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société - Page 70

  • Écologie : en Afrique, l’arbre ne cache plus la forêt

    Publié par le CADTM le 27.07.2023, article signé par Paul Martial

     

    L’Afrique, comme d’autres continents, fait face au rétrécissement de sa couverture forestière, fruit de l’extension de l’agriculture d’exportation et de la coupe de bois, le plus souvent illicite.

    Les forêts africaines sont menacées sous l’effet de l’accélération de la marchandisation des terres sur le continent. Si, souvent, on se focalise sur la forêt équatoriale de l’Afrique centrale, la forêt sèche située en dessous de la bande sahélo-saharienne et dans une grande partie de l’Afrique australe, connaît une crise encore plus grave.

     Les forêts africaines en danger

    Pendant la colonisation, les forêts ont été exploitées sous la forme juridique de concessions. Un système où l’État colonial transférait l’ensemble de ses prérogatives à des entreprises privées. Ces dernières ont installé des cultures d’exportation comme le cacao, le café, le caoutchouc, l’huile de palme, etc., au détriment des forêts. Lors des indépendances des pays africains ce type d’économie agricole a perduré.

    C’est ainsi que, pendant des décennies, le massif forestier a été décimées. La Côte d’Ivoire est un exemple significatif. De 1900 à 2021, le pays a perdu 80 % de sa surface forestière au profit notamment de l’agriculture d’exportation du cacao.

    Les forêts en Afrique sont, comme celle d’Amazonie, un formidable piège à carbone. Celle du Congo en stocke 50 milliards de tonnes. Elles participent à la régulation du climat et hébergent de nombreuses espèces de la flore et de la faune. Elles sont aussi, pour près de 100 millions de personnes, une source directe ou indirecte de subsistance tant pour l’alimentation et la santé que les matériaux de construction.

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  • Les Soulèvements de la Terre : le Conseil d’Etat freine les ardeurs répressives du ministre de l’Intérieur

    Communiqué LDH

    Le 21 juin 2023, le gouvernement a prononcé la dissolution du collectif les Soulèvements de la Terre sur le fondement de l’article L.212-1 du Code de la sécurité intérieure disposant que « Sont dissous, par décret en Conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait […] : qui provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens ».

    Le 28 juillet 2023, les Soulèvements de la Terre ont saisi le Conseil d’Etat d’un recours en annulation, assorti d’un référé-suspension, à l’encontre du décret prononçant leur dissolution.

    Au regard de la gravité de l’atteinte portée à la liberté d’association, la LDH, le Mrap, Utopia 56 et l’Anafé sont intervenus volontairement au soutien de leurs requêtes.

    Le mouvement des Soulèvements de la Terre a été constitué fin janvier 2021 aux fins d’opposition à de grands projets d’infrastructures portant atteinte aux droits fondamentaux en matière environnementale.

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  • Plastiques dans l’océan : moins nombreux mais plus persistants que prévu

    Publié par Reporterre le 09.08.2023

    Les déchets plastique seraient moins nombreux que précédemment estimés à finir dans l’océan chaque année, mais ils y resteraient plus longtemps. C’est la conclusion ambivalente d’une étude scientifique publiée le 7 août dans la revue Nature Geoscience. Chaque année, environ 500 000 tonnes de plastique finiraient ainsi dans les océans, contre 4 à 12 millions de tonnes estimées jusque-là.

    Pour obtenir ces nouveaux chiffres, les chercheurs ont utilisé de nombreuses données d’observation collectées entre 1980 et 2020, venues nourrir leurs modèles mathématiques.

    Gros morceaux

    Autre enseignement de leurs travaux : la vaste majorité du plastique flottant sur les mers (95 %), serait constitué de gros morceaux, supérieurs à 25 millimètres, tandis que les microplastiques seraient très minoritaires.

    Une bonne nouvelle car cela signifie qu’une plus grande portion du plastique océanique flotte à la surface, sous forme de gros morceaux plus faciles à récupérer pour nettoyer les mers que les microplastiques, notent les auteurs.

