélérée de leur surface – trois fois plus rapide que celle des forêts sur les 50 dernières années.
Ainsi, cette nouvelle édition de la JMZH appelle à une prise de conscience collective sur l’importance vitale des zones humides pour l’humanité et invite chacun(e) à agir pour leur préservation et leur restauration.
Et près de chez vous ?
Près de 700 activités sont déjà proposées partout en France, du 1er au 28 février. Venez nombreuses et nombreux : en famille, entre collègues, entre ami·es ou seul·e (on vous promet que vous rencontrerez du monde sur place). De 0 à 99 ans, il n’y a pas d’âge pour apprécier les zones humides !
Et voilà le programme !
SPECTACLES & ANIMATIONS
11h30 – « L’origine du tambour » conte et manipulation d’instruments (de 0 à 6 ans) avec Juliette Cheriki-Nort
13h30 – Thibaut Sibella and the Graveyard Shift SOLO (folk)
15h – Conte de chênes, hommage au gros chêne (de 6 ans à adulte) avec Juliette Cheriki-Nort, art thérapeute, Ardennes
16h – Court-métrage « Irréprochable » d’Anaïs Lonkeu à la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois
17h – Thibaut Sibella (folk)
18h – La Fanf’Arts-aux-Champs de Boult-aux-Bois, dirigée par Denis Zielinski & Eléonore Zielinski
ATELIERS GRATUITS
Matin - Boules en osier et fleurs séchées (10 p. max)
14h-16h - Dessins enfants & adultes
Journée - Feutrage
Journée - Pendentifs en bois (10 p. max)
RESTAURATION « MAISON » & BUVETTE
Frites, soupes, boudins blancs briochés, brioches au chaource, gaufres, beignets aux pommes
Vin chaud, bières en bouteille, limonades, chaï, thé, café, jus de pomme, chocolat chaud
La pierre de Dom a été et reste utilisée dans notre région pour la construction de bâtiments. D'un point de vue géologique, cette roche est issue d'un dépôt sédimentaire calcaire datant du Jurassique supérieur et moyen . C'est une pierre à la belle couleur jaune-ocre, coloration liée à la présence d'oxydes de fer.
Paulin Chieus, jeune architecte, a étudié méthodiquement la pierre de Dom. Son travail ne s'est pas limité à une recherche historique ou architecturale. Il a mis en parallèle l'impact paysager et sociétal qu'a entraîné l'usage de ce matériau.
Il est venu présenter ses conclusions lors d'une conférence organisée par l'ASPV, ce vendredi 15 décembre, au Centre Polyvalent Rural.
Après un rappel géologique, il a exposé l'usage de la pierre de Dom à travers le temps.
Depuis le XVIe siècle, cette pierre se retrouve dans beaucoup de bâtiments du sud-est des Ardennes. L'aire géographique de son emploi ne dépasse pas cette limite, du fait des difficultés et du coût du transport à l'époque. La Meuse a pu servir à exporter la production sur des distances plus grandes, jusqu'en Belgique.
Cette difficulté d'approvisionnement explique son usage en partage avec des matériaux locaux : craie en Champagne, gaize ou brique en Argonne, ou autre pierre locale comme autour de Buzancy ou Neuville-Day.
La pierre de Dom se caractérise notamment par sa solidité, et sa facilité de taille. Elle a donc été utilisée pour les entourages de fenêtres ou en chaînage d'angle. Seuls des châteaux ou des églises pouvaient être entièrement construits en pierre.
Plus tardivement, la pierre de Dom a été massivement utilisée dans la reconstruction d'après la première guerre. On peut le voir notamment au Chesne, sur certaines maisons de Vouziers.
"Construire, c'est collaborer avec la Terre. C'est donner une marque humaine à un paysage qui en sera modifié à jamais." Marguerite Yourcenar
Progressivement, son usage s'est raréfié, du fait de la concurrence des matériaux modernes. L'activité qui employait plusieurs dizaines d'employés à son apogée, s'est arrêtée dans les années 1970.
Mais une activité a repris depuis 2017, les exploitants ayant reçu l'autorisation d'extraire 500 mètres cube de pierre en 5 ans. Cette quantité est suffisante pour les débouchés actuels, qui concernent principalement la restauration de bâtis anciens.
Cette utilisation reste donc limitée, et le conférencier a terminé son propos par une réflexion sur un usage futur de ce don de la nature.
Si le paysage local est marqué par sa présence, on devrait pouvoir conserver un emploi autre que décoratif pour ce matériau noble et aux multiples qualités.
C'est après avoir accompli un long parcours entre Blaise, Condé, Vrizy, Terron et Chestres que les officiels et les accompagnants sont arrivés à midi sur la place Carnot de Vouziers.
Ce trajet est imposé par la présence des monuments aux morts des anciennes communes, ainsi que l'existence du monument tchécoslovaque de Bobo et de la nécropole nationale à Chestres.
Le sacrifice des volontaires tchécoslovaques à Terron, Vandy et Chestres est toujours rappelé lors des cérémonies locales du 11 novembre. La présence des représentants de la République Tchèque et de la République Slovaque souligne l'importance de ce rappel historique.
Cette année, ces deux états étaient représentés par monsieur Ján Šoth, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République slovaque et par Madame Petra MAŠÍNOVÁ - Première secrétaire de l'ambassade tchèque.
La cérémonie de Vouziers était présidée par Monsieur Hanafi Halil, sous-préfet de l’arrondissement de Vouziers.
Le déroulement s'est fait de manière classique, avec dépôt de gerbes, ravivage de la flamme et appel aux morts. Les hymnes nationaux ont été interprétés par l'harmonie municipale. Le message officiel a été lu par le sous-préfet. En voici un extrait :
" Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.
Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour »."
Après la cérémonie, les participants se sont rendus en cortège à la salle des fêtes. Dans leurs prises de paroles, les officiels ont remercié la ville pour l'organisation de la cérémonie, et les divers participants pour leur présence. On retiendra la prise de parole de la représentante de l'ambassade tchèque, qui a fait un rapprochement entre ces combats anciens et la lutte actuelle de l'Ukraine contre son envahisseur.
Un verre de l'amitié a clôturé cette longue matinée commémorative.
Ci-dessous, quelques clichés de cette journée du souvenir.