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  • Le mouvement antinucléaire s’est réunifié au Larzac

    Extraits de l'article de Reporterre du 08.08.2023 Par Hervé Kempf

    « C’est un moment historique, celui de la relance du mouvement antinucléaire ! Vous pourrez dire, “Le 6 août 2023, j’y étais”. » Angélique Huguin, de Stop Cigéo, ne cache pas sa joie, partagée par les quelque deux cents activistes présents ce dimanche sous le chapiteau Le muscardin, au Larzac.

    On y compte presque autant de jeunes que de militants aux cheveux blanchis, car c’est bien un renouvellement de la lutte qui s’est opéré ce jour avec l’assemblée générale de la Coordination antinucléaire (CAN). Dans une double avancée : réunifier un mouvement qui a pu se diviser, et opérer la jonction avec l’ensemble du mouvement écologiste présent lors des journées des Résistantes.

    D’où venait l’épuisement du mouvement ? « Il y a eu la crise en 2010 au sein du Réseau Sortir du nucléaire, alors qu’il était en plein essor », explique Stéphane Lhomme, de l’Observatoire du nucléaire. Le Réseau était alors la colonne vertébrale du mouvement antinucléaire. « Mais aussi », poursuit Lhomme, « le fait que le nucléaire se cassait alors la gueule. »

    (...)

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  • Angoulême : la chasse des plus précaires du centre-ville suspendue par le tribunal administratif de Poitiers

    Communiqué LDH

    Par un arrêté du 11 juillet 2023, le maire d’Angoulême a interdit dans cinq secteurs du territoire communal, d’une part, toute occupation abusive et prolongée des espaces publics de nature à porter atteinte à la tranquillité publique et au bon ordre public, et d’autre part « la station assise ou allongée lorsqu’elle constitue une entrave à la circulation des piétons et à l’accès aux immeubles riverains des voies publiques, ainsi que la station debout lorsqu’elle entrave manifestement la circulation des personnes, la commodité de passage, la sureté des voies et espaces publics ». Ces interdictions sont applicables de 10 heures à 21 heures en automne et en hiver et jusqu’à 2 heures du matin au printemps et en été.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme), soutenue par la Fondation Abbé-Pierre, la Fédération nationale Droit au logement, l’association Barreau des rues ainsi que par de nombreux habitants de la commune d’Angoulême, a demandé au juge des référés de suspendre l’exécution de cet arrêté en soulevant notamment le principe de libre utilisation du domaine public, le principe de fraternité, la liberté d’aller et venir ou encore la liberté de réunion.

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  • Je traverse la rue et je vous trouve un travail

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    Dessin de Jiho pour Sine mensuel

     

     

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  • L’Etat perpétue l’inacceptable massacre d’animaux sauvages considérés comme nuisibles

    Communiqué de la LPO du 4 août 2023

    En dépit d’une opposition massive lors de la consultation publique, le ministère de la transition écologique a publié dans sa version initiale l’arrêté fixant la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) dans chaque département. La LPO dépose un recours juridique.

    L’arrêté ministériel publié le 4 août 2023 renouvelle pour 3 ans la liste nationale des ESOD, 4 mammifères et 5 oiseaux à abattre : la Martre des pins, la Belette, la Fouine, le Renard roux, la Pie bavarde, le Geai des chênes, la Corneille noire, le Corbeau freux et l’Étourneau sansonnet. Selon un tableau de répartition géographique annexé à l’arrêté, chacune de ces espèces est classée ESOD à l’échelle d’un département ou sur un nombre limité de communes ou de cantons, où elle pourra être tuée tout au long de l’année en quantité illimitée.

    Lors de la consultation publique, plus de 49 000 citoyens se sont prononcés, dont près de 71% contre le projet d’arrêté, soit 5 points de pourcentage de plus qu’en 2019. Malgré cette forte mobilisation, le ministère n’a pas souhaité modifier l’arrêté.

    En mai dernier, un sondage IFOP indiquait déjà que deux tiers des Français étaient opposés au classement ESOD. Les chasseurs ont également milité de leur côté pour le renouvellement de la liste des nuisibles, voire son durcissement, tout en admettant par la voix du président de leur fédération nationale : « n’en avoir rien à foutre de réguler ». Ce dernier a néanmoins obtenu le maintien du classement ESOD de la belette, uniquement dans son département du Pas-de-Calais.

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